François
Sébastien Littée, né le
19
janvier 1764, de Nicolas Littée, tisserand et
Françoise Gaillard. Le parrain, François Paon, était un garçon tisserand.
Marie Madeleine Littée, la marraine, ne savait
écrire. Le père était absent au
baptème qui fut célébré par
Charles Stalin,
vicaire d’Anneville.
Il était conseiller municipal de Dieppe,
faubourg du Pollet, lorsqu’il reçut sa
décoration de chevalier, le 19 novembre 1831. François Sébastien
Littée était ancien
lieutenant au 45e de ligne.
Il
débute sa
carrière comme canonnier
garde côte le 1er mars 1781. Licencié par ordre du
gouvernement le 13 mai 1788, il rentre en service dans le 8e
bataillon de la Seine-Inférieure le 25 septembre 1792,
caporal le
20 pluviose de l’an 2, il gravit alors les
échelons. On le
retrouve incorporé dans la 64e brigade de ligne comme
sergent major. Congédié le 5 fructidor de
l’an 10, il reprend du
service dans la compagnie de réserve de la
Seine-inférieure le 1er
vendemiaire de l’an 14. Passé sous lieutenant
à la 20e
cohorte le 11 septembre 1812, il est incorporé au 154e
régiment
le 9 février 1813. Nommé lieutenant au 45e le 10
octobre 1814.
Il a fait les
campagnes
de 1792 et 93, toutes celles des ans 2 à 8 aux
armées du Nord, de l’Ouest et d’Italie,
celles de
1812 à 1814 à la Grande Armée.
Blessé d’un coup de mitraille et
d’un coup de balle à l’affaire de
Daunion, près de Magdebourg,
le 5 avril 1813. Il fut fait prisonnier par les Prussiens en janvier
1814 à Wissemberg et rentra en France le 28 septembre.
Berville-sur-Seine
Fernand
Raymond Lucien Duchaussoix, né
le 5 février 1894. était fils de Lucien Evade et
Virginie
Eugénie Blanche Hermier, domiciliés au Havre. Il
s’est marié le
3 septembre 1931 à Paule Billard, alors
domiciliée à
Nesle-Normandeuse (76).
Chevalier le 20 octobre 1920, officier le 2
décembre 1937, il est alors lieutenant colonel à
l’état-Major du
commandement supérieur des troupes de l’Indochine,
à Hanoï, au
Tonkin et avait pour domicile civil le 166 de l’avenue
Paul-Doumer
à Reuil-Malmaison. Commandeur le 10 juillet 1946, en
qualité de
général de brigade à
l’Etat-Major des troupes coloniales. Il
quitte l’armée le 25 juillet. Il est
décédé le 3 octobre 1956 à
Paris.
Il reçut sa dernière distinction le 13
décembre 46 des
mains du genéral de Larminat devant le régiment
de tirailleurs
sénégalais, à Fort-Lamy, Tchad. Il
était le commandant supérieur
des troupes de l’AEF-Cameroun à Brazzaville. Son
domincile était
alors à Sanarpont, dans la Somme.
Avait débuté sa carrière comme
2e classe en 1914. Il est
détaché un temps à Saint-Cyr
et revient au front comme aspirant. Blessé en 17 par tir de
mitrailleuse au bras gauche, en 18 au cou par balle. Six citations.
Toutes font l’éloge de sa
« bravoure
légendaire ».
Mais bien réelle. Après guerre, Polythechnique.
Il fit l’Allemagne,
le Tonkin. Cité encore en 40. Prisonnier durant toute la
Seconde
guerre. Il était aussi Croix de guerre 14-18,
médaille coloniale
sans agrafe, Nicham iftikar de Tunis, Etoile du Dragan
d’Annam,
Croix de guerre 39-40, Commandeur du Million d’Elephants et
du
Parasol blanc…
Bardouville
Victor
Hugues Bernard, fils de douanier, né le 29
août
1863. Fait chevalier en 1939 alors qu'il est maire de Petit-Couronne
depuis dix ans. Et c'est Lambert, le maire de Grand-Couronne, qui le
décore. Il avait été avant cela maire
de Bardouville du 2 août 1897 au 10 décembre 1919.
Bref, il doit sa nomination à sa
longévité sous l'écharpe tricolore.
Duclair
Laurent
François Aumont, né le 18
juillet 1788. Il fut décoré par le maire de Brest
le 27 juillet
1850. Il s’était marié dans le port
breton le 3 septembre 1817
avec Louise Julienne Lemetayer. Il était fils de Laurent
Aumont,
cafetier et Marie Anne Le Tanneur. Parrains :
François Lecerf,
marchand de Caudebec, Marie Anne Levilain, femme d’Adrien
François
Le Taneur, aussi cafetier de Duclair. Le père est absent au
baptème.
Il débuta
sa carrière dans le 6e
régiment d’artillerie à cheval
le 18 juillet 1807. Canonnier, artificier, il est fait prisonnnier
à
la bataille de Baylen le 19 juillet 1809 et
s’évade le 22 juillet
1810. Il reprend sa carrière militaire. Reste sur le champ
de
bataille "parmi les morts et prisonniers de guerre" à
l’affaire de
Mont-Saint-Jean, en Belgique, le 18 juin 1815.
A sa
rentrée des prisons d’Angleterre,
le 6 janvier 1816, il fut incorporé dans la
légion de la
Seine-Inférieure. En congé illimité le
1er avril 1816.
Il a fait toutes les campagnes de
1808 à 1814 en Espagne. Il a participé aux
batailles de Cordou,
Bayle, Taltuveyra de la Reyna, Madelin, la Gebora, Albuhera, Fleurus
et Mont-Saint-Jean. Sièges de Cadix, Ilieriza et Badajoz.
Blessé
d’un coup de feu à la jambe gauche à
l’affaire de Talveyra le
28 juillet 1810. Blessé de treize coups de sabres et
d’un coup de
lance à Mont-Saint-Jean le 18 juin 1815.
Lorsqu’il reçoit sa
décoration, il a 62 ans. Son dernier grade était
adjudant sous officier au 100e
régiment de ligne. A été commissaire
de police, directeur du
dispensaire de salubrité publique.
Adolphe
Hippolyte, marquis de Berruyer, colonel en retraite,
né le 5 octobre 1810 au
Vaurouy. Décédé le
24 août 1875.
C’était un chef de bataillon
à la
retraite rappelé le 14 août 1870. Il avait fait
l’Afrique, la
Crimée et s’était retiré de
l’armée active après 31 ans et 6
mois de service. 21 campagnes, une blessure, deux citations en
Algérie. Chevalier le 22 avril 1847, officier le 16 avril
1856.Son
retour dans l’armée de Paris lui donnera le grade
de colonel.
Durant le siège de Paris, il commande le 50e
régiment de
garde mobile (Seine-Inférieure). Il était
proposé au grade de
commandeur. Mais « le
changement de gouvernement, le départ
des ministres pour Bordeaux et les malheureuses affaires de la
commune ont arrêté cette nomination ainsi que
celles demandées en
même temps. Toutes ces propositions, a-t-on dit depuis,
auraient été
détruites dans les incendies, ce que e ne puis
croire »,
écrit-il au grand chancelier. Car rien n’a
brûlé au ministère
de la Guerre.
« J’ai refusé cette distinction
dans l’ordre,
Mon Général, après Villers-Champigny,
préférant voir
récompenser davantage mon jeune régiment que je
commandais. »
Il eut à ce combat 254 hommes, dont 14 officiers hors de
combat et
34 tués. « Ce
n’est donc que quand tout espoir a été
perdu
et qu’on traitait de la paix que j’ai consenti
à cette
proposition. ». En 1872, il demanda
donc sa nomination au grade. Ce
qui ne fut pas suivi d’effet. Il s’était
retiré au château du
Vaurouy.
Victor
Robert Blondel, né 22 août
1894. Ancien soldat du 133e RI. Fils de Laurent
Calixte
Blondel et Marie Augusta Ledun. Marié à Duclair
le 2 mai 1923 avec
Yvonne Lucienne Lemaître. Chevalier par décret du
15 juillet 1949.
Il et mort le 1er décembre 1951.
Habitait route de
Varengeville. Demanda a ce que ce soit Charles Louet, grand
mutilé
de guerre, demeurant route d’Yvetot, qui la lui remette.
Avant la
guerre de 14-18, il était boulanger. Il fit deux ans de
service
militaire. Invalide de guerre à 100%. Il eut des plaies de la jambe droite
et du bras gauche par éclats d’obus le 12
septembre 1916 à
Maurepas. Ses infirmités : amputation de Ricard du
pied droit. On lui donna la médaille militaire
le 28 septembre 1916.
Henri Denise fit une déclaration au
gendarme Marcel Arhant.
« Je ne puis que fournir de bons
renseignements sur la moralité, conduite, probité
et honnêteté de
M. Blondel Victor, demeurant à Duclair. Cet homme, grand
mutilé de
guerre, ne circule plus depuis quelque temps, étant
cloué au lit
par ses infirmités. Pendant l’occupation ennemie,
il a eu une
attitude sur lequelle il n’y a aucun reproche à
formuler.
Louise Jouen épouse de Georges Albert,
50 ans, adjoint au maire, alla dans le même sens de
même
qu’Alphonse Thuillier, 51 ans, conseiller municipal,
président des
anciens combattants.
Amédée
Adolphe Cavoret, né le 4
janvier 1802, chevalier le 13 janvier 1879. Il reçut sa
décoration
le 17 mai des mains d’Achille Poullain Grandchamp, dans la
salle de
la mairie à l’occasion du conseil de
révision.
Cavoret résume ainsi ses services :
Médecin
à Duclair de 1826 à 1879.
1861 : médaille
d’argent
délivrée par M. le Ministre de
l’Agriculture et du Commerce pour
soins gratuits aux pauvres du canton et vaccinations. 1857 : médaille de
lauréat du
comité de vaccine de Rouen.
1860 : médecine gratuite,
médaille
de bronze grand module délivrée par
l’autorité préfectorale de
la Seine-Inférieure.
Soins gratuits à la brigade de
gendarmerie de Duclair depuis sa création
jusqu’à ce jour.
Services administratifs : conseiller
municipal de duclair de 1830 jusqu’à ce jour.
Maire de la même commune de 1848
à
1850. et de 1865 jusqu’à ce jour.
Duclair, le 14 février
1879.
Amédée Cavoret
était le fils de
François Amédée et
d’Aimée Poullain, dite Grandchamp, officier
de santé, domiciliés en cette commune,
légitimement mariés. Témoins ; Jean-Baptiste
Laurent
Poullain, dit Grandchamp, marchand de Caudebec,
Félicité Cavoret,
Duclair. Pierre Richer, adjoint de Duclair, enregistra.
Marcel
Alexandre Frémont, né le 20
novembre 1889. Il fut d'abord terrassier et avait mal débuté en
étant condamné en 1910 pour coups. Alors, il entra à l'armée et
rempila. Il fit toute la guerre, deux fois blessé par
éclats d'obus, une fois gazé, il fut
cité à l'ordre de son régiment en
1917, reçut la médaille miliaire, une
décoraton anglaise, la Croix de guerre avec deux
étoiles de bronze, deux de vermeil, deux palmes. Il continua
de servir l'armée jusqu'en 1926. Se retira à
Duclair. Agent comptable en 1937. Il fut fait officier de la
Légion d'Honneur en 1954. Son dossier matricule comporte
quatre pages émaillées d'exploits militaires.
Alexandre
François Aimable Lamiré.Né
à Fécamp le 7 novembre 1853, fils d'un horloger,
marié en 1879 à Jumièges à
Berthe Paumier.
En 1875, il est simple soldat. Capitaine du 3e escadron du train des
équipages en 1905, il fut proposé par le
Ministère
de la Guerre. Il fut décoré par Sarrail,
commandant du
39e RI à Rouen.
Dimanche 6 août (1905) a été offert a
M. Lamiré,
président de la Société (de tir) de
Duclair, un
déjeuner à l'occasion de sa nomination au grade
de
chevalier de la Légion d'honneur. Au cours du repas,
présidé par M. Denise, conseiller
d'arrondissement,
remise a été faite à M.
Lamiré de la
croix de
chevalier de la Légion d'honneur. Des discours ont
été prononcés par MM. Denise, Allard,
Danger, de
Saint-Martin de Boscherville et Gaimbault. M. Lamire, très
ému a remercié les orateurs de leurs sympathiques
paroles; puis un objet d'art lui a été offert par
la
Compagnie des sapeurs-pompiers et la Fanfare de Duclair.
Jules
Pierre François Lebeau, né le 4
novembre 1890. Chevalier en 1920 alors qu'il était
lieutenant au 11e régiment d'aviation à Metz,
officier en 1936, il était commandant de la 38e escadre
aérienne. Décédé le 18
septembre 1962.
Emile
Louis Lefrançois, capitaine,
chef de bataillon au 129 RI, né le 12 août 1882.
D'abord enfant de troupe. Il résida aux Andelys tandis que
ses parents avaient élu domciile à
Forges-les-Eaux. Engagé volontaire en 1900. Grimpe tous les
échelons et entre à l'école des
officiers d'infanterie en 1905. Durant la guerre, il est capitaine.
Nommé chevalier
le 11 novembre 1915 et officier le 9 juin 1918. Mort à
l'ambulance 5 de Minorville le 18 avril 1918 des suites de ses
blessures. Croix de guerre avec palme.
Epinay-sur-Duclair
Joseph
Tribouillard, né de parents cultivateurs le 14
septembre 1835 à Epinay où il avait
été inscrit par erreur sous le nom de
Triboullard. Il fut d'abord instituteur adjoint à Sotteville
puis maître d'études au collège du
Havre. A Son mariage à Rouen, il était
maître répétiteur au lycée
pui professeur. Il fut principal du collège de Dieppe,
secrétaire général honoraire de la
Société normande de Géographie. Son
grand mérite fut de reconstituer l'école
préparatoire à l'école navale disparue
depuis des années. Le Ministère de la Marine fit
alors de Dieppe le centre d'examen. On en fit un officier
d'Académie en 1876 et de l'Instruction publique en 1883. Il
fut délégué et président de
la délégation cantonale de Rouen et plus tard de
Routot, vive-président de la Société
d'émulation, titulaire de la médaille
commémorative de 1870 avec le grade de sous-lieutenant.
Tribouillard a signé plusieurs ouvrages comme De Paris à Lyon
entré dans les bibliothèques populaires et
scolaires. D'autres ont été
récompensés, notamment une Histoire illustrée
des grands voyages au XIXe siècle à
l'Exposition de Rouen en 1896. Il fut une première fois
proposé à la Légion d'Honneur, sans
succèq. A Bourg-Achard où il
résidait depuis sa retraite, il présidait la
Caisse d'Epargne au moment de sa seconde demande. A 87 ans, il fut
enfin fait chevalier en 1922 avec l'appui de quatre
sénateurs, un député et de Jean
Millerand, chef de cabinet de la Présidence. Mais aussi
l'aide de son petit-fils, Robert Louis, sénateur,
secrétaire général du journal Le Radical.
Hénouville
Louis
Nicolas Potier de la Mirandière,
né le 9 août 1889 au château de la
Fontaine, sa mère étant Henriette Darcel. Mais
ses parents résidaient principalement au château
du Roujoux, Fresnes, dans le Loir-et-Cher. Il fut capitaine au 114e
Régiment d'Infanterie et fait chevalier en 1920 sur
proposition du Ministère de la Guerre. Administrateur de
société, il est
décédé le 22 février 1964
à Paris 8e, 4, rue Bayard.
Jumièges
Prosper
Albert Lenfant, chef d’escadron
de réserve au 21 régiment d’atillerie,
né le 12 juin 1844 au
hameau du Conihout, les témoins de sa naissance furent
Dieudonné
Chantin, 55 ans, épicier à Jumièges et
Jacques Désiré Modeste
Philippe, instituteur communal, 27 ans.
Décoré chevalier le 4 mars
1889 à
Douai par le général Wartelle, officier le 18
juillet 1903 à Rouen
par le général Debatisse,
décédé le 30 octobre 1912, 3 rue des
Maronniers à Rouen. Il avait habité auparavant 30
rue
Descroizilles.
Il était le fils de Jean Louis Auguste
Lenfant, brigadier des douanes, et de Marie
Désirée Leroy, mariées
à Quevillon le 23 avril 1839.
Prosper Lenfant s’est marié
10 mai
1880 à Marie Blanche Séguin, à
Angerville-le-Martel, cheveux et
sourcils hâtins, yeux gris, front haut, nez moyen bouche
moyenne
menton rond, visage ovale, 1,74 m.
Engagé volontaire, il avait
débuté sa carrière le 15 janvier 1865
au 18e régiment
d’artillerie.
On le retrouve au 2e régiment du train
d’artillerie en 1870, au 13e d’artillerie la
même
année, au 26e en 1872, au 27e en 1873. Arrive
au corps du 10e régiment d’artillerie le 4 mai
1894
comme chef d’escadron. Rayé des cadres le 12 juin
1900.
Il prit par aux campagnes contre
l’Allemage du 29 juillet 1870 au 7 mars 1871. Il participe,
à ce
titre, à la bataille d’Orléans le 4
décembre 1870, le combat de
Poily le 10 décembre, celui Trettival le 15.
Sous la Commune, il est engagé
à
l’intéreiur de Paris du 28 mars au 7 juin 1871. On
le retrouve au
château de Meudon, à Moulineaux, au
lycée de Vanves où il fut blessés
par des éclats de pierre à la tête le
21 mai 71. au château de
Bécon, à Clichy-Levallois, au pont
d’Austerlitz...
Achille-Dérisé
Poullain-Grandchamp,
né à Caudebec d'un marchand de fer le 6 octobre
1821,
décoré en 1878, pour service rendu à
la marine et l'industrie des transports. Il était alors
armateur
à Rouen et organisateur de l'exposition des ports de
commerce.
La même année, le tribunal d'Yvetot officialise le
nom de
Poullain-Grandchamp qui, jusque là, était
appelé
Poullain dit Grandchamp. Ses états de service au moment de
sa
nomination : conseiller d'arrondissement du canton de Duclair,
conseiller municipal de Jumièges,
délégué
cantonal, officier d'Académie, propriétaire de
cinq
bataux qui font un service régulier et bi-quotidien entre
l'Anglette et la France, créateur à Dieppe du
système de grue à vapeur pour le chargement et le
déchargement des navires. Il sera par la suite conseiller
général de 1880 à 1886 et maire de
Jumièges
du 18 mai 1884 à son décès le 25 juin
1890.
Habitant face à l'abbaye, c'était l'oncle de
Maurice
Leblanc.
Le Trait
Jean
baptiste Victor Lefebvre, né le
samedi 24 septembre 1791, de Jean-Baptiste Lefebvre passager de cette
paroisse à la Mailleraye et de Marie Jeanne
Dorée, son épouse, le
parain étant Claude Pille, régisseur de la terre
de La Mailleraye,
et Marie Anne cauvin, femme de Jean Delahaye. Le Painteur officiait.
La
copie conforme de son acte de
naissance est curieuse. On y lit « En vertu du
jugement rendu
le 13 décembre 1825 par le tribunal de première
instance de
l’arrondissement communal de Rouen… la
requête présentée à
ce tribunal par le sieur Jean baptiste Victor lefebvre, sous
lieutenant au 39e de ligne, présentement en garnison
à
Lorient, il a été substitué
à son acte de naissance au lieu des
noms Victoire Adelaïde Herlais ceux-ci : Marie Jeanne
Dorée.
Il
fut nommé chevalier le 4 juin 1831.
Son
parcours militaire : le 47e
cohorte du 1er an le 23 avril 1812 comme soldat, puis
caporal. Le 149e de ligne où il devient sergent major en
1813, le 88e, puis la 1ère légion
départementale de la Seine-Inférieure
où il devient sergent major
en 1816 puis adjudant ; le 39e le 31 décembre 1820
où il décrochera les galons de sous lieutenant
puis de lieutenant.
Les
campagnes : camp de Boulogne en
1812, grande armée en 1813, France en 1814 et 1815, en 1822
et 1823
on le retrouve au corps d’observation des
Pyrénées et en Espagne.
Auguste Lenouvel,
né en 1885 à Ypreville, chevalier
le 16 juin 1920, élevé ai grade d'officier en
janvier 40 étant alors curé
du Trait,
pour ses 31 ans de service, cinq campagnes, chef de bataillon,
blessé et cité.
Mauny
Marie
Suzanne Marguerite Louise Lamoral, princesse de
Ligne, née le 2 juillet 1885. Sa
mère était née Rochefoucauld.
Propriétaire dans le département d'Alger d'un
domaine historique d'où elle fit œuvre de
charité, elle fut parrainée par Paul Delouvrier,
délégué général
du gouvernement en Algérie, palais
d'été, Alger. Durant la seconde guerre, dans son
domaine de Beloeil, en Belgique, elle vint en aide à des
réfractaires en leur fournissant du travail clandestin. Derrière le paravant d'une oeuvre pour
la soupe scolaire, elle organisa ainsi un réseau de
résistance. Elle venait en aide aux
réfugiés français, aux prisonniers de
guerre et fut médaille d'or de la reconnaissance nationale
belge. Elle avait pour pied à terre
à Paris le 104, rue de l'Université.
Ludovic
Omer d’Estampes, lieutenant
au régiment des Hussards du Jura, né le 30
septembre 1795,
chevalier le 1er
février 1875. décédé le 1er septembre 1824,
Auguste
François Hector d’Estampes, général
de brigade, né le
21 avril 1804, chevalier le 14 avril
1844, officier le 29 décembre 1854, commandeur le 14 mars
1865.
Décédé le 9 juin 1890. il habitait
256, rue de Vaugirard.
Le Mesnil-sous-Jumièges
Pierre Prétextat Varin,
né le 25 février 1815. Lire les
éléments de Didier Cavelier :
Bienvenu
André Quesne,
né le 22 mars 1897, décédé
le 26 janvier
1974, soldat au 28e RI, aveugle de guerre, chevalier en 1923,
officier en 37, Croix de guerre avec palmes médaille
militaire.
Fils de Pierre Augustin Quesne et Augustine Marie Duparc, il
était ouvrier agricole avant guerre. Il vécut
ensuite
chez ses parents et s'occupa à confectionner des brosses.
Elie
Lavaud et François Vaillant, gendarmes à cheval
de
Duclair, entendirent Léopold Grain, adjoint du Mesnil, Louis
Lefrançois et Louis Thuillier, conseillers, qui
témoignèrent de sa moralité en 1923.
C'est
André Merle du Bourg, président des anciens
combattants
de Duclair, demeurant au château du Vaurouy qui lui remit les
insignes de chevalier.
Sa figure est
longuement évoquée dans "14-18 dans le canton de
Duclair", le livre de Laurent Quevilly.
Quevillon
Charles
Edmond François Frédéric
Garcin, né le 7 novembre 1870, seize ans
militaire, il fut administrateur
des docks lyonnais puis agent de charbonnage et négociant en
combustible à Nancy. Il a été
décoré
en 1916. Administrateur délégué de la
société d’approvisionnement
Nord-Africaine à
Alger en 1921, il est administrateur de la
société
nancéienne d’alimentation lorsqu’il
obtient le grade
d’Officier en 1952.
Sainte-Marguerite-sur-Duclair
André
Joseph Honoré,
né le 18
octobre 1890. Il était domestique à Berville lors
de son
conseil de révision et ses parents avaient elu domicile au
Trait. Puis il vécut à Heurteauville au hameau du
Passage. Mobilisé le 3 août 14. Le 25 mai 1916, on
le dit
gradé énergique et dévoué,
blessé un
mois plus tôt alors qu'il plaçait ses hommes
dans la
tranchée. il fut amputé de la jambe gauche. Se
retira
à Sainte-Marguerite. Il avait la Croix de Guerre.
Saint-Martin-de-Boscherville
Georges
Arthur Auvray, lieutenant du
43e régiment d’artillerie.
Né le 7 août 1833,
chevalier le 2 octobre 1920, décédé le
23 mars 1960. Habitait 2,
rue des Manufactures à Bernay. Né
de Lucien Augustin et Chandelier
Elisa Alphonsine, journaliers. Témoins de sa
naissance : Louis
Chandelier, 65 ans, charcutier, Antoine Lemort, 43 ans, instituteur.
Marié le 28 avril 1911 à Marcelle Julienne
Gousan, Pîtres, Eure.
Cheveux chatains, yeux bleus, front, nez, bouche moyens, menton rond,
visage plein 1,68m. Cicatrices de coupures sur l’index et le
pouce
gauches.
Jeune soldat appelé de la classe 1903. 22e
RI.
Il a plusieurs citations.
André
Joseph Courché, né
le 4
août
1891. Sa mère est née Lemonnier. Ouvrier de
filature
avant-guerre, soldat au 154e RI. Blessé en 1915 au bois de
la
Gruerrie, en Argonne et mutilé à 100%. Il fit de
menus
travaux chez Badin. Décoré à
Rouen en 39
alors qu'il habitait Villers-Ecalles.
Louis
Alfred Danger, né le 3 avril
1849, à 5h30 du matin, de Pierre Louis, Sever, 31 ans,
employé des
Douanes, et de Eugénie Zelmire Le Sourd, blanchisseuse, 33
ans,
mariés à Boscherville le 24 octobre 1841.
Témoins : Prosper
Lesort, 23 ans, instituteur, Joseph Pellerin, 65 ans,
retraité des
Douanes. La copie de son acte fut établie en 1892 par
Célestin
Platel, alors maire et certifiée par le juge de paix,
Jean-Baptiste
Lanctin.
Chevalier le 28 décembre 1891. Il
était alors capitaine au
72e
RI, Abbeville. Officier le 27 avril 1915. Il était
alors chef de bataillon de réserve au 118e RI. Il est
mort à Boscherville le 21 février 1930.
Il a débuté sa
carrière comme
soldat, le 9 août 1870, au 70e RI de ligne. Il a fait la
campagne
contre l’Allemagne puis en Afrique du 21 mars 1871 au 19 mai
1875.
Antoine
Defer
(1762-1878), curé de Boscherville, fait chevalier le 29
décembre 1855. Né à Conteville le 12
décembre 1762. C'est
Napoléon III qui voulut récompenser ses 70 ans de
sacerdoce. Il fut nommé au titre du Ministère de
l'Instruction publique et des Cultes.
Pierre Grégoire
Mésaize, deux fois maire (1837-1848 et de 1852
à 1860). C'est lui qui décora son
curé. Son père fut placé à
17 ans dans la droguerie rouennaise de M. Bonnet, il fut
distingué par le baron de Bormes qui l'orienta vers la
pharmacie. Il devint pharmacien de l'Hôtel-Dieu.
Il
entra à l'Académie en 1779 et en fut le
trésorier. Pierre Grégoire fut aussi pharmacien,
membre de la société centrale d'agriculture et de
l'Association normande, il habitait 3, rue de Racine à
Rouen. Ancien chef d'escadron de la Garde nationale de Rouen, il fut
fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1831. En 1840, il
mit en vente sa pharmacie familiale, rue de la Vicomté, et
l'ancienne église Saint-Georges qu'il avait acquise comme
bien national le 9 juillet 1791 pour 27.000 livres.
Jules
Alfred Sanson, né
le 2 avril
1855. Fils de charpentier, sa mère était
née
Pyard. Ouvier à la direction de l'artillerie de Vincennes.
Il avait fait l'Afrique de 1876 à 1885.
Médaillé militaire en 1890, chevalier en 1911,
étant alors à Fontenay-sous-Bois. Mort
à
Besançon en 1934.
Saint-Paër
Victor
Antoine André Marie de Kermel, lieutenant au
237e
territorial, né le 15 décembre 1872,
mort le 1er avril 1954. Il habitait 42 avenue de
Gennevilliers à Colombes.
Il
était aussi Croix de guerre 14-18 et,
rentier, résida un temps à Dijon. Il
était né de Henri Victor
Marie de Kermel et Euphrasie Caroline Talbot. Il était veuf
de
Susanne Claire Souty. Il fut nommé chevalier le 11 juillet
1920.
Louis
Alexandre Savoye,
né le 16
janvier 1822. Fils de journalier, il fut marin puis gendarme
à
la 3e division. Il fit la guerre de 70 dans l'armée du Nord.
Chevalier le 3 février 1880. Décoré
aussi de la
Médaille militaire en 1871.
Saint-Pierre-de-Varengeville
Abel
Augustin
Arthur Leroy,
né le 23 juin 1886. Etait lieutenant au 119e RI. Il
s'engagea
dans l'armée en 1905 comme seconde classe et gagne du galon.
Il
vécut alors à Neufcâtel puis Yvetot
où il
était agent sanitaire.. Remobilisé en 14, promu
lieutenant, on le dit Officier
courageux auant un grand ascendant sur ses hommes du 2 au 7 juillet
1917, a défendu victorieusement dans des conditions les plus
dures une position quatre fois assaillie par l'ennemi.
Le 10
août
1918, a
attaqué vigoureusement en premières lignes les
positions
ennemies, les enlevant sur une profondeur de plus de 3 km, capturant du
matériel et des prisonniers puis continuant la poursuite sur
une
distance de 8 km. A pris part à quatre combats en quatre
jurs du
10 au 13 août, légèrement
intoxiqué les 12
et 13, a continué à diriger le combat. A
été gravement intoxiqué le 15
août.
Marié en 19 à Anaïs Emilie Deschamps
alors qu'il
réside à Betteville. Décoré
en 1920 alors
qu'il demeure à Yerville, s'est établi ensuite
à
Caudebec. Etait aussi Croix de guerre.
Victrice
Raymond Edouard Lemoine, né
le 26 mai 1905 à
Saint Pierre de-Varengeville ; fils de Louis Auguste Lemoine,
maçon, et de Clémence, Espérance
Lefèbvre,
ouvrière de filature.
Le 15 octobre 1930 à Déville-lès-Rouen
il
épouse Yvonne Paulette Barbier. Le couple habite
Déville
l-s-Rouen, route de Dieppe.
Victrice Lemoine est chaudronnier à la SNCF.
Résistant au
sein du réseau Résistance-Fer, Victrice Lemoine
est
arrêté et emprisonné au camp de
Royallieu
près de Compiègne. Il est
déporté à
Buchenwald et fait partie du convoi du 16 septembre 1943
constitué de réfractaires au STO et de
résistants.
Il sera interné à Buchenwald sous le matricule
21627. Le
camp de Buchenwald est libéré le 11 avril 1945
par
l’armée américaine, Victrice Lemoine
figure parmi
les rescapés. Victrice Lemoine est
décédé
à Montville le 22 mars 1975.
(Notice biographique établie par Jean-Pierre Hervieux.
Sources : Philippe Ruc, Les
déportés politiques, les résistants,
et les requis,
1999. Source internet La mémoire de la
déportation
– transport parti de Compiègne le 16 septembre
1943
– liste des déportés -source internet
le convoi du
16 septembre 1943).
Bernard
Edmond Mauger, né le 12
janvier 1897, fils de journalier. Etait briquetier au conseil de
révision. Incorporé en janvier 1916. Excellent
soldat qui a toujours accompli bravement son devoir. A
été blessé grièvement a son
service de
guetteur le 22 juillet 1918. Cela se passa au pont de
chemin de
fer de Bezu-Saint-Germain, dans l'Aisne. Soldat au 409e RI, il fut
amputé de la jambe droite, blessé au bras qui
resta
ballant. Médaillé militaire et Croix de guerre
avec
palme. Après guerre, il sera manœuvre à
l'usine
Berthel. Décédé le 24 octobre 1932
à
Sotteville, juste après avoir reçu la
Légion
d'Honneur le 2 septembre des mains du brigadier de gendarmerie.
Ange
Louis Lanfray, née le 12 octobre
1820. Il était le fils d’Alexandre Lanfray,
instituteur, et de
Françoise Elisabeth Delalande. Témoins de sa
naissance :
François Leroux, prêtre de la paroisse et Jean
Baptiste de Lalande,
cultivateur. Il fut distingué le 19 juin 1892 en
qualité
d’agriculteur, conseiller d’arrondissement, adjoint
au maire de
Maromme. Décédé le 17 juillet 1898. Il
était agriculteur-éleveur,
membre de la société centrale
d’agriculture, délégué
cantonal
du comic agricole de l’arrondissement de Rouen, membre de la
chambre consultative de l’Agriculture, président
des cours
d’automne de Rouen, membre du jury des concours hippiques
régionaux
et départementaux, nombreuses récompenses dans
les cooncours et
dans les cours (chevausxde demi-sang), conseiller
d’arrondissement,
adjoint au maire de Maromme, suppléant du juge de Paix,
membre de la
délégation cantonale de l’Instruction
publique.
Louis Ernest Blassiaux. Décoré
en qualité d’ex soldat au 365e
RI. Mutilé 100%. Né le 30 avril 1878. De
François Alfred Blassiaux
et Louise Elisa Croquesal. Mort le 25 février 1939
à
Tronville-en-Barrois, dans la Meuse. Nommé chevalier comme
réformé
à 100% par décret du 30 mars 1922. Il ne
reçut pas sa médaille
et la demanda gratuitement le 27 août 1934.
Il fut d’abord ouvrier de filature
à Petit-Quevilly où résidaient ses
parents. Cheveux blonds, yeux
bleus, nez ordinaire, nez poitu, visage ovale, 1,64m.
1ère classe, il fit son service au 54e
RI de compiègne du 14 novembre 1899 au 22 septembre 1900.
Après
quoi, il quitta la région. Avant guerre, il était
opticien à Ligny-en-Barrois. Rappelé le 1er août 14.
Prisonnier de guerre le 7 mars 1916. Rapatrié comme grand
blessé le
19 septembre, à l’hôpital de Lyon.
Intoxiqué par les gaz
asphyxiants le 26 novembre 1915 à Béthencourt,
Meuse. Blessé le 7
mars 1916 à Verdun par éclats d’obus,
il fut amputé de la cuisse
droite et de la jambe gauche. Croix de Guerre avec palmes et
médaille
militaire. Pas de citation. On le dit soldat énergique et
dévoué
qui s’est toujours bien conduit au feu. Habitait Culey quand
la
demande de décoration fut formulée.
Estimé. Sortait rarement de
chez lui. Divorcé, il se remaria le 3 décembre
1921 à une veuve,
Mme Vannier, née Antoinette Pansez.
Yainville
Olivier
Adam, conseiller
municipal d'Yainville directeur général
d'une
association de lutte contre l'exclusion, chevalier en 2021
Jean-baptiste
Le Villain, né à
Yainville le mercredi 27 janvier 1773 de Jean Le Villain, laboureur
de cette paroisse et Geneviève Martel, son
épouse. Parrainage :
Jean-Baptiste Adelain, toilier, de la paroisse de Roquefort,
doyenné
d’Autretot, Marie Catherine Angélique Le Villain,
Duclair. Le
curé : Le Painteur, curé de Yainville-Le
Trait. Il fut décoré
par le maire de Rouen le 25 août 1850.
Entré comme réquisitionnaire
au 25e
régiment le 27 prairial de l’an 2.
Incorporé le 5 nivôse de
l’an 5 au
70e régiment.
Caporal le 1er brumaire an
11. Sergent le 4 juin 1808. Sergent major le 21 décembre 1811. Sous lieutenant par décret
impérial
du 18 mars 1913. Lieutenant par décret du 17 septembre
1813.
Rentré dans son département
par suite
du licenciement le 20 septembre 1815.
A fait la campagne de l’an 2
à
l’armée du Nord. Celles des ans 3, 4, 5, et 6
à l’armées des
côtes de l’Océan. Celles des ans 7 et 8
embarqué pour garnison
de vaisseau sur la frégate La Concorde, celles des ans 12,
13, 14 et
1806 sur les coôtes de l’Océan, celles
de 1807, 1808, 109, 1811,
1812 aux armées d’Espagne et de Portugal, celles
de 1813, 1814 à
la Grande Armée et au Siège d’Erfurt.
Blessé d’un
coup d’éclat de bois à la cuisse droite
le 6 brumaire an 7,
blessé d’un coup de feu au pouce de la main gauche
le 16 floréal
à l’île du Prince, en Afrique,
blessé d’un coup de feu à la
jambre droite le 21 août 1807 à la bataille de
Torescedras
(Portugal), blessé d’un coup de feu à
jambe droite le 16 juin
1815 à la bataille de Florus. A 77 ans, il vivait
à Rouen
dans l’aisance et bénéficiant
d’une bonne moralité.
Yville
Marcel
Arcade Aubert, né
le 17 mai
1889. Mobilisé en qualité de sergent,
deviendra lieutenant à la section de mitrailleuses
du 24e
RI. Croix de guerre, décoré de la
Légion d'Honneur
par décret du 12 janvier 1919. Après
guerre, il
réside à La Mailleraye où il est
employé de
la Société éponyme.
Décédé en
1973.
Paul-François
Chéron, né le 22 mars
1826. Sergent à la 3e compagnie de
fusiliers de
discipline. Chevalier le 11 janvier 1876. fils de Louis
Théophile
Chéron et de Marie Geneviève Baron, cultivateurs
qui
partirent pour Elbeuf. Témoins : Pierre
léger
Leroux, 27 ans, Pierre Nicolas Chéron, 38 ans. Il mesurait 1,61, visage oval, front rond,
cheveux châtains, nez moyen, bouhe moenne, menton rond,
cheveux et
sourcils châtains, commis de profession. Appel au 31e
de
ligne le 10 décembre 1847. Il était aussi
titulaire de la Médaille
militaire.
Arnauld de
Maurès de Malartic (1895-1976).
Etudes au collège Saint-Louis-de-Gonzague, à
Paris. Il
embrasse la carrière des armes. Sous-lieutenant au 32e
dragons,
il est cité à l'ordre du corps
d'armée. "Jeune
officier animé d'un très haut sentiment de ses
devoirs. A
donné de nouvelles preuves de ses belles qualités
militaires, d'abortd comme chef d'une section d'une compagnie de
cavaliers à pied, soutenant ses cavaliers par son calme et
sa
remarquable intrépidité sous le feu, ensuite,
resté seul officier debout, comme commandant de compagnie en
maintenant énergiquement celle-ci sous un feu violent et
repoussant plusieurs assauts de l'ennemi."
Arnauld de Malartic retourne à la vie civile en 1920,
année où est il est élu maire d'Yville
et
où il épouse Paule Costa de Beauregard
(1900-1995), le
1er juillet, à l'église de la Madelaine
à Paris.
Deux enfants : Gabrielle (1924) et Gérald (1925-2009).
Administrateur de sociétés, Malartic fut
conseiller
d'arrondissement de 1925 à 1934, puis conseiller
général de Duclair de 1934 à 1939 et
de 1945
à 1955. Entre temps, les conseils
généraux sont
supprimés sous l'Occupation. Période
où les
Malartic ont des hôtes indésirables. Si les
Allemands
occupent brièvement leur château le 8 septembre
1940, ils
y reviennent en force le 6 juin 1943 et n'en seront
délogés qu'à la Libération.
Ancien combattant des deux guerres, Malartic se vit remettre, en 1958,
la croix d'officier de la Légion d'honneur. Il
était
né à Paris. Il est mort à Paris en
1976.
L'abbé
Thillard, né à Rouen le 1er janvier
1860. Ses prénoms sont Romain Théophile
Eugène. Dernier
curé d'Yville, il fut récompensé par
la
République pour son long sacerdoce. 60 années
dans la
même commune ! Il était aussi curé de
Mauny et a
desservi un temps la paroisse du Mesnil. Chanoine honoraire depuis
1945. Décoré par décret du 9
février 1952.
Malartic, maire et conseiller général, lui
épingla
la décoration. |