Université de Hokkaidō
Fondation |
---|
Type |
Université nationale |
---|---|
Nom officiel | |
Président |
Toyoharu Nawa (d) (- |
Membre de |
Universités Nationales Japonaises |
Site web |
Étudiants |
18 227[2] |
---|
Pays | |
---|---|
Ville |
L’université de Hokkaidō (
L’université compte deux campus principaux à Sapporo et à Hakodate tous deux dans la préfecture de Hokkaidō. Elle forme en 2011 quelque 18 227 étudiants, dont 1 340 étrangers, et compte 3 917 personnes travaillant dans des activités liées à la recherche ou à l’enseignement. Elle est structurée en douze facultés pour le premier cycle et dix-neuf pour les cycles suivants. Elle compte par ailleurs plusieurs infrastructures, dont un hôpital, un service de bibliothèques comptant presque quatre millions de titres, ainsi qu’un musée.
Parmi les personnalités liées à l’université, un ancien étudiant a obtenu un prix Nobel, un autre a été spationaute et trois ont obtenu un prix Akutagawa.
Histoire
[modifier | modifier le code]Contexte de création
[modifier | modifier le code]Avec le début de l’ère Meiji au Japon à partir de 1868, le pays commence un mouvement important de valorisation de Hokkaidō, jusque-là faiblement peuplée. La modernisation du pays à cette époque impose le développement de terres agricoles, et les prétentions territoriales de la Russie impériale dans la région incitent les dirigeants japonais à affirmer leur présence dans cette zone. Entre 4 et 5 % du budget de l’État sont ainsi alloués au développement de l’île dans les années 1870[3].
Dans ce contexte, la Kaitakushi, l’agence gouvernementale chargée de la mise en valeur de ce territoire, met en place en 1874 une école provisoire à Tokyo dans le but de sélectionner et de former de futurs cadres agricoles, mais aussi de préparer la création d’une école à Hokkaidō[4]. Dans le même temps, des conseillers étrangers sont recrutés, principalement aux États-Unis, pour former les futurs élèves aux méthodes occidentales[3].
Le collège d'agriculture de Sapporo
[modifier | modifier le code]Le collège d'agriculture de Sapporo (
L’établissement compte pendant ses premières années plusieurs conseillers étrangers dans son corps enseignant, dont plusieurs personnes liées au collège d’agriculture du Massachusetts comme William Smith Clark ou William Penn Brooks[4]. Les derniers enseignants étrangers y exercent jusqu’en 1893[7], et de nouvelles techniques agricoles et machines sont ainsi introduites[8].
Le collège poursuit son développement matériel. Plusieurs bâtiments comme l’actuelle tour de l'horloge de Sapporo ouverte en 1878 sont construits par le collège dans le centre-ville[7]. Il déménage par ailleurs entre 1899 et 1903 de son emplacement initial, situé entre l’actuelle gare de Sapporo et le parc Ōdōri, dans son campus actuel au nord de la gare là où il possède à l’époque ses champs d’expérimentation[9].
Développement comme université
[modifier | modifier le code]Dans la seconde moitié des années 1890, l’idée d’élargir les activités du collège au-delà de l’agriculture commence à se développer à Sapporo. Le but est d’obtenir des formations en droit ou en lettres à une époque ou l’État s’investit dans la création d’un système d’universités impériales[n 2]. Le collège est intégré comme l’une des composantes de l’université du Tōhoku lorsque celle-ci est ouverte en 1907, ce qui permet d’élargir les enseignements à la sylviculture, à la pêche, et à l’ingénierie[10].
À la suite de cette première reconnaissance universitaire, une campagne est lancée dans la presse locale afin d’obtenir l’autonomisation du collège de Sapporo dans le but qu’il devienne une université de plein droit. La date symbolique de 1918, marquant le cinquantième anniversaire de l’établissement, est mise en avant pour justifier cette demande et le collège parvient à obtenir cette promotion. Le , il devient ainsi l’université impériale de Hokkaidō (
De nouvelles facultés sont ouvertes par l’établissement dans les décennies qui suivent : en 1919 s’ouvre la faculté de médecine, suivie en 1924 par la faculté d’ingénierie et en 1930 par la faculté de sciences. Une faculté de droit et lettres ouvre elle en 1947[12]. De nouvelles infrastructures sont aussi créées à cette époque, comme l’hôpital universitaire ouvert en 1920[11], ou le campus de Hakodate qui est inauguré en 1935. Enfin, de premières structures destinées à la recherche ouvrent à cette époque, comme l’institut sur les basses températures qui est inauguré en 1941[12].
L'après-guerre
[modifier | modifier le code]À la suite de la défaite du Japon lors de la Seconde Guerre mondiale, le système universitaire japonais est restructuré par l’occupant américain. En 1947, l’université prend son nom actuel d’université de Hokkaidō (
Durant les années 1950 et 1960, les activités sur le campus de l’université sont comme dans le reste du pays perturbées par des mouvements étudiants d’extrême gauche. Aux revendications classiques de l’époque s’ajoutent des spécificités plus locales, comme la présence d’une base militaire américaine dans la ville voisine de Chitose ou des revendications des Aïnous. Ceci complique par ailleurs la mise en place de partenariats avec des universités américaines[13].
L’université développe ses capacités de recherche en ouvrant de nouveaux laboratoires de recherche, principalement entre la fin des années 1970 et le milieu des années 1980, et diversifie à la même époque ses formations de deuxième et troisième cycle[12]. Une nouvelle vague de développement a lieu à partir du milieu des années 1990, le ministère de l'Éducation s’investissant alors dans la création de composantes de deuxième cycle[14] et d'écoles professionnelles[15].
En 2004, l’établissement devient, par le biais d’une nouvelle loi s’appliquant à toutes les universités du pays, une entreprise d’université nationale. Malgré ce changement qui a augmenté son autonomie, notamment financière, l’université de Hokkaidō est toujours partiellement contrôlée par le ministère de l'Éducation. Au cours de la même décennie, les facultés de troisième cycle ainsi que les structures de recherche connaissent une nouvelle phase de croissance[16].
Liste des présidents
[modifier | modifier le code]Hirotake Chōsho ( |
1875-1881 | Yutaka Kon ( |
1937-1945 | Shigekazu Imamura ( |
1975-1981 |
Genzō Mori ( |
1881-1886 | Seiya Itō ( |
1945-1950 | Mikio Arie ( |
1981-1987 |
Shōsuke Satō ( |
1887-1888 | Yoshichika Shima ( |
1950-1954 | Yoshio Ban ( |
1987-1991 |
Bunzō Hashiguchi ( |
1888-1891 | Harusada Suginome ( |
1954-1966 | Tsutomu Hiroshige ( |
1991-1995 |
Shōsuke Satō ( |
1891-1930 | Jirō Furuichi ( |
1966-1967 | Norihito Tanbo ( |
1995-2001 |
Takajirō Minami ( |
1930-1933 | Jurō Hariuchi ( |
1967-1971 | Mutsuo Nakamura ( |
2001-2007 |
Kumao Takaoka ( |
1933-1937 | Kichizō Niwa ( |
1971-1975 | Hiroshi Saeki ( |
Depuis 2007 |
Composantes
[modifier | modifier le code]L’université est structurée en facultés de premier cycle (
Composantes d'enseignement
[modifier | modifier le code]L’université compte douze facultés de premier cycle (
L’établissement compte par ailleurs 19 facultés de cycles supérieurs (
Composantes de recherche
[modifier | modifier le code]Trois instituts de recherche sont administrés par l’université, à savoir le centre de recherche sur les basses températures, l’institut de recherche en sciences de l’électronique et l’institut de génie génétique, ce dernier étant structuré en deux départements[16].
De plus, 25 autres instituts de recherche dépendent de facultés ou sont liés à d’autres administrations de l’université. Il s’agit du centre de recherche sur le tourisme, le centre de langues, le centre de recherche sur la culture Aïnu, le centre de recherche expérimentale en sciences sociales, l'institut de recherche en droit et sciences politiques, le centre en nanosciences et bio-ingénierie, le centre pour le développement durable, le centre en science et technologie de la topologie, le centre sur les sciences de la santé, le centre de recherche sur les traductions, le centre de recherche sur les catalyses, le centre de recherche sur les cultures slaves, le centre sur les sciences de l'information, le centre de recherche sur les isotopes, le centre de recherche en électronique quantique, le centre sur la biosphère septentrionale, le centre de recherche sur le cerveau, le centre de recherche sur la zoonose, le centre de mathématiques appliquées, le centre de santé, le centre de recherche vétérinaire, le centre de santé-environnement, ainsi que trois autres laboratoires, un lié au musée, un autre à l'hôpital universitaire, et un autre aux archives de l’université[16].
Composantes communes
[modifier | modifier le code]Hôpital
[modifier | modifier le code]L’université dispose d’un hôpital universitaire depuis 1921[19] qui travaille depuis ses débuts en lien avec les facultés de médecine, d’odontologie et de pharmacie. L’hôpital est situé sur le campus principal de l’université dans sa partie nord et a connu son dernier agrandissement majeur en 1993[20].
L’hôpital universitaire compte un total de 946 lits en 2010, partiellement répartis entre ses deux divisions de médecine et d’odontologie. La division de médecine dispose de 910 lits pour ses 33 sections, chacune spécialisée dans un domaine médical différent et a traité la même année 584 000 patients en consultation externe et 288 000 patients en consultation interne. La division d’odontologie dispose de 26 lits pour ses cinq divisions et a traité la même année 175 000 patients en consultation externe et 8 400 patients en consultation interne[19].
Bibliothèques
[modifier | modifier le code]Les fonds de l’université sont gérés par un système commun comprenant une bibliothèque centrale et de son annexe ainsi que d’autres bibliothèques rattachées à des facultés, à des écoles ou à des instituts de recherche. Ses fonds comptent en 2012 un peu moins de quatre millions d’ouvrages, dont un peu moins de la moitié rédigés dans une langue autre que le japonais[21]. La première bibliothèque est mise en place en 1876[12].
La bibliothèque centrale est située sur le campus de Sapporo et y dispose d’une annexe au nord de celui-ci. Elle possède un fonds de 1 649 551 livres et son annexe d’un fonds de 329 591 livres. Les autres bibliothèques disposent d’un total de 1 816 158 livres[21].
Les bibliothèques comptent plusieurs collections particulières, notamment un fonds spécial destiné aux zones arctiques[21].
Musée
[modifier | modifier le code]L’université se dote en 1996 d’un musée sur le campus de Sapporo qui regroupe les fonds collectés par l’université depuis 1876[16]. Il emménage dans les anciens locaux de la faculté des sciences construits en 1929 dans un style néogothique[22].
Le musée dispose d’un fonds de quelque quatre millions de pièces structuré en plusieurs collections. En 2011, il possède ainsi 400 000 plantes, 170 000 Fungi, 140 000 échantillons de varech, deux millions d’insectes, 190 000 échantillons de poissons, 2 425 invertébrés, 20 000 liés à la paléontologie ou encore 71 350 échantillons liés à la minéralogie[23].
Le musée utilise ses collections dans un but de recherche, d’éducation et de formation, ainsi que dans le cadre d’expositions. Ces activités sont concentrées sur l’espace géographique de Hokkaidō, c’est-à-dire l’Eurasie, la mer d'Okhotsk, et le cercle Arctique[24].
Jardin botanique
[modifier | modifier le code]Un jardin botanique est créé en 1886 à l’initiative de Miyabe Kingo, un enseignant de l’université y ayant étudié auparavant ainsi qu'à l’université Harvard[25], à partir de serres ouvertes par l’établissement en 1876. Il est ouvert à partir d’anciens terrains de la Kaitakushi situés dans le centre-ville de Sapporo, à mi-chemin entre le campus actuel de l'université et le parc Ōdōri[25].
L’ensemble s’étend sur quelque 14 ha et contient plusieurs espaces comme des jardins d’agrément ou des jardins botaniques dont un jardin alpin[26], ainsi qu’une forêt, vestige de celle qui couvrait la plaine d’Ishikawa avant la création de Sapporo, et des musées conservant des artefacts Aïnou ou des restes archéologiques de la région de la période Jōmon[26].
Utilisé pour les activités de recherche et de valorisation de l’université, il est aussi ouvert à des personnes extérieures à celle-ci comme des groupes scolaires[26].
Enseignement et recherche
[modifier | modifier le code]Scolarité
[modifier | modifier le code]Les personnes voulant intégrer l’université de Hokkaidō en tant qu’étudiants doivent préalablement passer un examen national, le test du Centre national des admissions à l'université. Les candidats ayant obtenu un score suffisant à cet examen peuvent se présenter au concours d’entrée de l’université. L’accès à celle-ci se fait à l’issue de cette seconde sélection où les épreuves sont propres à la faculté demandée. Un système annexe existe depuis 2011, les étudiants choisissant entre deux branches, sciences ou sciences humaines, et ne choisissant une faculté définitive qu’après une année de scolarité[27]. Les étudiants proviennent la même année pour 46 % de Hokkaidō, pour 17 % du Kantō, et pour 12 % du Chubu-Hokuriku[28].
L’université a délivré en 2010 2 610 diplômes de licence, 1 484 diplômes de master, 152 diplômes professionnels et 525 diplômes de doctorat. Au total, l’université a délivré à la même date un total de 123 905 diplômes de licence, 39 037 diplômes de master, 784 diplômes professionnels, et 21 481 diplômes de doctorats depuis sa création[2]. Selon une enquête du Weekly Economist de 2011, l’établissement place environ 16 % de ses diplômés dans l’une des 400 principales entreprises de l’archipel, pour un total de 2 530 diplômés, ce qui place l'établissement à la 49e place nationale pour ce critère[29].
Relations internationales
[modifier | modifier le code]L’établissement dispose de programmes d'échange d'étudiants conclus au niveau de l'établissement ou au niveau des facultés. L'université dispose ainsi de programmes avec 110 établissements de 35 pays[30], et les facultés de programmes avec 169 établissements de 33 pays[31]. Ces accords sont principalement conclus avec des établissements d’Asie (136) et d’Europe (99)[30]. Elle possède par ailleurs deux bureaux permanents à l’étranger, à Pékin et à Séoul[32].
Les étudiants étrangers représentent en 2011 une population de 1 340 personnes[33] contre 700 en 2002[34], venant pour plus de 1 100 d’entre eux d’Asie, et étant pour plus de 1 100 inscrits en deuxième et troisième cycle[33]. L’établissement met à disposition d’une partie d’entre eux un total de neuf dortoirs totalisant un peu plus de 700 places[35]. L’université envoie par ailleurs des étudiants à l’étranger via des accords académiques, et en 2011 ceux-ci sont au nombre de 110 étudiants[36].
Recherche
[modifier | modifier le code]Les recherches menées à l’université sont financées par des acteurs publics comme privés et l’établissement intervient aussi dans des activités menées en dehors de ses murs. En 2011, un total d’un peu plus de 8 000 programmes de recherches ont été menés par l’université ou ont impliqué celle-ci à des degrés divers pour un total d’un peu plus de 18 milliards de yens[37]. Un technocentre situé au nord du campus de Sapporo réunit par ailleurs depuis 1970 des chercheurs d’une douzaine d’entreprises qui y travaillent avec des structures de recherche de l’université ou de l’État[38].
L’université est aussi propriétaire de brevets déposés par ses équipes de recherches. Elle se classe au 9e rang des universités japonaises par son nombre de brevets déposés lors de l’année 2009 avec 115 dépôts enregistrés par le bureau japonais des brevets[39].
Scientométrie
[modifier | modifier le code]L’université figure dans plusieurs palmarès universitaires. En 2011, le classement de l'université Jiao-tong de Shanghai classait l’université de Hokkaidō entre la 151e et la 200e place mondiale[40]. Le classement QS World University Rankings la positionne en 2012 à la 138e place mondiale et plus particulièrement à la 117e place pour les sciences naturelles, ainsi qu’à la 135e place pour l’ingénierie et les technologies[41].
Selon l’agence Thomson Reuters, l’université a publié pour la période 1999-2009 28 809 articles de recherche et les travaux de ses chercheurs ont été cités 284 189 fois, ce qui place l’établissement à la 9e place japonaise et à la 146e place mondiale[42].
Implantations
[modifier | modifier le code]L’université compte deux campus principaux, l’un situé dans la ville de Sapporo et l’autre situé dans la ville de Hakodate. À ceux-ci s'ajoutent 22 autres implantations à Hokkaidō et dans le reste du Japon. Ces dernières représentent un total de 66 000 ha, et le bâti de l’université représente 850 000 m2[43].
Campus de Sapporo
[modifier | modifier le code]Le campus principal, le campus de Sapporo (
Il s’étend sur un peu plus de 177 ha et dispose de plus de 740 000 m2 de bâti. Il est situé à proximité immédiate du nord de la gare de Sapporo dans l’arrondissement nord de la ville[43]. Les rangées de peupliers qui encadrent l’allée centrale, une espèce rare au Japon, ont été introduites afin de servir de coupe-vent[10] et y sont plantées à partir de 1912[12].
Ce campus concentre la plupart des structures d’enseignement, ainsi que certains de ses lieux de recherche, la plupart des bibliothèques et les principaux lieux patrimoniaux de l'université[44].
Campus de Hakodate
[modifier | modifier le code]Le campus de Hakodate est ouvert en 1935 à la suite du déménagement du département des pêches du campus de Sapporo vers Hakodate[12]. Il s’étend sur un peu moins de 11 ha pour moins de 28 000 m2 de bâti, et est situé à 10 minutes de transport de la gare de Hakodate[43]. Les structures de recherches en océanographie y sont situées ainsi que des salles d’enseignement[45].
Image et communication
[modifier | modifier le code]Symboles
[modifier | modifier le code]L’établissement s’est doté de plusieurs symboles pour le représenter. Il s’est ainsi choisi comme couleur le vert forêt (en), et comme fleur le Trillium camschatcense qui est par ailleurs visible sur son logo[1].
Un chant, « Une éternité de bonheur » (
Presses de l'université de Hokkaidō
[modifier | modifier le code]L’université a mis en place une maison d’édition en dans le but de permettre avant tout des publications internes. Celle-ci est réformée en afin d’en faire une maison d’édition universitaire visant un public plus large. En 2012, le catalogue de ces presses, situées dans le campus principal de l’université à Sapporo, comporte un peu plus de 700 titres[48].
Vie étudiante
[modifier | modifier le code]Associations et festivités
[modifier | modifier le code]Plusieurs festivals sont organisés par l’université chaque année. La fête de l'université (
Plusieurs associations étudiantes sont actives sur les campus de l'université. Un peu plus de 250 sont répertoriées en 2012, et sont actives dans différents domaines comme le sport ou les activités culturelles[50]. Plusieurs associations sportives sont engagées annuellement dans une compétition qui regroupe des équipes des anciennes universités impériales[51].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à l'université
[modifier | modifier le code]Enseignants
[modifier | modifier le code]L’université a compté dans son corps enseignant plusieurs conseillers étrangers dans ses premières années de fonctionnement comme William Smith Clark ou William Penn Brooks[4].
Dans le domaine scientifique, le prix Nobel de chimie 2010 Akira Suzuki y a enseigné après y avoir été étudiant ; cinq enseignants de l’université se sont par ailleurs vu décerner le titre de personnalités d'intérêt culturel par le gouvernement japonais, et deux autres celui de l’Ordre de la Culture[52].
Étudiants
[modifier | modifier le code]L’université compte dans le domaine scientifique plusieurs personnalités parmi ses anciens étudiants : Le spationaute Mamoru Mohri y a étudié, tout comme le prix Nobel de chimie 2010 Akira Suzuki, ou encore le premier chirurgien japonais à effectuer une greffe cardiaque, Juro Wada[53].
Dans le domaine des arts, des étudiants ont reçu le prix Akutagawa, dont Yoshinori Yagi en 1944[54], Yuriko Katō en 1982[55], ou Akiko Akazome en 2010[56].
En 2011, 6 des 722 parlementaires japonais sont issus de l’université, ce qui place l'établissement à la 16e place au niveau national[57].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La Kaitakushi est au centre de la crise politique de 1881 qui éclate après que la presse a révélé des irrégularités dans la vente de terrain public par celle-ci. Une partie du gouvernement d’Itō Hirobumi est ainsi poussé à la démission.
- Les deux premières universités impériales ouvrent à Tokyo en 1877 et à Kyoto en 1897, et en 1900 est proposée au gouvernement par la diète japonaise l’ouverture de deux autres établissements de ce type dans la région de Tōhoku et sur l’île de Kyūshū.
Références
[modifier | modifier le code]- Office of International Affairs juillet 2011, p. 9.
- Office of International Affairs décembre 2011, p. 30.
- (en) Akemi Nakamura, « Japan's last frontier took time to tame, cultivate image », The Japan Times, 8 juillet 2008, consulté le .
- Irish 2009, p. 169.
- Irish 2009, p. 170.
- Irish 2009, p. 177.
- Irish 2009, p. 175.
- Irish 2009, p. 172.
- Irish 2009, p. 171.
- Irish 2009, p. 179.
- Irish 2009, p. 180.
- Office of International Affairs décembre 2011, p. 6.
- Irish 2009, p. 302-304.
- (en) Sawa Takamitsu, « Higher education is worse since policy switch in 1991 », The Japan Times, , consulté le .
- (en) Eriko Arita, « U.S.-style law schools to offer practical approach », The Japan Times, , consulté le .
- Office of International Affairs décembre 2011, p. 7.
- (ja)
歴史 校長 ・学長 ・総長 , Université de Hokkaidō, consulté le . - (ja)
学部 ・大学院 ・センター等 , Université de Hokkaidō, consulté sur www.hokudai.ac.jp le 4 octobre 2012. - Office of International Affairs décembre 2011, p. 29.
- (en) History of the Hokkaido University Medical Faculty, Faculté de médecine de l'université d'Hokkaidō, consulté sur www.med.hokudai.ac.jp le 3 octobre 2012.
- Office of International Affairs décembre 2011, p. 28.
- Office of International Affairs juillet 2011, p. 2.
- (ja)
所蔵 コレクション, Musée de l'université de Hokkaidō, consulté sur www.museum.hokudai.ac.jp le 3 octobre 2012. - (en) The Concept of The Hokkaido University Museum, Musée de l'université de Hokkaidō, consulté sur www.museum.hokudai.ac.jp le 3 octobre 2012.
- Irish 2009, p. 174.
- (en) Botanic Garden, Japan Guide, consulté sur www.japan-guide.com le 3 octobre 2012.
- Office of International Affairs janvier 2012, p. 11.
- Office of International Affairs janvier 2012, p. 12.
- (ja) «
大 企業 就職 率 大学 ランキング », dans Weekly Economist, consulté sur www2.ttcn.ne.jp le 1er octobre 2012. - Office of International Affairs décembre 2011, p. 46.
- Office of International Affairs décembre 2011, p. 49.
- Office of International Affairs décembre 2011, p. 42.
- Office of International Affairs décembre 2011, p. 43.
- Office of International Affairs janvier 2012, p. 16.
- Office of International Affairs décembre 2011, p. 39.
- Office of International Affairs décembre 2011, p. 41.
- Office of International Affairs décembre 2011, p. 58.
- Office of International Affairs décembre 2011, p. 53.
- (ja) 2009
年 国内 大学 別 特許 公開 件数 , Bureau japonais des brevets, 8 décembre 2010, consulté sur www.jpo.go.jp le 25 septembre 2011. - (en) Academic Ranking of World Universities : Hokkaido University, consulté sur www.arwu.org le 7 octobre 2012.
- (en) QS Topuniversities, Tohoku University, consulté sur www.topuniversities.com le 7 octobre 2012.
- (en) « Thomson Reuters announces ranking of top 20 Japanese research institutions for all fields 1999-2009 », Thomson Reuters, consulté sur science.thomsonreuters.com le 7 octobre 2012.
- Office of International Affairs décembre 2011, p. 59.
- Office of International Affairs décembre 2011, p. 61.
- Office of International Affairs décembre 2011, p. 60.
- (ja)
古川 俊 実 , « ダブリンで「校歌 」を聞 きました », dans朝日新聞 社友 no 21, consulté sur www.hokudai.ac.jp le 6 octobre 2012. - (ja)
白浜 憲一 , « 「都 ぞ弥生 」百 年 を祝 し、次世代 に歌 い繋 ぎその精神 を敷衍 しよう! », Hokkaido University Federation of Alumni Association, consulté sur www.hokudai.ac.jp le 7 octobre 2012. - (ja)
北海道大学 出版 会 について, Presses de l'Université de Hokkaidō, consulté sur hup.gr.jp le 5 octobre 2012. - (ja)
北大 祭 について, Hokkaido University Festival Staff, consulté sur hokudaisai.com le 7 octobre 2012. - Office of International Affairs juillet 2011, p. 22-23.
- (ja)
全国 七 大学 総合 体育 大会 (七 大戦 ), Gakuyu-kai tai ikubu, consulté sur www.taiikubu.org.tohoku.ac.jp le 7 octobre 2012. - Office of International Affairs décembre 2011, p. 11.
- (en) « Obituary: Juro Wada », dans The Japan Times, 16 février 2011, consulté sur www.japantimes.co.jp le 3 octobre 2012.
- (ja) «
文学 の求道 者 八木 義徳 », dans Asahi Shimbun, édition Hokkaidō, 3 février 2012, consulté sur mytown.asahi.com le 4 octobre 2012. - (ja)
北海道大学 出身 の小説 家 ・文筆 家 ,有名人 の出身 大学 ランキング, consulté sur univranking.schoolbus.jp le 4 octobre 2012. - Cécile Sakai, « Au croisement des écritures féminines et de la littérature monde dans le Japon contemporain : inventions et apories », 4e Congrès du Réseau Asie & Pacifique, , p. 7 (lire en ligne).
- (ja)
政治 家 出身 大学 ランキング,有名人 の出身 大学 ランキング, consulté sur univranking.schoolbus.jp le 13 mai 2011.
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Histoire : Collège d'agriculture de Sapporo, William S. Clark, Universités impériales du Japon
- Implantations : Sapporo, Hakodate
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Hokkaido University GuideBook 2012, Sapporo, Office of International Affairs, , 65 p. (lire en ligne)
- (en) A Brief Sketch of Hokkaido University, Sapporo, Office of International Affairs, , 29 p. (lire en ligne)
- (en) Hokkaido University Handbook, Sapporo, Office of International Affairs, , 22 p. (présentation en ligne)
- (en) Ann B. Irish, Hokkaido : A History of Ethnic Transition and Development on Japan's Northern Island, McFarland & Co, , 368 p. (ISBN 978-0-7864-4449-6, lire en ligne)