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Gazette des Armes n°457 octobre 2013 - Page 44 - 45 - Gazette des Armes n°457 octobre 2013 - Gazette des Armes - armes et défense - autres - Loisirs - 1001mags - Magazines en PDF à 1 € et GRATUITS !
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Gazette des Armes n°457 octobre 2013
Gazette des Armes n°457 octobre 2013
  • Prix facial : 8,80 €

  • Parution : n°457 de octobre 2013

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Régi'Arm

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 84

  • Taille du fichier PDF : 139 Mo

  • Dans ce numéro : les fusils automatiques modèles 1917 et 1918.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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Étui allemand pour pistolet-signaleur. Une baguette en acier terminée par un gros tire-chiffons cylindrique est fixée à la face avant de l’étui. En fin de guerre, ces étuis seront souvent réalisés en cuir ersatz ou en carton vernis. Lance-fusées modèle Heer fabriqué par Erma en 1937. A cette époque le nom du fabricant est encore mentionné en clair. Poinçons d’épreuve « aigles à ailes tombantes » du lancefusées Erma 1937. 44 Gazette des armes n°457 Un nouveau signaleur pour la Reichswehr Sous la République de Weimar, la Reichswehr continua à employer le Hebel, mais décida d’en réduire l’encombrement en raccourcissant son canon, dont la longueur était injustifiée. Si les Hebel raccourcis étaient devenus plus maniables, ils restaient néanmoins très lourds du fait de leur construction toute en acier. En 1926, la société Walther, déjà bien connue pour les carabines de tir et les pistolets de défense qu’elle produisait, déposa le brevet d’un pistolet de signalisation, qui fut adopté par la Reichswehr sous le nom de « modell Heer » (modèle armée) 1926. Très belle pièce de mécanique aux lignes plus élégantes que celles du Hebel, le modèle 26 armée, long de 32 cm et pesant 1,4 kg restait toutefois un objet fort encombrant. Vers 1930, il fut décidé de raccourcir les canons des pistolets 1926 modèle Heer en service, afin de porter la longueur totale de l’arme à 247 mm. Bien que nettement moins encombrant, le modèle 1926, ainsi raccourci pesait encore 1,325 kg : une masse admissible dans le contexte de la guerre de positions, telle qu’elle s’était pratiquée dans les tranchées entre 1914 et 1918 mais inadaptée au nouveau concept de « guerre-éclair » (Blitzkrieg), que les penseurs de la Reichswehr commençaient à développer à cette époque. Le haut commandement allemand imaginait en effet un nouveau type de conflit dans lequel la stratégie serait basée sur l’offensive brutale, menée par des troupes de choc et des divisions blindées, soutenues par des frappes aériennes. Pour ce type de guerre de mouvement, les équipement lourds étaient inadaptés, aussi fut-il demandé à Walther d’étudier un pistolet-signaleur léger, fabriqué en alliage d’aluminium. L’emploi d’un alliage d’aluminium permettait de faire Lance-fusées type Heer en zinc fabriqué par Ema (code ayf) en 1943, à pontet en acier embouti. (Photo : HermannHistorica-vente N°49) Marquage « Zink 4 » sur un pistolet en zinc fabriqué par Erma (code ayf) en 1943. passer le poids du pistolet signaleur en dessous du kilo (730 g exactement). Ce nouveau modèle est par ailleurs doté d’un pontet large qui facilitait son emploi avec une main gantée. Les douilles des cartouches de signalisation, jadis en laiton et en carton furent également remplacées par des douilles en aluminium, ne risquant plus de gonfler l’humidité. Cette version fut adoptée en 1934 sous l’appellation de « modell 34 Heer » (ou LP 34, les initiales LP étant celles de Leuchtpistole : pistolet éclairant). 1934, c’est aussi l’année où Hitler rétablit le service militaire et où la Reichswehr, l’armée de métier de 100.000 hommes, imposées à l’Allemagne par le traité de Versailles est remplacée par une armée nationale de 600.000 hommes, ayant largement recours à la conscription : la Wehrmacht (Force armée). Cette une nouvelle armée comporte trois composantes : - l’armée de terre (Heer), - la marine (Kriegsmarine), - l’armée de l’air (Luftwaffe). Initialement conçu pour l’usage de l’armée de terre, le nouveau pistolet prend l’appellation de « Modell Heer » (modèle armée de terre). Outre Walther, deux autres fabricants sont également désignés pour le fabriquer : - la société ERMA implantée à Erfurt, - la société Berlin-Lübecker Maschinenfabrik (BLM) installée à Lubeck. Les identités des fabricants, tout d’abord mentionnées en clair sur les carcasses seront par la suite remplacées par des codes destinés à dissimuler aux services de renseignement ennemis les sites sur lesquels sont produits ces matériels.(respectivement : ac pour Walther, ayf pour Erma et S/237 pour BLM) Au cours de la guerre, le modèle 1934 sera légèrement modifié, son chien deviendra plus étroit et il sera doté d’un indicateur de chargement : une petite pièce de métal faisant saillie à l’arrière de la carcasse lorsqu’une cartouche est engagée dans la chambre. Cette disposition très pratique permettait à l’utilisateur de s’assurer même dans l’obscurité que son pistolet-signaleur était bien chargé. De même, pour faciliter l’emploi de ce matériel de signalisation dans l’obscurité, un code reposant sur le crantage de bourrelets permettait d’identifier au toucher le type de fusée que contenait chaque cartouche. A partir de 1943, le levier de verrouillage du canon ne sera plus réalisé en aluminium mais en tôle emboutie. Dès les premiers combats de la seconde guerre mondiale, le pistolet-signaleur modèle
Heer 34 se révéla robuste et commode d’emploi, c’est à dire : merveilleusement adapté aux besoins des hommes de terrain. Au cours de le guerre, il fut construit à des centaines de milliers d’exemplaires par les trois fabricants déjà mentionnés. Après la guerre, ces anciens pistolets-signaleurs de la Wehrmacht furent immédiatement remis en service dans beaucoup de pays, dont la France où la marine nationale les employa à la passerelle de ses bâtiments jusqu’aux dernières années du vingtième siècle. Des pistolets signaleurs pour la Kriegsmarine et la Luftwaffe Les signaleurs de la Kriegsmarine. Bien avant la première guerre mondiale, la marine impériale allemande avait été dotée de pistolets lance-fusées à canon et carcasse de bronze, métal résistant à le corrosion marine qu’il n’était plus question après la première guerre mondiale d’employer en quantité pour la fabrication de matériel militaire. Par bonheur, les métallurgistes allemands possédaient une parfaite maîtrise de la fabrication des aciers inoxydables aussi la firme Walther livra-t-elle à la Kriegsmarine dès 1930 des pistolets-signaleurs réalisés dans ce métal. Ces armes d’aspect luxueux sont désignées par les initiales SL (Stern Leuchtpistole : pistolets-signaleurs à étoile, appellation traditionnelle de ce matériel dans la marine). Les Walther en acier inoxydable constituent le summum de la qualité en matière de pistolet de signalisation Un modèle à deux canons, baptisé « SLD » (D= Doppellauf : double canon) fut également mis en service. Ces pistolets absolument splendides, sont aujourd’hui très recherchés par le collectionneurs. Si l’acier était abondant en Allemagne, le chrome, le nickel et les autres métaux entrant dans la composition de l’acier inoxydable devaient être importés de l’étranger. Walther dut donc rapidement réaliser une version des SL et SLD en alliage d’aluminium. L’encombrement et le poids important des gros signaleurs de marine en inox ou en alliage léger ne représentait pas un problème, tant que ces engins restaient disposés à la passerelle des navires Lance-fusées Walther en acier inoxydable de fabrication Walther pour la Kriegsmarine. Ce modèle existe en deux versions : à canon simple appleée SL (que l’on voit ici) et une autre à canon double (SLd). et n’avaient pas besoin d’être transportés sur le terrain comme les signaleurs de l’armée de terre. Pour les emplois exigeant plus de mobilité (compagnies de débarquement, équipes de prise, etc.), ainsi que pour l’équipement de ses embarcations de sauvetage, la Kriegsmarine fit tout simplement l’acquisition de modèles Heer plus compacts et plus légers, sur lesquels elle se contenta d’apposer son poinçons de propriété. Les signaleurs de la marine tiraient des cartouches de signalisation de même calibre que les signaleurs de l’armée de terre, mais un modèle de cartouche doté d’un corps plus long (103 mm) fut développé pour la Kriegsmarine, afin d’augmenter la charge propulsive et l’altitude de projection de la composition éclairante pour améliorer la visibilité des signaux sur mer. Les signaleurs de la Luftwaffe. Dès les premières années de l’aviation militaire, il était apparu aux aviateurs que le pistolet-signaleur pouvait constituer un moyen de communication intéressant entre un aéronef et le sol à cette époque où il n’existait pas encore de radio à bord des avions. Il était donc courant à la fin de la première guerre mondiale de voir une longue rangée de signalisation rangées dans une série d’alvéoles fixées à l’extérieur du fuselage des avions d’observation allemands, afin de leur permettre de communiquer aux batteries d’artillerie à terre les éléments de réglage des tirs dont les aviateurs observaient les effets.. Superbe pistolet SLd à canon juxtaposé en duraluminum, qui remplaça les modèles en acier inoxydable en milieu de guerre. (Avec l’aimable autorisation de la société Esistoire) Marquage de la Kriegsmarine sur un lance-fusées en inox fabriqué en 1941 par l’usine Walther (ac 41). En 1942 est adopté le LP 42, de fabrication économique et rapide (pièces en métal embouti soudées ou rivetées) Vue du chien composée d’un assemblage de lamelles de métal d’un LP 42. Aviateur chargeant son lance-fusées de type Heer au cours des opérations en Afrique du Nord. (D.R.)



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