Épinonville
Épinonville est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Épinonville | |
Église Saint-Baldéric. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes Argonne-Meuse |
Maire Mandat |
Noëlle Job 2020-2026 |
Code postal | 55270 |
Code commune | 55174 |
Démographie | |
Gentilé | Épinonvillois, Épinonvilloises |
Population municipale |
74 hab. (2021 ) |
Densité | 5,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 16′ 39″ nord, 5° 04′ 52″ est |
Altitude | Min. 178 m Max. 272 m |
Superficie | 14,06 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Clermont-en-Argonne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Géographie
modifierLieux-dits
modifierÉpinonville, Éclisfontaine, Ivoiry.
Cours d'eau
modifier- Andon (rivière)
- Liste des cours d'eau[1] :
- 17402 Ruisseau de Baronvaux,
- 17404 Ravin de Bouage,
- 17405 Les Erables,
- 17406 Ruisseau d'Exmorieux.
Communes limitrophes
modifierHydrographie
modifierLa commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants de la Meuse et de la Seine au sein respectivement du bassin Rhin-Meuse et du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ruisseau l'Andon (Bras-Nord), le ruisseau de Baronvau, le cours d'eau 01 du Ravin de Bouage et le ruisseau de Mayange[2],[Carte 1].
L'Andon (Bras-Nord), d'une longueur de 24 km, prend sa source dans la commune de Montfaucon-d'Argonne et se jette dans la Meuse à Doulcon, après avoir traversé onze communes[3].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 974 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Septsarges », sur la commune de Septsarges à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 942,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,7 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Épinonville est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,6 %), prairies (31,9 %), forêts (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Spanulfi-villa (Xe siècle) ; De Espenonville (1272) ; Sphanulphi-villa (1549) ; Esperondi-villa (XVIe siècle) ; Uspenonville (1648) ; Esprenonville (1656) ; Espenonville (1700) ; Épinouville (1745)[16].
Histoire
modifierPolitique et administration
modifierBudget et fiscalité 2014
modifierEn 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[17] :
- total des produits de fonctionnement : 30 000 €, soit 493 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 33 000 €, soit 439 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 19 000 €, soit 262 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 53 000 €, soit 722 € par habitant ;
- endettement : 0 €, soit 0 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 8,10 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 4,70 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 12,95 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,61 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Liste des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2021, la commune comptait 74 habitants[Note 3], en évolution de +7,25 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Baldéric[23], la première début du XVIIe siècle détruite, remplacée par une nouvelle au XVIIIe siècle, restaurée après 1918.
- Chapelle Saint-Nicolas d'Ivoiry, la cloche de 1924 est offerte par madame Ditson de New-York en souvenir du colonel américain Frédérick Gabbaith du 147e régiment d'infanterie est blessé à Ivoiry.
- Vestiges de l'église Saint-Nicolas d'Ivoiry, détruite par un ouragan en 1974.
- Monument aux morts[24],[25].
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique
modifierBlason | De gueules au loup ravissant d'argent surmonté à dextre d'un besant d'or chargé d'un tourteau d'azur plus petit et à senestre d'une fontaine héraldique d'azur traversée de deux sources d'argent et bordée d'or.[26] |
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Détails | Création Robert André Louis, Dominique Lacorde. Adopté en avril 2012 en même temps que celui de la commune dont ce village fait partie. |
Blason | D'azur au lion d'argent à la queue fourchue, armé et lampassé de gueules, surmonté à dextre d'une mitre et à senestre d'une cloche, les deux d'or; le tout enfermé dans un orle ondé en filet du même.
[27] |
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Détails | Création Robert André Louis, Dominique Lacorde. Adopté en avril 2012 en même temps que celui de la commune dont ce village fait partie. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines naturelles : LORCS00002030 Perte du Cimetière Allemand; LORCS00002031 Trou de Saint-Balderick
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique d'Épinonville » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Annexe de l'arrêt n°2010-0013 du 21-01-2010 relatif à la liste des cours d'eau à prendre en compte dans le département de la Meuse, des bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE)
- « Fiche communale d'Épinonville », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « l'Andon (Bras-Nord) »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Épinonville et Septsarges », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Septsarges », sur la commune de Septsarges - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Septsarges », sur la commune de Septsarges - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meuse, vol. 1, Paris, Impr. nationale, , p. 78.
- Les comptes de la commune
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Qui était Saint Baldéric ?
- Synthèse des relevés - Épinonville
- (Cimetière communal
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.