Gros plan sur le décor du canon à hauteur du bassinet. Les trois Consuls : Bonaparte, Cambacérès et Lebrun au Palais du Luxembourg le 25 décembre 1799. (Huile deL.C. Couder). 30 Gazette des armes n°457 Ainsi la partie pontet, par ailleurs en forme de semi-charolaise, est elle très arrondie, notablement rejetée vers l’avant avec, à ce niveau, un double renforcement en forme de deux languettes superposées à sa partie inférieure. Elle se prolonge vers l’avant en profil d’urne à l’antique sur colonnette et, à l’arrière, s’étend de façon rectiligne de coupe arrondie à la base jusqu’à environ 1 centimètre du bourrelet de la poignée de crosse de la monture. Cette partie arrière ne présente aucun décor. La calotte est de la plus grande simplicité. De coupe ovale à bords francs, elle s’étage avec décrochement sur deux niveaux. Le premier, en haut, épouse étroitement le profil du bourrelet de la crosse et le second, après amenuisement symétrique en taille douce, se conclu à la base en table totalement plate et sans le moindre décor. L’ensemble représente environ un centimètre d’épaisseur. Il en est autrement du bracelet portebaguette à l’avant de l’arme. Long de 7 centimètres, il est en effet travaillé en ronde bosse sur toute sa longueur, de l’avant vers l’arrière, de cannelures alternant avec deux motifs taillés « en diamant » puis, après décrochement, d’un dôme lui-même prolongé d’une motif en forme d’urne antique se concluant, après nouveau décrochement, par deux cornes latérales entre lesquelles prend place un petit cercle. La monture Vue d’ensemble sur le dessus du canon et son décor. Elle est en noyer de qualité recherchée comme il convient pour ce type d’arme, d’un bon fil et ayant visiblement été l’objet d’un travail aussi rigoureux qu’attentif. Par ailleurs, l’absence de traces de coup ainsi que la fraîcheur des angles saillants attestent d’un faible usage de l’arme en service et exclut à priori les rudes conditions de service en campagne Décor du canon à hauteur du tonnerre. Noter le cran de visée. |