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== Famille ==
Né le {{date-|20 janvier 1948}}, à Ranholas, [[Sintra]], au [[Portugal]], Thibaut d’Orléans est le plus jeune des onze enfants d'[[Henri d’Orléans (1908-1999)]], comte de Paris, prétendant orléaniste au trône de France sous le nom de « {{noble-|Henri VI}} », et de son épouse [[Isabelle d’Orléans et Bragance|Isabelle d’Orléans-Bragance]] (1911-2003){{Sfn|Énache|1999|p=670}}{{,}}{{Sfn|Van Kerrebrouck|1987|p=571}}.
 
Il est baptisé en {{date-|février 1948}} par le cardinal [[Manuel Gonçalves Cerejeira]], patriarche de Lisbonne, en chapelle de la quinta do Anjinho, résidence de ses parents à Sintra. Ses parrains sont le roi déchu {{noble|Humbert II d’Italie}} et l'ancienne reine douairière [[Amélie d'Orléans|Amélie de Portugal]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Les parrains et marraines des enfants du comte et de la comtesse de Paris |url=http://www.noblesseetroyautes.com/les-parrains-et-marraines-des-enfants-du-comte-et-de-la-comtesse-de-paris/ |date=19 avril 2015 |site=noblesseetroyautes.com |consulté le=28 janvier 2024}}.</ref>.
Thibaut d’Orléans est le plus jeune des onze enfants d'[[Henri d’Orléans (1908-1999)]], comte de Paris, prétendant orléaniste au trône de France sous le nom de « {{noble-|Henri VI}} », et de son épouse [[Isabelle d’Orléans et Bragance|Isabelle d’Orléans-Bragance]] (1911-2003).
 
Contre l’avis de son père, qui exigeait des alliances princières ou nobles, Thibaut d’Orléans épouse, le {{date|23 septembre 1972}}, à [[Édimbourg]], en Écosse, la [[Chili|Chiléno]]-Britannique [[Marion Gordon-Orr]] (1942), fille de James Gordon-Orr et de son épouse Maria de las Mercedes Devia. De cette union naissent deux garçons{{Sfn|Énache|1999|p=670}}{{,}}{{Sfn|Van dont l’un meurt au berceauKerrebrouck|1987|p=571}}. :
Ses parrains furent le roi déchu {{noble|Humbert II d’Italie}} et l'ancienne reine douairière [[Amélie d'Orléans|Amélie de Portugal]].
 
De cette union naissent deux garçons, dont l’un meurt au berceau :
Contre l’avis de son père, qui exigeait des alliances princières ou nobles, Thibaut d’Orléans épouse, le {{date|23 septembre 1972}}, à [[Édimbourg]], en Écosse, la [[Chili|Chiléno]]-Britannique [[Marion Gordon-Orr]] (1942), fille de James Gordon-Orr et de son épouse Maria de las Mercedes Devia. De cette union naissent deux garçons, dont l’un meurt au berceau :
* [[Robert d’Orléans (1976)|Robert d'Orléans]], né à [[Édimbourg]] le {{date-|6 septembre 1976}}, actuel [[comte de la Marche]] ;
* Louis-Philippe d’Orléans, né à [[Édimbourg]] le {{date-|18 avril (1979}} et mort à [[Mantes-la-Jolie]] le {{date-|2 janvier 1980)}}. Il est le premier petit-enfant du comte de Paris à décéder{{Sfn|Énache|1999|p=670}}{{,}}{{Sfn|Van Kerrebrouck|1987|p=571}}.
 
== Biographie ==
 
Surnommé « P’tit beau » par sa famille, le comte de la Marche est, comme ses frères et sœurs, profondément marqué par le caractère de son père, le [[Henri d’Orléans (1908-1999)|comte de Paris]]. Il suit ses études secondaires chez les Jésuites à l'[[Lycée Saint-Louis-de-Gonzague|école Saint-Louis-de-Gonzague]] à Paris puis à la [[Université Paris-Panthéon-Assas|faculté de droit de Paris-Assas]]<ref>{{Lien web |titre=https://www.pointdevue.fr/royal/france/marion-dorleans-le-pouvoir-de-la-resilience |url=https://www.pointdevue.fr/royal/france/marion-dorleans-le-pouvoir-de-la-resilience}}.</ref>.
 
En grandissant, le prince marque son opposition au prétendant en se construisant une allure de rebelle avec cheveux longs et moustaches « à la guérillero », spectateur des événements de [[Mai 68]] puis en épousant une roturière britannique de sept ans plus âgée que lui. Ce dernier geste met particulièrement en colère le comte de Paris qui déclare alors la future descendance de Thibaut d’Orléans « non dynaste » et éloigne ce dernier du reste de sa famille. En 1976, Thibaut d'Orléans reçoit de son père le titre de courtoisie de « comte de la Marche », attribué également à sa postérité, les descendants mâles aînés porteront après la mort de leur père ce titre{{Sfn|Van Kerrebrouck|1987|p=574}}.
Il fait ses études secondaires chez les Jésuites à l'[[Lycée Saint-Louis-de-Gonzague|école Saint-Louis-de-Gonzague]] à Paris puis à la [[Université Paris-Panthéon-Assas|faculté de droit de Paris-Assas]]<ref>{{Lien web |titre=https://www.pointdevue.fr/royal/france/marion-dorleans-le-pouvoir-de-la-resilience |url=https://www.pointdevue.fr/royal/france/marion-dorleans-le-pouvoir-de-la-resilience}}</ref>.
 
En grandissant, le prince marque son opposition au prétendant en se construisant une allure de rebelle avec cheveux longs et moustaches « à la guérillero », spectateur des événements de [[Mai 68]] puis en épousant une roturière britannique de sept ans plus âgée que lui. Ce dernier geste met particulièrement en colère le comte de Paris qui déclare alors la future descendance de Thibaut d’Orléans « non dynaste » et éloigne ce dernier du reste de sa famille.
 
L’union du prince Thibaut et de Marion Gordon-Orr est d’abord heureuse. Mais le jeune couple se lance dans différents projets artistico-financiers qui connaissent des succès inégaux. Ainsi, entre 1973 et 1974, le comte et la comtesse de la Marche publient une série de romans historiques qui connaissent un certain succès de librairie. Mais, plus tard, le couple ouvre une galerie d’art, [[rue de Nesle]], à [[Quartier de Saint-Germain-des-Prés|Saint-Germain-des-Prés]], qui ne tarde pas à faire faillite.
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== Titulature ==
''Les titres portés actuellement par les membres de la [[Quatrième maison d'Orléans|maison d’Orléans]] n’ont pas d’existence juridique en France et sont considérés comme des [[titre de courtoisie|titres de courtoisie]]. Ils sont attribués par le « chef de maison »{{Sfn|Van Kerrebrouck|1987|p=570}}.
* {{date-|20 septembre 1948}} - {{date-|2310 septembredécembre 19721976}} : ''Son Altesse royaleRoyale'' le prince ThibaultThibaut d'Orléans
* {{date-|2310 septembredécembre 19721976}} - {{date-|23 mars 1983}} : ''Son Altesse royaleRoyale'' le [[comte de la Marche]]
 
== Ascendance ==
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== Bibliographie ==
* {{Ouvrage |auteur1=Nicolas Énache |titre=La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg |lieu=Paris |éditeur=Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux |année=1999 |pages totales=795 |isbn=978-2-908003-04-8 }}.
* Philippe de Montjouvent, ''Le Comte de Paris et sa descendance'', Du Chaney Eds, Paris, 1998 {{ISBN|2913211003}}.
* {{Ouvrage |auteur1=Philippe de Montjouvent |titre=Le Comte de Paris et sa descendance |lieu=Paris |éditeur=Éditions du Chaney |année=1998 |pages totales=480 |isbn= 978-2913211001}}
* {{Ouvrage |auteur1=Patrick Van Kerrebrouck |titre=Nouvelle Histoire généalogique de l'auguste Maison de France |sous-titre=La Maison de Bourbon |volume={{IV}} |lieu=Villeneuve d'Ascq |éditeur=Patrick Van Kerrebrouck |année=1987 |pages totales=795 |isbn=978-2-9501509-1-2 }}.
* Isabelle d’Orléans, comtesse de Paris, ''Tout m’est bonheur'' (t. 1), Éditions Robert Laffont, Paris 1978, {{ISBN|2-22-100107-9}}.
* Isabelle d’Orléans, comtesse de Paris, ''Tout m’est bonheur, Les Chemins creux'' (t. 2), Éditions Robert Laffont, Paris 1981, {{ISBN|2-22-100834-0}}.