Élection présidentielle française de 1885
L'élection présidentielle française de 1885 s'est déroulée le . Elle avait pour but de pourvoir la succession de Jules Grévy ou le renouvellement de son septennat. Il est facilement réélu.
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Élection présidentielle française de 1885 | ||||||||||||||
Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
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Votants | 589 | |||||||||||||
Votes exprimés | 576 | |||||||||||||
Blancs et nuls | 13 | |||||||||||||
Jules Grévy – Républicain modéré | ||||||||||||||
Voix | 457 | |||||||||||||
79,34 % | 4,7 | |||||||||||||
Henri Brisson – Union républicaine | ||||||||||||||
Voix | 68 | |||||||||||||
11,81 % | ||||||||||||||
Président de la République | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Jules Grévy Républicain modéré |
Jules Grévy Républicain modéré | |||||||||||||
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Premier mandat présidentiel de Jules Grévy
modifierEn sept ans, Jules Grévy a dû nommer neuf présidents du Conseil des ministres. Sa première décision fut de renoncer au droit de dissolution. En 1880, il fait réviser la Constitution qui introduit la Marseillaise comme hymne national et rend à la France son drapeau bleu, blanc, rouge. Il se montre par ailleurs favorable à l'instruction publique des filles et garçons et a salué avec enthousiasme les lois de Jules Ferry en 1881-1882. En 1885, il préside la cérémonie funèbre de Victor Hugo quand celui-ci fut transporté au Panthéon.
Candidats
modifierMis à part Jules Grévy qui a d'ailleurs hésité à présenter sa candidature en raison de son âge, Henri Brisson se présente, le président du Conseil et l'ancien président du Conseil à deux reprises, Charles de Freycinet. Jules Grévy, président sortant, partait favori sur les trois candidats.
Résultats
modifierCandidats | Étiquettes | Premier tour | ||
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Voix | % | |||
Jules Grévy | Républicain modéré | 457 | 79,34 | |
Henri Brisson | Union républicaine | 68 | 11,81 | |
Charles de Freycinet | Républicain modéré | 14 | 2,43 | |
Anatole de la Forge | Gauche radicale | 10 | 1,74 | |
Autres | 27 | 4,69 | ||
Votes valides | 576 | 97,79 | ||
Votes blancs et nuls | 13 | 2,21 | ||
Total | 589 | 100 |
Suites
modifierHenri Brisson démissionne de la présidence du Conseil dès le lendemain de l'élection présidentielle. Charles de Freycinet lui succède le .
Jules Grévy entre en fonction pour un second mandat le , dans son discours il annonce alors que la séquence de la révision est close et en appelle à un gouvernement de majorité gouvernementale[3].
Notes et références
modifier- « 1885, Troisième République, France, Élection président de la République, MJP » , sur mjp.univ-perp.fr (consulté le ).
- Journal officiel de la République française, Paris, (lire en ligne sur Gallica ), p. 6949.
- Origine populisme, p. 164.
- Bertrand Joly, Aux origines du populisme : histoire du boulangisme, Paris, CNRS Éditions, (ISBN 978-2-271-13972-6).