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Centrale nucléaire d'Anshas

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Centrale nucléaire d'Anshas
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Administration
Pays
Gouvernorat
Ville
Coordonnées
Opérateur
Autorité égyptienne de l'énergie atomique
Construction
1958
Mise en service
1961
Statut
en service
Réacteurs
Fournisseurs
URSS & Argentine
Type
Réacteurs piscine à eau légère
Réacteurs actifs
2
Puissance nominale
2 MWth & 22 MWth

Source froide
Localisation sur la carte d’Afrique
voir sur la carte d’Afrique
Localisation sur la carte d’Égypte
voir sur la carte d’Égypte

La centrale nucléaire d'Anshas (aussi orthographiée Inshas) est une centrale nucléaire expérimentale située dans un centre de recherche à la périphérie du Caire dans le Delta du Nil en Égypte.

Le centre de recherche nucléaire d'Anshas est soumis à l'Autorité de l'énergie atomique égyptienne et il rassemble plusieurs laboratoires et réacteurs nucléaires pour la recherche égyptienne.

Description

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Le complexe nucléaire d'Inshas comprend 3 principales installations :

Le centre comprend également :

  • un laboratoire de recherche sur les rayonnements ionisants NCRRT,
  • un laboratoire de traitement et analyse des matériaux irradiés HLWMC,
  • un laboratoire de mécanique,
  • un laboratoire d'électronique,
  • un laboratoire à eau lourde,
  • un incinérateur de déchets à faible activité.

Polémique sur les applications militaires

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Selon certaines sources, le centre de recherche d'Inshas aurait procédé à de nombreuses expériences non déclarées - à l'AIEA - pouvant être utiles à la réalisation d'un programme militaire[1]. Selon un rapport confidentiel de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dévoilé en , des traces d'uranium hautement enrichi auraient été découvertes à deux reprises, en 2007 et 2008, sur le site d'Inshas, alors que l'Égypte n'entretient pas de programme nucléaire de production d'électricité et n'a jamais cherché à se doter de la bombe atomique[2].

En avril 2010, une des pompes de refroidissement du réacteur de ETRR-1 s'est fissurée. D'après le directeur de l'Autorité égyptienne de l'énergie atomique, le dispositif a été réparé sans fuites d'eau radioactive. L'incident s'est produit après que le réacteur fut mis en marche sans autorisation[3].

Le , à la suite de l'explosion d'une pompe du réacteur, alors mis en service sans autorisation, une fuite de 10 m3 d'eau radioactive s'est produite. L'incident est classé niveau 3 de l'échelle INES[4].

Le directeur du département de recherche nucléaire égyptien, Samer Meikheimar, a précisé que “Le fait que le réacteur était par chance non activé le lendemain de l’incident a sauvé le territoire d’un désastre environnemental“[5].

Références

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  1. Jean François-Poncet, Monique Cerisier-ben Guiga, « Le Moyen-Orient à l'heure nucléaire », sur www.senat.fr, (consulté le )
  2. Maurin Picard, à Vienne, « Nucléaire : un rapport de l'AIEA met en cause l'Égypte », Le Figaro,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  3. (en) Adel Elbahnsawy, « Q&A: Head of Egypt’s Atomic Energy Authority », sur www.egyptindependent.com, (consulté le )
  4. ADN Kronos, explosion dans une centrale nucléaire en Égypte, mis en ligne le 4 juin 2011
  5. Voie militante - 12 juin 2011 : Accident nucléaire sur un réacteur expérimental à Anshas

Articles connexes

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Liens externes

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