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Chevru — Wikipédia

Chevru

commune française du département de Seine-et-Marne

Chevru (prononcé [ ʃə.ˈvʁy]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Chevru
Chevru
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie
Maire
Mandat
Jean-François Masson
2020-2026
Code postal 77320
Code commune 77113
Démographie
Gentilé Chevrotins
Population
municipale
1 047 hab. (2021 en évolution de −5,59 % par rapport à 2015)
Densité 75 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 00″ nord, 3° 12′ 00″ est
Altitude Min. 121 m
Max. 165 m
Superficie 13,94 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Coulommiers
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Chevru
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Chevru
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Chevru
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Chevru

Géographie

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Localisation

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Localisation de la commune de Chevru dans le département de Seine-et-Marne.

Chevru est située dans la Brie, à environ 15 km par la route[1],[Note 1] au sud-est de Coulommiers et à 11,5 km au sud-ouest de La Ferté-Gaucher.

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].

L'altitude varie de 121 mètres à 165 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 146 mètres d'altitude (mairie)[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte des réseaux hydrographique et routier de Chevru.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

  • le ru de Chevru, long de 7,72 km[4], affluent de l'Aubetin, qui traverse la commune d'est en ouest ;
    • le ru de Faujus, long de 3,72 km[5], affluent du ru de Chevru ;
  • le fossé 01 du Petit Beaufour, long de 2,29 km[6], qui conflue dans le ru de Beaufour.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 10,97 km[7].

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[8].

La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[9]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[10].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 733 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 697,7 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Statistiques 1991-2020 et records CHEVRU (77) - alt : 158m, lat : 48°43'36"N, lon : 3°12'11"E
Records établis sur la période du 01-12-1990 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,3 3,3 5,1 8,7 11,5 13,3 13,2 10,4 7,8 4,2 2 6,8
Température moyenne (°C) 3,7 4,4 7,5 10,2 13,9 17 19,3 19,2 15,7 11,8 7,1 4,4 11,2
Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,4 11,7 15,3 19 22,5 25,3 25,3 21 15,7 9,9 6,7 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−15,8
08.01.10
−13,9
04.02.12
−9,2
13.03.13
−4,4
06.04.21
−1,3
05.05.1996
1,4
04.06.1991
5,5
13.07.1993
4,6
26.08.1993
1,8
30.09.22
−3,8
30.10.1997
−9,7
30.11.10
−12,7
31.12.1996
−15,8
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
15,6
05.01.1999
18,6
27.02.19
24,6
31.03.21
28,2
20.04.18
30,9
27.05.05
35,8
27.06.11
41,5
25.07.19
39,7
12.08.03
34
09.09.23
28,3
01.10.11
21
07.11.15
16,6
07.12.00
41,5
2019
Précipitations (mm) 57,8 52,6 51,2 51,6 67,1 51,5 55,9 56 56,1 64,7 60,9 72,3 697,7
Source : « Fiche 77113002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16],[17],[18].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Chevru est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle est située hors unité urbaine[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[20]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].

Lieux-dits et écarts

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La commune compte 100 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[23] (source : le fichier Fantoir) dont le Trembloy, Larrue, le Perthuis, Faujus.

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,5% ), forêts (10,4% ), zones urbanisées (4,5% ), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[24].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[25],[26],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

Planification

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La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT du Bassin de vie de Coulommiers, approuvé le et porté par le syndicat intercommunal d’étude et de programmation (SIEP) de Coulommiers[27].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[28]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

Logement

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En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 405 dont 96,5 % de maisons et 3,3 % d'appartements[Note 4].

Parmi ces logements, 91,3 % étaient des résidences principales, 5,4 % des résidences secondaires et 3,2 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 87,2 % contre 12 % de locataires et 0,8 % logés gratuitement[29].

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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Transports

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La commune est desservie par la ligne d’autocars no 10 (Coulommiers - Meilleray) du réseau de bus Brie et 2 Morin.

Toponymie

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Le nom de la localité est mentionné sous les formes H. de Cebrus vers 1092[30] ; Chevreu en 1135[31] ; Villa de Chevrous en 1203[32],[33] ; Vivarium de Cheveru en 1212[34],[33] ; Chevru en 1217[32] ; Chevreu vers 1222[35] ; Chevrucum en 1247[36] ; Parrochia de Cheuvroto en 1327[37] ; [Le fief de] Chevru les Coulommiers en 1461[38],[33] ; Chevreu en Brye en 1548[39] ; Chevreulx en 1607[40],[41].

Son étymologie provient de l'agglutination des mots latins caput et rivus qui signifie : à la « source de la rivière »[42].

Histoire

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La seigneurie de Chevru appartient successivement aux chevaliers du Temple puis à ceux de Malte[43].

L'existence d'une paroisse, avec une église consacrée à saint Denis, est attestée en 937[44].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune était intégrée à l'arrondissement de Provins du département de Seine-et-Marne.

Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Meaux[45].

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de La Ferté-Gaucher[46]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de Coulommiers.

Intercommunalité

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La commune était membre de la communauté de communes Avenir et développement du secteur des Trois Rivières, créée fin 1993.

Le , celle-ci fusionne avec la communauté de communes de la Brie des Templiers pour former la communauté de communes du Pays de Coulommiers.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de Seine-et-Marne prescrit sa fusion avec la communauté de communes de la Brie des moulins.

La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie est ainsi créée le , dont la commune est désormais membre.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1942 1959 Emile Couesnon    
1959 1965 Lucien Masson    
1965 2001 Paul Lanciaux[47]    
2001 2007 Philippe Saubin[48] DVD  
2007 En cours Jean-François Masson[49]   Agriculteur

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [50],[51].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Chevru est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour la collecte, le transport et la dépollution[52],[53],[54].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[55]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[52],[56].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie[52],[57],[58].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[60].

En 2021, la commune comptait 1 047 habitants[Note 5], en évolution de −5,59 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
476288452490504525507491539
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
506544564525483463440440428
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
407417408366367397363340369
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3133023093804968551 0631 0811 116
2021 - - - - - - - -
1 047--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique

On peut noter[réf. nécessaire] :

  • Centre équestre.
  • randonnées pédestres.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête communale : dernier dimanche de juin ; patronale : dernier dimanche de juillet.

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 368, représentant 1 090 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 660 euros[62].

En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 116, occupant 522 actifs résidants (dont 15,4 % dans la commune de résidence et 84,6 % dans une commune autre que la commune de résidence).

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69 % contre un taux de chômage de 7,6 %. Les 23,3 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,2 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 3,5 % de retraités ou préretraités et 7,6 % pour les autres inactifs[63].

Secteurs d'activité

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Entreprises et commerces

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En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 51 dont 3 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 8 dans la construction, 18 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 4 dans les activités immobilières, 5 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 6 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 5 étaient relatifs aux autres activités de services[64].

En 2020, 10 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 8 individuelles.

Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[65].

Agriculture

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Chevru est dans la petite région agricole dénommée la « Brie est », une partie de la Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[66].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[67]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 16 en 1988 à 15 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 71 ha en 1988 à 118 ha en 2010[66]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chevru, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Chevru entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[66],[Note 7]
Nombre d’exploitations (u) 16 13 15
Travail (UTA) 36 26 25
Surface agricole utilisée (ha) 1 128 1 388 1 767
Cultures[68]
Terres labourables (ha) 1 102 1 330 1 734
Céréales (ha) 693 898 1 108
dont blé tendre (ha) 468 670 803
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 145 185 256
Tournesol (ha) 43 s
Colza et navette (ha) 50 s 84
Élevage[66]
Cheptel (UGBTA[Note 8]) 123 270 151

Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux remarquables

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La commune ne compte pas de monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[69].

 
L'église Saint-Thibault.
 
Le lavoir.

Autres lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Médéric Charot (1846-1916), écrivain français né à Chevru.
  • Le chanteur Michel Sardou, qui donna un gala lors de la fête de la bière de Chevru le [72].

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Chevru », p. 504–507

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  4. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  7. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  8. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Chevru - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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  1. fr.distance.to, consulté le 10 novembre 2021
  2. « Plan séisme consulté le 16 juillet 2020 ».
  3. « Chevru » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Chevru (F6569000) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Faujus (F6569200) » (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Petit Beaufour (F6569650) » (consulté le ).
  7. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 13 décembre 2018
  8. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
  9. « SAGE Petit et Grand Morin - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. site officiel du Syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France commune de Saint-Pierre-lès-Nemours) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France commune de Chevru) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Chevru », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « Liste des ZNIEFF de la commune de Chevru », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « Liste des espaces protégés sur la commune de Chevru », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  20. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Chevru ».
  21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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