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Gazette des Armes n°457 octobre 2013 - Page 30 - 31 - Gazette des Armes n°457 octobre 2013 - Gazette des Armes - armes et défense - autres - Loisirs - 1001mags - Magazines en PDF à 1 € et GRATUITS !
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Gazette des Armes n°457 octobre 2013
Gazette des Armes n°457 octobre 2013
  • Prix facial : 8,80 €

  • Parution : n°457 de octobre 2013

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Régi'Arm

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 84

  • Taille du fichier PDF : 139 Mo

  • Dans ce numéro : les fusils automatiques modèles 1917 et 1918.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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Gros plan sur le décor du canon à hauteur du bassinet. Les trois Consuls : Bonaparte, Cambacérès et Lebrun au Palais du Luxembourg le 25 décembre 1799. (Huile deL.C. Couder). 30 Gazette des armes n°457 Ainsi la partie pontet, par ailleurs en forme de semi-charolaise, est elle très arrondie, notablement rejetée vers l’avant avec, à ce niveau, un double renforcement en forme de deux languettes superposées à sa partie inférieure. Elle se prolonge vers l’avant en profil d’urne à l’antique sur colonnette et, à l’arrière, s’étend de façon rectiligne de coupe arrondie à la base jusqu’à environ 1 centimètre du bourrelet de la poignée de crosse de la monture. Cette partie arrière ne présente aucun décor. La calotte est de la plus grande simplicité. De coupe ovale à bords francs, elle s’étage avec décrochement sur deux niveaux. Le premier, en haut, épouse étroitement le profil du bourrelet de la crosse et le second, après amenuisement symétrique en taille douce, se conclu à la base en table totalement plate et sans le moindre décor. L’ensemble représente environ un centimètre d’épaisseur. Il en est autrement du bracelet portebaguette à l’avant de l’arme. Long de 7 centimètres, il est en effet travaillé en ronde bosse sur toute sa longueur, de l’avant vers l’arrière, de cannelures alternant avec deux motifs taillés « en diamant » puis, après décrochement, d’un dôme lui-même prolongé d’une motif en forme d’urne antique se concluant, après nouveau décrochement, par deux cornes latérales entre lesquelles prend place un petit cercle. La monture Vue d’ensemble sur le dessus du canon et son décor. Elle est en noyer de qualité recherchée comme il convient pour ce type d’arme, d’un bon fil et ayant visiblement été l’objet d’un travail aussi rigoureux qu’attentif. Par ailleurs, l’absence de traces de coup ainsi que la fraîcheur des angles saillants attestent d’un faible usage de l’arme en service et exclut à priori les rudes conditions de service en campagne Décor du canon à hauteur du tonnerre. Noter le cran de visée.
Gros plan sur la base de la poignée, son bourrelet caractéristique et la calotte. à l’époque que l’on retrouve souvent sur des pièces similaires. Ces considérations ouvrent de nombreuses hypothèses dont la plus probable pourrait se rapporter à la possession par un officier en service en garnison à la fin de l’Empire ou encore à un officier d’administration à moins qu’il ne s’agisse plus prosaïquement d’un opulent bourgeois, officier d’une quelconque « Garde Nationale » locale, parisienne sans doute, et dont l’expérience au feu n’a jamais à l’époque excédé les enceintes des « Cafés du Commerce » voire d’autres établissements moins avouables mais autrement plus plaisants, hélas disparus de nos jours… Son profil, avec la crosse fortement pentue, n’est pas sans rappeler celui des pistolets pour officiers généraux du modèle An XII ainsi que celui de nombreuses armes d’honneur ou de récompense décernées aux combattants méritants à la même époque. Toutes ou presque à ce moment là étaient produites par les ateliers de Boutet et portaient sa « griffe ». Ils sont toutefois toujours notablement plus longs. Elle est, comme on l’a dit plus haut, de type long et enveloppant jusqu’à l’extrémité du canon dont elle épouse étroitement la partie inférieure de la bouche sans toutefois présenter à ce niveau une bague métallique de renfort, en fer ou en laiton, tenant en sorte lieu d’embouchoir rudimentaire comme cela était anciennement le cas sur les lointains modèles antérieurs de 1733/34 ainsi que d’autres modèles propres à la Maison du Roi ou aux Carabiniers jusqu’à la fin du règne de Louis XV (1715-1774). La crosse proprement dite présente à la base un important bourrelet épousant étroitement, comme on l’a signalé plus haut, la partie supérieure de la calotte. Un peu au dessus, après un bref espace uni, elle est finement quadrillée jusqu’au niveau arrière de la platine où ce décor se termine en festons alternés. Vers l’avant de la monture, on remarque le passage des goupilles destinées à la fixation d’ensemble du canon et de la bague portebaguette. Cette dernière, en fanon de baleine et longue de 15 centimètres, comporte un embout en corne, ce qui est assez inhabituel alors que, dans cette configuration, cet accessoire est toujours en cuivre, en laiton, en fer et parfois en argent… Enfin, le fonctionnement des mécanismes demeure encore bien vif et l’ensemble, avec sans doute une légère mise en condition préa-lable, semble quasiment en état de tir, phénomène plutôt rare pour d’aussi anciennes pièces et qui ne fait que témoigner de l’extrême qualité des fabrications de l’époque. Conclusion FICHE TECHNIQUE Longueur totale de l’arme 5 centimètres Longueur des canons (hors queues de culasse) 14 centimètres Longueur des queues de culasse 3,5 centimètres Longueur des platines 9 centimètres Largeur maxima des platines (entre chien et 2,5 centimètres bassinet) Canon octogonal rayé (rayures « cheveux »). Calibre 14 millimètres Garnitures en fer Monture en noyer à fût long Assemblage par goupilles Longueur de la baguette 15 centimètres Poids de chaque arme environ 0,9kg Toujours de grande qualité, confinant parfois à la pièce de luxe voire à l’objet d’art et issues des meilleures entreprises armurières de l’époque, à commencer par Versailles et les ateliers de Nicolas Boutet, ces belles armes sont, paradoxalement, relativement fréquentes sur les « marchés ». Ce phénomène connaît cependant une explication plutôt simple et qui tient en deux considérations. La première procède de leur esthétique qui en fait des objets que l’on peut se plaire à exposer pour le simple plaisir. La seconde découle de l’environnement politique et social des pièces, et là il pourrait y avoir beaucoup à exposer comme on l’a dit plus haut. Il n’en reste pas moins que les fabrications de cet agréable type d’arme furent nombreuses et connurent divers types. Ils furent en fait nombreux et leurs diverses versions, mais toutes de profil militaire, ce qui, somme toute, restait leur finalité. Gros plan sur la base plate de la calotte. La Gazette des armes n°457 31



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