Clarins
Clarins est une entreprise familiale française de cosmétiques créée à Paris en 1954[2] par Jacques Courtin-Clarins. L’entreprise fabrique et commercialise des produits de soin pour la peau, de maquillage et est également un acteur du spa et du bien-être.
Clarins | |
Création | 1954 |
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Dates clés | 20 novembre 1998 : immatriculation de la société décrite |
Fondateurs | Jacques Courtin |
Forme juridique | Société anonyme par actions simplifiées |
Slogan | Rendre la vie plus belle, transmettre un monde plus beau. |
Siège social | Paris France |
Direction | Jonathan Zrihen |
Actionnaires | Famille Courtin-Clarins |
Activité | Cosmétiques |
Produits | Cosmétique et lotion |
Effectif | 8500 |
SIREN | 330589755 |
TVA européenne | FR52330589755[1] |
Site web | https://www.groupeclarins.com/ |
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Clarins est présent dans plus de 150 pays[3] avec les marques Clarins et My Blend et se place numéro 1 des soins haut de gamme en Europe[4]. Exportés dans le monde, ses produits sont formulés et conçus dans ses Laboratoires Clarins en France.
Histoire
modifierAprès avoir commercialisé à l'après guerre un appareil qui masse et douche le sein[5], Jacques Courtin ouvre son premier institut de beauté en 1954, rue Tronchet à Paris[6].
La marque est à l'origine de quelques innovations marketing : Jacques Courtin lance l'huile tonic en 1966, une huile traitante, puis l'eau dynamisante. En 1968, l'entreprise crée une carte cliente qui est introduite dans les emballages de ses produits[7]. En 1991, l'entreprise lance sa première collection de maquillage ainsi qu’une ligne de produits intégrant un complexe anti-pollution[8].
Grâce à son fils Christian, le groupe se diversifie à partir de 1974 en s'installant à l'étranger mais également en s'associant à Thierry Mugler ou en rachetant en 1995 les parfums Azzaro et Hugo Boss[5].
En 2002, elle lance une gamme pour les hommes[9], et gamme de soins pour les jeunes femmes de 18 à 29 ans, en 2019. En 2018, la marque produit elle même ses premiers ingrédients dans des locaux baptisés "Domaine Clarins" qui se situe dans les Alpes[10]. En 2020, elle ouvre son centre de R&D à Shanghai, en Chine[11].
Entreprise familiale, le fondateur fait travailler un grand nombre des membres de sa famille. En 1974, son fils Christian, rejoint l’entreprise en tant que Directeur de l'Export[12]. En 1994, c'est Olivier intègre l'entreprise en tant que membre du Directoire[13], il était jusqu'alors chirurgien orthopédiste[5]. En 2000, Jacques Courtin leur cède la direction du groupe : l'aîné, Christian, devient président du directoire puis Président du Comité de Surveillance en 2011 ; et le second, Olivier, directeur général.
En 2010, les petites filles du fondateurs, Virginie, Claire, Prisca et Jenna[14], entrent au Comité de Surveillance[15]. Elles travaillent également au sein de la marque : Jenna œuvre comme responsable "Prospective et Nouveaux Concepts" et devient ensuite ambassadrice de la marque Clarins ; Virginie travaille d'abord dans la filière "Mugler Mode" puis est nommée Directrice Générale Déléguée en 2018[16] ; Prisca dirige la branche "Spas, Retail & My Blend" avant d'être nommée membre du Comité de Surveillance, en tant que représentante de "Famille C", la holding familiale Courtin-Clarins[17].
L'entreprise est tellement liée à la famille Courtin que le fondateur fait ajouter en 1978 à son patronyme le nom de sa société [5]. Depuis, ses enfants et petits enfants se feront appeler « Courtin-Clarins ».
En 1984, l'entreprise est introduite sur le second marché de la Bourse de Paris[18]. Elle en sort en 2008[18].
En 2006, Clarins réalise un chiffre d'affaires de 967 millions d'euros et comprend 5 400 personnes. Le groupe est alors évalué à 2 milliards d'euros, détenus à 65,14 % par la famille Courtin.
En 2015, après plus de 25 ans d'expérience chez Clarins, Jonathan Zrihen est nommé Président & CEO[19].
En 2003, le groupe ferme le pôle couture de Thierry Mugler, puis en 2020, Clarins cède ses marques Mugler & Azzaro à L'Oréal pour se recentrer sur son activité historique, la Beauté.
En 2022, l'entreprise lance une filiale numérique orientée vente et conseil en ligne, MyBlend[20], et acquiert la marque américaine ILIA[21].
Activités diverses
modifierA partir de 2014, Olivier Courtin-Clarins, alors directeur général et ancien chirurgien orthopédiste, publie aux éditions Clarins puis au Cherche midi des livres de cuisine : « Docteur, je veux être la plus belle ! »[22], « Belle dans mon assiette »[23] et « Belle dans mes recettes »[24]. Ils sont traduits en anglais[25] et espagnol[26].
Sur l'initiative de Prisca Courtin-Clarins et de ses aînés, Olivier et Christian Courtin-Clarins, Clarins acquiert en 2021 le domaine viticole château Beauséjour[27],[28].
Références
modifier- data.gouv.fr (site web), consulté le .
- Paris Match, « Développement durable : Clarins, l’entreprise 100 % RSE », sur parismatch.com (consulté le ).
- « Soldes : Notre sélection shopping beauté pendant les journées privilèges Clarins », sur Marie Claire (consulté le ).
- *NPD Beauty Trends®, marché sélectif du Soin marques prestige, ventes en valeur, sur la période cumulée de Janvier à Décembre 2020, total 3 pays (France, Italie, UK).
- « Jacques Courtin-Clarins », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Madame Figaro, « Clarins, pour l'amour des femmes », sur Madame Figaro, (consulté le ).
- Madame Figaro, « Du consommateur responsable à l’hyperactiviste, comment les codes de la cosmétique ont changé », sur Madame Figaro, (consulté le )
- Condé Nast, « Pourquoi on ne peut plus se passer d’une protection anti-pollution Clarins en 2019 ? », sur Vogue Paris, (consulté le )
- « Clarins », sur www.puretrend.com (consulté le )
- Condé Nast, « Visite guidée au cœur du domaine Clarins », sur Vogue Paris, (consulté le )
- FashionNetwork com FR, « Clarins ouvre un laboratoire en Chine pour mieux connaitre les consommateurs locaux », sur FashionNetwork.com (consulté le )
- « Clarins : les coulisses d'une succession bien huilée », sur Capital.fr, (consulté le )
- « Olivier Courtin-Clarins et sa nouvelle approche de la cosmétique », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
- « Clarins passe en douceur entre les mains des femmes », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- Le JDD, « Clarins de pères en filles », sur lejdd.fr (consulté le )
- Condé Nast, « Clarins s’engage pour les hommes et la planète », sur Vogue Paris, (consulté le )
- FashionNetwork com FR, « Circle Sportswear lève un million d'euros », sur FashionNetwork.com (consulté le )
- Vincent Bouquet, « Pourquoi le groupe Clarins est sorti de la Bourse », sur Les Echos Executives, (consulté le )
- (en-US) « Clarins CEO Jonathan Zrihen reveals the formula to success », sur The CEO Magazine (consulté le )
- Le JDD, « Sous la houlette d’Olivier Courtin, Clarins relance myBlend », sur lejdd.fr (consulté le )
- « La famille Clarins s'offre une pépite des cosmétiques aux Etats-Unis », sur Les Echos, (consulté le )
- Olivier Courtin, Docteur, je veux être la plus belle!, Clarins, dl 2014 (ISBN 978-2-9550166-0-2 et 2-9550166-0-8, OCLC 899363446, lire en ligne)
- Olivier Courtin et Fabienne Legrand, Belle dans mon assiette, Cherche Midi, (ISBN 9782749154015)
- Olivier Courtin, Nathalie Carnet et Fabienne Legrand, Belle dans mes recettes : beautyfood menus, Cherche midi, dl 2020 (ISBN 978-2-7491-6453-3 et 2-7491-6453-2, OCLC 1287685814, lire en ligne)
- Beauty in my plate : my beautyfood attitude, Cherche midi, dl 2017 (ISBN 978-2-7491-5402-2 et 2-7491-5402-2, OCLC 1027765606, lire en ligne)
- Bella en mi plato : mi actitud beautyfood, (ISBN 978-84-09-02727-9 et 84-09-02727-5, OCLC 1107100381, lire en ligne)
- « Le Château Beauséjour Duffau-Lagarrosse finalement cédé à Clarins », sur La Revue du vin de France (consulté le )
- Condé Nast, « À Saint-Émilion, succession et gros millions », sur Vanity Fair, (consulté le )