Elsevier

Comptes Rendus Palevol

Volume 2, Issue 8, December 2003, Pages 703-712
Comptes Rendus Palevol

Evolution (General Phylogenetics and systematic Theory)
Molecular evidence for species level divergence in African Nile Crocodiles Crocodylus niloticus (Laurenti, 1786)

Presented by Philippe Taquet
https://doi.org/10.1016/j.crpv.2003.07.002Get rights and content
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Abstract

Relationships of the newly discovered dwarf crocodiles from Mauritania were inferred from mitochondrial 12S sequences. Specimens from 13 different Crocodylus niloticus populations (from East Africa, West Africa and Madagascar) were compared. Additional representatives of the genus Crocodylus (one from Africa and one from Australia), the African genus Osteolaemus and the South American alligatorid Paleosuchus palpebrosus (as outgroup) were included in the analysis. Maximum-likelihood and Bayesian analyses yielded relationships that were strikingly different from currently prevailing phylogenetic hypotheses. Both analyses consistently revealed two groups, one consisting of the monophyletic West- and Central African populations and the other of a paraphyletic group containing the East African and Madagascan populations. High genetic divergence between those groups indicates separation on the species level. Furthermore ‘Ccataphractus is clearly shown not to be a member of the genus Crocodylus. The resulting nomenclatural changes are discussed. To cite this article: A. Schmitz et al., C. R. Palevol 2 (2003).

Résumé

Preuve moléculaire de divergence au niveau spécifique chez le crocodile du Nil : Crocodylus niloticus (Laurenti 1786). Les relations de parenté de deux crocodiles nains de Mauritanie ont été déduites de l’analyse de séquences mitochondriales 12S. Des spécimens de 13 populations différentes de Crocodylus niloticus (d’Afrique de l’Est, de l’Ouest et de Madagascar) ont été comparés. Des spécimens supplémentaires du genre Crocodylus (un d’Afrique et un d’Australie), du genre africain Osteolamus et de l’alligatoridé Paleosuchus palpebrosus (comme extra-groupe) ont été inclus dans l’analyse. La probabilité maximale et les analyses bayésiennes ont livré des relations de parenté qui sont remarquablement différentes des hypothèses phylogénétiques classiques. Les deux analyses ont révélé logiquement deux groupes : l’un comprenant les populations monophylétiques d’Afrique de l’Ouest et centrale et l’autre un groupe paraphylétique comprenant des populations d’Afrique de l’Est et de Madagascar. Une forte divergence génétique entre ces groupes indique une séparation au niveau spécifique. En outre, il est clair que « C ». cataphractus n’appartient pas au genre Crocodylus. Les changements de nomenclature qui en résultent sont discutés. Pour citer cet article : A. Schmitz et al., C. R. Palevol 2 (2003).

Keywords

Crocodylus
C. niloticus
C. suchus
Mecistops
12S mtDNA
Maximum-likelihood
Bayesian analysis
Taxonomy

Mots-clé

Crocodylus
C. niloticus
C. suchus
Mecistops
12S mtDNA
Probabilité maximale
Analyse bayésienne
Taxonomie

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