(Translated by https://www.hiragana.jp/)
Superamas de la Vierge — Wikipédia Aller au contenu

Superamas de la Vierge

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Superamas de la Vierge
Illustration
Données d’observation - Époque {{{époque}}}
Autres caractéristiques
Type Super amas de Galaxie
Masse 1015 masses solaires M

Le Superamas Local, anciennement appelé à tort le Superamas de la Vierge, est un superamas de galaxies contenant le Groupe local, comprenant la Voie lactée et la galaxie d'Andromède.

Jadis, de Vaucouleurs et d'autres l'appelaient « superamas de la Vierge » du fait que l'amas de la Vierge se situe en son centre. Cependant, les nouvelles découvertes en cosmologie ont rendu cette appellationn obsolète au profit du nom de Superamas Local.

Le Superamas Local se situe dans un ensemble encore plus vaste, nommé Laniakea.

Découverte

[modifier | modifier le code]

La surabondance de nébuleuses dans la constellation de la Vierge a été reconnue comme structure par l'astrophysicien Gérard de Vaucouleurs sous l'appellation « Supergalaxie Locale » en 1953 puis « Superamas Local » en 1958[1],[2].

Caractéristiques

[modifier | modifier le code]

Disque et halo

[modifier | modifier le code]

Le Superamas Local est constitué de deux éléments : un disque et un halo. Le disque a plus ou moins la forme d'une crêpe et contient 60 % des galaxies lumineuses du superamas. Le halo comprend beaucoup d'objets allongés et comprend donc les 40 % d'éléments restants[3].

Le diamètre du superamas est d'environ 200 millions d'années-lumière.

Nombre de galaxies

[modifier | modifier le code]

Le Superamas Local regroupe environ 10 000 galaxies, réparties dans une centaine d'amas dominés par l'amas de la Vierge situé près de son centre. Le Groupe local est situé près du bord et est attiré par l'amas de la Vierge[4].

À partir de l'effet gravitationnel du superamas sur le mouvement des galaxies qui le constituent, on peut estimer que sa masse totale est environ 1015 masses solaires, soit 2 × 1046 kg. Comme sa luminosité est bien trop faible par rapport au nombre d'étoiles qui le composent, on suppose qu'une grande partie de sa masse est constituée de matière noire[5].

Adresse cosmique

[modifier | modifier le code]

Le Superamas Local appartient au complexe de superamas Poissons-Baleine[1] et se situe dans le superamas Laniakea qui, selon ses découvreurs comme Hélène Courtois ou Daniel Pomarède, est une nouvelle ligne sur notre adresse cosmique[6]. Les adresses précédant le Superamas Local sont : planète Terre, Système solaire, nuage de Oort, bras d'Orion, Voie lactée, Groupe Local[7].

Une anomalie gravitationnelle, le Grand attracteur au centre de Laniakea, se situe près de l'amas de la Règle et attire vers lui l'intégralité du Superamas Local[8].

Laniakea, le superamas Local est autour du point rouge.

Subdivisions

[modifier | modifier le code]

Le Superamas Local est subdivisé en groupe d'amas appelées nuages de galaxies. La majeure partie du volume du disque est vide, il contient trois nuages de galaxies  : l'amas de la Vierge, le nuage des Chiens de chasse et le nuage de la Vierge II. Le halo est constitué de plusieurs nuages allongés pointant vers l'amas de la Vierge[9].

Parmi les membres du superamas de la Vierge :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b « 1986ApJ...303...25T Page 25 », sur articles.adsabs.harvard.edu (consulté le )
  2. « The Local Supercluster », sur lweb.cfa.harvard.edu (consulté le )
  3. (en-US) « What is the Virgo Supercluster? », sur All the Science, (consulté le )
  4. Emmanuel Baudoin, 101 Merveilles du Ciel, Paris, Dunod, , 240 p. (ISBN 978-2100738021), p. 216
  5. « Imagine the Universe! », sur imagine.gsfc.nasa.gov (consulté le )
  6. @NatGeoFrance, « Laniakea, le superamas de galaxies dans lequel gravite la Voie lactée », sur National Geographic, (consulté le )
  7. (en) « How to work out your cosmic address », sur www.skyatnightmagazine.com (consulté le )
  8. (en) Anatoly Klypin, Yehuda Hoffman, Andrey V. Kravtsov et Stefan Gottlober, « Constrained Simulations of the Real Universe: The Local Supercluster », The Astrophysical Journal, vol. 596, no 1,‎ , p. 19–33 (ISSN 0004-637X et 1538-4357, DOI 10.1086/377574, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Brent Tully, The Local Supercluster, vol. Astrophys. J., vol. 257 (DOI 10.1086/159999), P 389-422(1982)

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]