(Translated by https://www.hiragana.jp/)
textes rares - Témoignages sur le monde de l'édition du XVe au XIXe siècle, textes et images / Philosophie française du XIXe siècle / Histoire de l'éducation au XIXe siècle

Boutan, Jean (1827-1880), membre de l’École française d’Athènes

Le séjour de deux ans à l’École d’Athènes, de 1854 à 1856, constitue une sorte de parenthèse enchanteresse dans la carrière de Jean Boutan, normalien, agrégé des lettres, carrière essentiellement consacrée à l’enseignement de la rhétorique dans un lycée de province.

Continuer la lecture de « Boutan, Jean (1827-1880), membre de l’École française d’Athènes »

Lagrave, Pierre (1752-1828), de l’enseignement des mathématiques au provisorat

Pierre Lagrange fait partie de cette centaine d’enseignants amenés à quitter leurs carrières scientifiques ou littéraires pour assumer ces nouvelles fonctions d’autorité [provisorat ; censorat] pensées comme définitivement nécessaires pour encadrer fermement les lycées d’inspiration napoléonienne.

Continuer la lecture de « Lagrave, Pierre (1752-1828), de l’enseignement des mathématiques au provisorat »

Ribout, Jean (1799-1854), professeur de lettres à Paris au lycée Louis-le-Grand

Plus encore que le statut d’ancien élève de l’École normale, ou même la double agrégation [grammaire et lettres], le fait d’être, à l’origine, ancien élève de Louis-le-Grand facilite la nomination, en fin de carrière, vers le prestigieux établissement parisien.

Continuer la lecture de « Ribout, Jean (1799-1854), professeur de lettres à Paris au lycée Louis-le-Grand »

Charles Gouraud (1823-1876), distingué par l’Académie des Sciences morales et politiques

Essayiste au talent multiple, philosophe diplômé, pourfendeur de 1848, partisan du protectionnisme économique, auteur de nombreux ouvrages sur des pays européens, tenté par le roman, et même le théâtre, Charles Gouraud, volontiers moralisateur, mérite peut-être l’épithète d’ « auteur injustement oublié ».

Continuer la lecture de « Charles Gouraud (1823-1876), distingué par l’Académie des Sciences morales et politiques »

Drevet, A. (1776-1846), censeur des études pendant un quart de siècle à Henri-IV

A. Drevet poursuit sans encombre, dans la capitale, sa carrière d’enseignant et surtout de censeur des études, sous les différents régimes qui se succèdent : République, Empire, Restauration. Obtient même de surcroît une sorte de sinécure en devenant en 1814 un des conservateurs de la Bibliothèque de Sainte-Geneviève.

Continuer la lecture de « Drevet, A. (1776-1846), censeur des études pendant un quart de siècle à Henri-IV »

Boegert, Jean Baptiste (1793-1831), directeur de la « petite Sorbonne » de Molsheim.

Formé à Paris, au Séminaire de Saint-Sulpice, professeur de philosophie au collège royal de Strasbourg, l’abbé Jean Baptiste Boegert est choisi par l’évêque pour être le premier directeur de l’École des Hautes études théologiques créé en 1827.

Continuer la lecture de « Boegert, Jean Baptiste (1793-1831), directeur de la « petite Sorbonne » de Molsheim. »

Dumaige, Louis (1810-1864), un passage classique des fonctions d’enseignement à la plus haute fonction d’autorité, l’Inspection générale

Recteur d’académies départementales entre 1850 et 1854, Louis Dumaige, ancien élève de l’École normale [1827], agrégé des lettres [1830] est promu dans les fonctions d’Inspecteur général de l’enseignement secondaire [1863].

Continuer la lecture de « Dumaige, Louis (1810-1864), un passage classique des fonctions d’enseignement à la plus haute fonction d’autorité, l’Inspection générale »

Ohmer, Auguste (1821-1898), de maître d’études en province à proviseur parisien

La double qualification [École normale, agrégation de grammaire] permet à Auguste Ohmer au bout de vingt ans d’enseignement de passer à une fonction d’autorité [censeur, proviseur]. La nomination à Versailles ouvre la voie vers Paris et le prestigieux lycée Charlemagne.

Continuer la lecture de « Ohmer, Auguste (1821-1898), de maître d’études en province à proviseur parisien »

Formage, Jacques Charles César (1749-1808), professeur et poète à ses heures.

Jacques Charles César Formage (1749-1808), c’est toute une vie autour de Rouen, traversant sans problème la Révolution française, et où l’habileté poétique se met sans scrupule au service des orientations politiques du jour. Tout en accomplissant au quotidien la tâche d’enseigner les langues anciennes, et plus particulièrement le latin.

Continuer la lecture de « Formage, Jacques Charles César (1749-1808), professeur et poète à ses heures. »

Baillot, Pierre (1752-1815), professeur de Littérature à la Faculté des Lettres de Dijon

Avant même d’être professeur de Belles-Lettres à École centrale du département de la Côte d’Or, Pierre Baillot met son talent d’orateur au service de la Société populaire de Dijon, qui se crée au moment de la Révolution française. Sa carrière, qui se déroule pour l’essentiel sous l’Empire, culmine comme Professeur de Littérature française à la Faculté des Lettres de Dijon.

Continuer la lecture de « Baillot, Pierre (1752-1815), professeur de Littérature à la Faculté des Lettres de Dijon »

Labastide, Jean Baptiste (1797-1863), la carrière d’un Normalien

Cette carrière, comme celle de beaucoup d’autres universitaires de l’époque, se découpe en quatre étapes : la formation [l’École normale, en 1818] ; le diplôme [l’agrégation, en 1821] ; différents postes d’enseignement [de 1821 à 1842] ; des fonctions d’autorité [censeur ; proviseur ; recteur départemental ; inspecteur d’académie]

Continuer la lecture de « Labastide, Jean Baptiste (1797-1863), la carrière d’un Normalien »

Gandon (1803-1844), Armand Félix, enseignant puis censeur des études

Simple bachelier ès-lettres, après un début modeste comme maître de pension dans la capitale, Armand Félix Gandon assure des fonctions d’autorité dès l’âge de trente-trois ans, comme censeur des études à Auch et à Rodez. Sa carrière fut interrompue par un décès prématuré à quarante-et-un ans.

Continuer la lecture de « Gandon (1803-1844), Armand Félix, enseignant puis censeur des études »

Le Priol, abbé Constantin Julien (1763-1849), un recteur sous la Restauration

Prêtre émigré, ce qui donne confiance aux autorités universitaires de l’époque, l’abbé Le Priol, quittera des fonctions enseignantes à Strasbourg, pour devenir proviseur à Pontivy [1808], puis à Rouen [1810], et finalement recteur de l’académie de Rennes [1816-1822].

Continuer la lecture de « Le Priol, abbé Constantin Julien (1763-1849), un recteur sous la Restauration »

Giffard, Jean Marc (1795-1882), second agrégé de la première agrégation de grammaire, à Caen en 1821

Ancien élève de l’École normale [1815], agrégé de grammaire [1821], la carrière de Jean Marc Giffard au sein de l’Université, se déroule selon le schéma classique d’un enseignant au sein d’un collège royal.

Continuer la lecture de « Giffard, Jean Marc (1795-1882), second agrégé de la première agrégation de grammaire, à Caen en 1821 »

Hahn Aloïs (1759-1821), principal de l’Athénée royal de Bruxelles

Aloïs Hahn fait partie de ces quelques cent cinquante personnalités engagées momentanément dans la vaste entreprise pédagogique du gouvernement de la Convention, puis de l’Université impériale, conduite par la France, de 1797 à 1814, dans les départements annexés de la Belgique.

Continuer la lecture de « Hahn Aloïs (1759-1821), principal de l’Athénée royal de Bruxelles »

Roux, Emmanuel (1819-1879), professeur de Littérature ancienne à Grenoble

L’un des sept membres de la première promotion de l’École française d’Athènes, Emmanuel Roux obtient à son retour, après un séjour exceptionnel de trois ans, un poste de professeur de Littérature ancienne à la Faculté des Lettres d’Aix, récemment recrée.

Continuer la lecture de « Roux, Emmanuel (1819-1879), professeur de Littérature ancienne à Grenoble »

Bataillé, abbé Charles François Jean (1792-1868), recteur de l’académie départementale des Vosges

Aumônier, puis professeur de philosophie [Nancy ; Strasbourg], Charles François Jean Bataillé, après son doctorat [1834] est nommé professeur à la Faculté des Lettres de Strasbourg, puis culmine sa carrière en devenant recteur à Épinal [1850].

Continuer la lecture de « Bataillé, abbé Charles François Jean (1792-1868), recteur de l’académie départementale des Vosges »

Beauregard, Honoré (1770-1837), ancien élève de la première École normale de l’an III

Sa carrière universitaire, se développant dans sa région d’origine [Bourg-en-Bresse, puis Lyon], s’inscrit dans le droit fil de sa formation accélérée, où il bénéficie à Paris, au sein de l’École normale, d’un enseignement révolutionnaire visant à se former à l’enseignement.

Continuer la lecture de « Beauregard, Honoré (1770-1837), ancien élève de la première École normale de l’an III »

Gattel, Claude Marie (1743-1812), professeur célébré par Stendhal, son ancien élève

Des cent quatre Écoles centrales, décidées par la Convention, qui ont fonctionné entre 1796 et 1803, celle de l’Isère [Grenoble] se fait encore aujourd’hui une place à part grâce à l’abbé Claude Marie Gattel, son professeur de Grammaire générale.

Continuer la lecture de « Gattel, Claude Marie (1743-1812), professeur célébré par Stendhal, son ancien élève »

Beyts, Pierre (1761-1811), censeur des études au lycée impérial de Gand

La carrière de Pierre Beyts (1761-1811) témoigne des échanges entre la Belgique et la France, instaurés au cours de la Révolution française, à la suite de l’annexion des Pays-Bas autrichiens. Avec ses conséquences sur le plan de l’Instruction publique, avec la création des Écoles centrales puis des Lycées.

Continuer la lecture de « Beyts, Pierre (1761-1811), censeur des études au lycée impérial de Gand »

Chuquet, Arthur (1853-1925), son élection à l’Académie des Sciences morales

Ancien élève de l’École normale supérieure [1870], docteur ès-lettres [1887], titulaire de la chaire pour l’enseignement des Langues et des littératures d’origine germanique du Collège de France [1893], Arthur Chuquet est devenu, notamment par ses ouvrages sur les « Guerres de la Révolution « , un historien reconnu, récompensé par l’Académie française avec le Prix Montyon [1884], et le Prix Gobert à deux reprises [1887] et [1890] ainsi que le grand prix Audiffred de l’Académie des Sciences morales et politiques.

Continuer la lecture de « Chuquet, Arthur (1853-1925), son élection à l’Académie des Sciences morales »

Felice, Charles Frédéric de (1775-1809), pasteur protestant, professeur de belles-lettres

Compte-tenu de l’importance de la communauté protestante dans cette région, c’est exceptionnellement un pasteur protestant, et non un catholique, qui est choisi comme enseignant de lettres à l’École centrale, puis au lycée de Metz, en Moselle.
Choix apprécié, comme en témoignent tous les éloges prononcés à son décès [Le Publiciste du 19 juin 1809 ; Le Journal des arts, des sciences et de la littérature].

Continuer la lecture de « Felice, Charles Frédéric de (1775-1809), pasteur protestant, professeur de belles-lettres »

Chouteau, Olivier (1796-1853), un agrégé de philosophie à la carrière contrariée

Bernard Desmars, dans sa notice biographique consacrée à Olivier Chouteau, indique qu’un différent l’opposa à Victor Cousin au cours de l’oral de l’agrégation. Désaccord qui expliquerait la carrière particulièrement modeste de cet enseignant. À moins que son appartenance au courant fourriériste soit aussi une explication plausible. Plus encore que des rapports d’inspection souvent défavorables.

Continuer la lecture de « Chouteau, Olivier (1796-1853), un agrégé de philosophie à la carrière contrariée »

Provotelle, Auguste (1849-1890), proviseur du lycée de Mont-de-Marsan

Normalien de la rue d’Ulm [1869], agrégé de grammaire [1873], agrégé des lettres pour les classes supérieures [1879] Auguste Provotelle, quitte au bout de vingt ans ses premières fonctions enseignantes pour assurer une fonction d’autorité comme proviseur. Mais il décède trop jeune, à quarante et un ans, pour obtenir le plein déploiement de sa carrière.

Continuer la lecture de « Provotelle, Auguste (1849-1890), proviseur du lycée de Mont-de-Marsan »

Raynal Pierre (1755-1833), proviseur du lycée de Nîmes

Au sein des grands bouleversements de la Révolution française, des vocations enseignantes se maintiennent. Puis, selon l’usage, beaucoup, sous l’effet des promotions de carrière, se transforment en fonctions d’autorité. C’est le cas de Pierre Raynal, bénédictin, professeur de latin, de philosophie, censeur et finalement proviseur.

Continuer la lecture de « Raynal Pierre (1755-1833), proviseur du lycée de Nîmes »

De Guerle (1766-1824), premier titulaire de la chaire d’Éloquence française à la Faculté des Lettres de Paris

De précoces et charmantes productions poétiques à l’imitation des Anciens ; des engagements politiques successifs, proclamés d’abord fièrement en faveur de la Monarchie, puis le ralliement tacite au Consulat et à l’Empire forment l’entrelac qui garantit le succès de la carrière de Jean Nicolas Marie de Guerle, tout à la fois consacrée aux belles-lettres et à l’enseignement ainsi qu’à des fonctions d’autorité dans l’Université maintenues à la Restauration.

Continuer la lecture de « De Guerle (1766-1824), premier titulaire de la chaire d’Éloquence française à la Faculté des Lettres de Paris »

Dubruel, Pierre Jean Joseph (1760-1828), inspecteur général des études

La carrière politique de Pierre Jean Joseph Dubruel commencée sous le Directoire prolonge la première orientation acquise par la transmission familiale de la charge juridique de Conseiller du Roi. Elle se prolonge par un siège de député de l’Aveyron, le département d’origine, obtenu, sous la Restauration, dans le cadre du suffrage censitaire, sélectionnant les électeurs et les élus les plus fortunés. Parallèlement se déploie une carrière universitaire, Dubruel passant de la position de proviseur à celle, très sélective, d’Inspecteur général des études

Continuer la lecture de « Dubruel, Pierre Jean Joseph (1760-1828), inspecteur général des études »

Emond, Gustave (1797-1852), trente ans à Louis-le-Grand

La vie de Gustave Emond se déroule toute entière à Paris, au quartier latin, entre les murs du Lycée Impérial, puis collège royal Louis-le-Grand, au 123 de la rue Saint-Jacques. D’abord comme élève, puis, dans une lente progression, comme maître d’études, maître élémentaire, sous-directeur, et enfin censeur des études. Sans subir, semble-t-il, les violents contre-coups des changements politiques de l’époque : Empire, Restauration, Cents-jours, Révolution de 1830.

Continuer la lecture de « Emond, Gustave (1797-1852), trente ans à Louis-le-Grand »

Ex-libris d’Edmond et Jules Goncourt

Ex-libris : Locution latine formée de l’ablatif pluriel du mot « liber » [livre] et de la préposition « ex » indiquant la provenance. L’ex-libris [mot à mot « des livres de »] est, selon une définition généralement admise, une vignette portant le nom du possesseur, souvent complétée d’un blason, ou d’une devise, ou d’un dessin, que l’on colle sur le contreplat.

Continuer la lecture de « Ex-libris d’Edmond et Jules Goncourt »

Diogène, ou les Flatteurs comme des Corbeaux

L’illustration est parfaitement lisible. Pour le moins, l’immense tonneau l’indique sans ambiguïté : le vieillard nu et barbu, avec un reste épars de cheveux blanchis, et qui, bien que tout ensanglanté, se maintient debout, se protégeant bras à demi-levés de l’attaque des oiseaux, c’est bien l’illustre philosophe. Comme le confirme la suscription, à droite, tout en bas, dans une orthographe vieillie : Dyogenes.

Continuer la lecture de « Diogène, ou les Flatteurs comme des Corbeaux »

Margnier d’Aubonne (1773-1826), inspecteur d’académie à Besançon

Après la Révolution française, la réorganisation progressive de l’Instruction publique, avec les Écoles centrales [25 février 1795], puis la création des lycées [1er mai 1802], et enfin la mise en place de l’Université impériale [10 mai 1806] nécessite le recrutement d’un important personnel, soit pour l’enseignement, soit pour l’encadrement, autour de cinq cents personnes.

Continuer la lecture de « Margnier d’Aubonne (1773-1826), inspecteur d’académie à Besançon »