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Cannes 2024 : «Parthenope» de Paolo Sorrentino, palace, ton univers impitoyable – Libération
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Cannes 2024 : «Parthenope» de Paolo Sorrentino, palace, ton univers impitoyable

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Le cinéaste italien revient pour la septième fois en compétition avec une énorme machinerie sur la vie des riches et puissants, à l’esthétique de publicité et cofinancée par un grand couturier, nous gavant à l’idée que les nantis aussi ont une âme.
par Didier Péron
publié le 22 mai 2024 à 18h37

Au Festival de Cannes, si tu as payé les vêtements que tu portes, c’est que tu as raté ta vie. C’est un peu la leçon de morale en forme de mise à jour locale du fameux adage de notre penseur pub cramé aux UV Séguéla et d’autant plus et mieux que ce mercredi 22 mai voyait la montée des marches du casting du film d’Artus, Un p’tit truc en plus, dont on a pu suivre les différents épisodes préparatoires plus ou moins contrariants, le comédien et réalisateur annonçant qu’aucune marque n’avait souhaité leur prêter de vêtements. Le public a le droit de savoir qu’à un certain niveau de notoriété ou de visibilité, il n’est pas rare de porter des pièces de haute couture qui ne vous appartiennent pas et même que la marque vous donne de l’argent pour servir ainsi de cintre en chair et en os archiphotographié. Ce sont des petits privilèges qu’il est bien difficile de refuser.

On y pense tout le temps pendant la projection de Parthenope parce que cofinancé par une grande marque de luxe (Saint Laurent Productions), on voit bien que la fonction costume de la fiction vient de franchir un cap

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