« Entente internationale de l'Acier » : différence entre les versions
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Depuis le début du [[ XXe siècle]], la production allemande d'acier est quatre fois plus importante que la production française<ref name=berg/>. Divisée par deux après la défaite de 1918, dès 1929 elle retrouve son niveau de 1913. La France, de son côté, a presque triplé la sienne, tout en restant à des niveaux très inférieurs aux tonnages allemands<ref name=berg/>. Surtout elle dépend du coke allemand, car pour des raisons qui tiennent à sa qualité et à sa teneur en carbone, le charbon français (Nord et Centre-Est) n’est qu’en partie cokéfiable, tandis que celui de Lorraine, ne l'est pas du tout<ref name=berg/>.
Les Allemands ayant noyé les galeries de 18 des 19 sociétés minières françaises pendant la guerre<ref
Les membres du Cartel représentaient 35% seulement de la production totale des producteurs les plus importants mais deux tiers de l'exportation mondiale des produits en acier. Les Etats-Unis produisaient 47 millions de tonnes d'acier en 1926, mais n'en exportaient que 2,3 millions<ref name=lederer/>. L'exportation de la Ruhr, soit 5,6 millions de tonnes d'acier sur une production totale de 16 millions, était le double de l'exportation totale des Etats-Unis, et le tiers de la production allemande<ref name=lederer/>.
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