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Jeune étudiant parisien de 24 ans en Master d’Histoire à Paris IV et en Master de Ressources Humaines à l’INSEEC.
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Derniers commentaires

  • 4 votes
    Par Mancioday (xxx.xxx.xxx.37) 15 avril 16:36
    Mancioday

    @Kalki

    Les conclusions tirées dans cet article sont le reflet de lectures d’analyses journalistiques. Elles sont partagées par un grand nombre d’observateur du monde politique.

    Bien sûr que la Veme république survivra à Sarkozy, là n’est pas la question. On ne peut changer les choses qu’en les dénonçant et en faisant prendre conscience aux citoyens, des dérives de sa politique.

    Le problème de fond ne sera résolu que par un changement de cap en 2012…

  • 0 vote
    Par Mancioday (xxx.xxx.xxx.96) 8 janvier 01:25
    Mancioday

    Je vous remercie, ça me touche. J’espère que l’on aura prochainement l’occasion de faire une interview pour raconter certains épisodes de votre carrière. Espérant egalement que vous nous ferez partagez votre vision du monde politique actuel.

    Cordialement

  • 1 vote
    Par Mancioday (xxx.xxx.xxx.96) 8 janvier 01:16
    Mancioday
     
    Il ne reste qu’à applaudir des deux mains après un tel billet. Belle analyse qui mériterait sans doute un article.
     
    J’ai bien aimé ce que vous avez dit sur les personnes altruistes qui se sentent moins enclines à accepter un poste de leadership. Je ne sais pas si vous avez lu Christope Dejours et son livre "Souffrances en France", il étudie les raisons pour lesquelles, les gens acceptent de souffrir au travail ou bien acceptent de participer ay système pour au final, faire subir la même chose à d’autres gens. Bon j’ai raccourci sa thèse de manière très simpliste et caricaturale mais c’est un ouvrage essentiel. Votre analyse me rappelle bon nombre d’enseignements que j’ai retiré de ce livre.
     
    Je vais tacher de pratiquer votre exercice de relativisation ;-)
     
    Et enfin tout à fait d’accord avec votre proposition de sanction concernant les hommes politiques ayant bafoué la confiance du peuple.
  • 0 vote
    Par Mancioday (xxx.xxx.xxx.96) 8 janvier 00:16
    Mancioday

    Merci. Il y a un coffret MK2 qui regroupe tout le cinéma expressioniste de Lang. Comme le disait Pluto, c’est sa meilleure période. Je vous le conseille donc ;-)

  • 0 vote
    Par Mancioday (xxx.xxx.xxx.96) 8 janvier 00:13
    Mancioday
    Comme prévu, je vous copie/colle mon étude des Nibelungen. Alors par contre, je vous préviens. Je l’ai fait dans le cadre d’une étude comparative avec la série télévisée "Heimat" d’Edgar Reitz. Je tentais de montrer son influence langienne...



    Un autre film est plus marquant dans le cadre de cette étude comparative. C’est "Die Nibelungen", ("Les Nibelungen") sortit en 1924. Lang alors produit par la Decla-Bioscop voit la firme se faire absorber par l’Universum Film AG dont Erich Pommer prend la tête. Cet ancien producteur de Lang à la Decla devenu son nouveau producteur à l’UFA, va lui donner les moyens de réaliser de grands films. L’Allemagne à genoux après la première guerre mondiale voit dans son Cinéma, la gloire principale de la nation. "Die Nibelungen" répond à une attente d’un peuple allemand dont l’honneur a été mis à mal, tout comme "Heimat" répond à une société allemande en pleine crise identitaire. Le film de Lang est d’ailleurs dédié « au peuple allemand  », tout comme "Heimat" qui dans son préambule à chaque épisode, laisse apparaître, une énorme stèle aux accents, là aussi médiévaux, sur lequel est gravé « Made in Germany  » ; ici aussi, le destinataire est clairement désigné. Stresemann tout comme Ludendorff ont parrainé le film de Lang. Dans le DVD, de l’édition MK2 des "Die Nibelungen", ("Les Nibelungen") dernièrement sortit, une allemande qui a assisté à la projection du film en 1924, raconte ses impressions et elle lâche à un moment : « Nous avions besoin de héros après l’humiliation subie après la première guerre mondiale  ». Même si l’idée n’est pas nouvelle, elle est lourde de sens quand on repense au caractère messianique qu’Hitler s’est donné. Ce à quoi, Berthold Brecht répond comme un écho : « Malheur au peuple, qui a besoin d’un héros ! ».
     
     
    Le film est un diptyque, la première partie est consacrée à Siegfried qui souhaite épouser la princesse Kriemhield. Sur le chemin qui la mène à elle, il triomphe d’un dragon (en se baignant dans son sang, il devient invincible), il devient maître du trésor des Nibelungen et enfin débarque à Worns. Le roi Gunther, lui demande alors certains services avant de lui octroyer, la main de sa sœur. Siegfried est le parangon de toutes les vertus chevaleresques, il est fort, svelte, de type nordique. Mais l’épouse du roi Gunther, pousse ce dernier à tuer, Siegfried, en lui faisant croire qu’il a pris sa virginité. Siegfried est alors tué naïvement par le fidèle chevalier Hagen de Troneje alors qu’il croit participer à une course à pied. Il reçoit un javelot pendant qu’il est en train de boire de l’eau. Cette image mythique a souvent été assimilée, au "coup de poignard dans le dos" dénoncé par le peuple allemand après le traité de Versailles du 28 juin 1919.
     
     
    Kriemhield jure alors de se venger, c’est le thème du second chapitre. Il est intéressant de noter que Lang a voulu humaniser Siegfried. Ce héros germanique qui rassemble toutes les qualités guerrières et morales est aussi dépeint par Lang, non sans ironie, comme une personne assez crédule. C’est le film qui symbolise peut-être le plus l’Allemagne, son histoire, ses valeurs, durant cette époque Weimarienne. Et il assez intéressant de relever, que les deux films commencent par une scène de forge. L’ouverture d’ "Heimat" se fait par un Paul qui déambule dans le village avant d’arriver à la maison paternelle. Il croise alors son père et sans un mot, il prend un marteau et l’aide à la réalisation d’une roue d’un chariot. Dans "Die Nibelungen", Siegfried commence par se forger une épée devant son ancien maître forgeron, qui devant tant de virtuosité, déclare qu’il n’a plus rien à lui apprendre. C’est donc par une scène typiquement germanique, inscrite dans l’inconscient collectif qu’Edgar Reitz a choisi de débuter sa "Deutsche Chronik".
     
     
    La vengeance de Kriemhild dans la seconde partie a pour thématique la soif de vengeance de l’épouse de Siegfried. Ce second volet a encore plus d’impact historique que le premier, car il est encore une fois un bon révélateur historique et fait preuve d’un étonnant caractère prophétique. En effet, la haine, la violence, le désir de vengeance face aux violences subies sont autant d’élément qui amènent au fanatisme de Kriemhild et à la fin du film à l’anéantissement général. On serait donc tenté de dire, que Kriemhild, c’est l’Allemagne nazie personnifiée. D’ailleurs sur le plan personnel, j’ai depuis mon adolescence associé ce personnage au "nazisme". J’avais reçu à cette époque, un livre d’Histoire sur l’Europe dans l’entre deux guerres et un chapitre était consacré au nationalisme. Au milieu, des affiches nazies de l’époque weimarienne, se tenait en plein milieu, Margarete Schön, interprète de Kriemhild avec son épée, les yeux débordant de rancœur, prêt à tuer Hagen, l’assassin de Siegfried .C’est bien plus tard, que j’ai vu le film et que j’ai compris les raisons de sa présence. Mais rien que le fait d’avoir associé pleinement ce personnage dans un livre pour parler du nazisme, prouve bien l’impact historique, que ce film a, même encore aujourd’hui. Beaucoup d’historiens du cinéma ont d’ailleurs également assimilé, la destruction par le feu du Palais d’Attila, à l’incendie du Reichstag. D’ailleurs les nazis ont compris le message que pouvait cacher, " Kriemhilds Rache, Die", c’est la raison pour laquelle, il sera interdit de diffusion. Par contre le 1er volet, proche sur certains coté d’ "Olympia" dans son exaltation de l’être aryen voir de l’homme tout simplement, son développement, sa volonté de triompher des événements, est traité comme un exemple. Après l’arrivée d’Hitler au pouvoir le 30 Janvier 1933. Goebbels avait convoqué les hauts dignitaires du cinéma allemand et cite d’ailleurs "Die Nibelungen" : « On voit dans ce film, un destin qui n’a pas été tiré de notre époque mais qui est si moderne, si proche de notre temps, si actuel, qu’il a bouleversé intérieurement, les combattants du national socialisme  ». 
     

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