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Courrières — Wikipédia

Courrières

commune française du département du Pas-de-Calais

Courrières est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Courriérois.

Courrières
Courrières
La mairie.
Blason de Courrières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité CA Hénin-Carvin
Maire
Mandat
Christophe Pilch
2020-2026
Code postal 62710
Code commune 62250
Démographie
Gentilé Courrièrois
Population
municipale
10 199 hab. (2021 en évolution de −4,65 % par rapport à 2015)
Densité 1 182 hab./km2
Population
agglomération
552 694 hab.
Géographie
Coordonnées 50° 27′ 31″ nord, 2° 56′ 53″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 38 m
Superficie 8,63 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lens - Liévin
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Carvin
Législatives 11e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Courrières
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Courrières
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Courrières
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Courrières
Liens
Site web ville-courrieres.fr

La commune fait partie de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes et compte 126 840 habitants en 2021.

La commune est connue pour la catastrophe de Courrières survenue dans les charbonnages de la Compagnie des mines de Courrières qui exploite alors ses fosses nos 1 et 8 - 16.

Géographie

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Localisation

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Au cœur du bassin minier, Courrières est limitrophe, au nord, de Carvin, de Lens (14 kilomètres), d'Arras (29 kilomètres) et de Lille (34 kilomètres) grâce à un important réseau autoroutier. Elle est enserrée sur trois côtés par le canal de Lens et le canal de la Haute-Deûle.

 
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 8,63 km2 ; son altitude varie de 22 à 38 m[1].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par deux canaux :

  • le canal de la Deûle, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont[3] ;
  • le canal de Lens (appelé également canal de la Souchez), d'une longueur de 9,41 km, qui prend sa source dans la commune de Lens et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune[4].

La commune est également drainée par les Préaux, petit cours d'eau de 1,28 km, qui prend sa source dans la commune de Carvin et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de Courrières[5].

 
Réseau hydrographique de Courrières[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 13 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité

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Espèces faunistiques et floristiques

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Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense 495 espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont 55 protégées et 23 menacées et quasi-menacées[12].

Urbanisme

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L'arc-en-ciel à Courrières de Jules Breton.

Typologie

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Au , Courrières est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[15]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47 %), zones urbanisées (33,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,5 %), forêts (3,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La commune est desservie par les routes départementales D 46 et D 919 et est proche (3 km) de la sortie no 16 de la rocade minière reliant l'A26 au niveau de Bully-les-Mines à l'A2 au niveau de Douchy-les-Mines[19].

Transport ferroviaire

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La commune se trouve à 5 km, au nord, de la gare de Dourges, située sur la ligne de Lens à Ostricourt et desservie par des trains TER Hauts-de-France[20].

La commune était située sur la ligne d'Hénin-Beaumont à Bauvin - Provin, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1879 à 1970, Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) à Bauvin (Nord).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Currierum (1024) ; Coureriæ (1070) ; Coreriæ (1119) ; Cureriæ (1129) ; Coreres (1162) ; Corieres (1223) ; Kourieres (1229) ; Couriers (1240) ; Chourieres (1254) ; Courieres (1310) ; Courrierez (1330) ; Courierez (1336) ; Courriers (1638) ; Courrières (1766)[21].

Le nom de la ville aurait pour origine, corulus ou corylus : coudrier (ancien nom du noisetier) ce qui aurait dérivé en Coorerise puis, Currierum, Courieraie et enfin Courrières[22].

Histoire

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Moyen Âge

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En 1002, Anselme Ier, Comte de Lens et de Saint-Pol, fit construire à Courrières, un château-fort.

Au XVe siècle, Courrières était dans la dépendance des ducs de Bourgogne.

Époque moderne

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En 1532, Jean de Montmorency, seigneur de Courrières et chambellan de Charles Quint, chevalier de la Toison d'Or, gouverneur du château de la Motte-au-Bois en 1525[23], fit édifier l’église Saint-Piat dont le clocher et le côté gauche de la nef subsistent. Faisant partie des Pays-Bas espagnols, Courrières fut rattachée à la France en 1659 par le traité des Pyrénées.

En 1665, Courrières est une baronnie appartenant à François Alexandre d'Oignies, marié à Angéline de Bryas. Angéline hérite de son frère Albert de Bryas une seigneurie située dans la châtellenie de Bourbourg.

En 1724, la baronnie de Courrières est toujours aux mains de la famille d'Oignies : François Joseph d'Oignies, dont un fils François Joseph est baron de Robecq et un autre fils Louis Théodore, baron d'Oignies, est prêtre à l'église Saint-Donat de Bruges[24].

À côté de la seigneurie de Courrières, le lieu comprend différents fiefs donnant à leur possesseur le titre de seigneur. Ainsi au XVIIIe siècle, Ernest-Joseph Cardon (1722-1772) est seigneur du Rotoy à Courrières. Fils d'Ignace-Joseph, seigneur du Jardin, bourgeois de Lille, et de Marguerite-Thérèse Dancoisne, dite Le Cocq, il est baptisé à Lille le . D'abord novice jésuite à Tournai, on le retrouve échevin de Lille, administrateur de la Charité générale, marguillier de La Madeleine. Mort le , il est inhumé dans la collégiale Saint-Pierre de Lille. il épouse le , Catherine-Françoise Desruelles (1734-1791), fille de Pierre-Antoine-Constantin et de Marie-Françoise-Prevost, née en 1734, morte le , enterrée au cimetière de Fives[25].

Époque contemporaine

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L'histoire de la région reste marquée par une catastrophe minière improprement appelée catastrophe de Courrières, par référence au nom de la compagnie minière concernée. Ce dramatique accident fit 1099 morts le . Il ne se déroula pas sur le territoire courriérois mais sur celui des communes de Billy-Montigny, Méricourt et Sallaumines.

Exploitation Charbonnière

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La fosse no 1 en 1899.

Courrières est le nom d'une des plus importantes compagnies minières de France. Cependant, peu d'activités minières étaient situées sur le territoire communal, au regard de l'importance de la compagnie qui doit son nom à la création de son premier puits sur le territoire de Courrières.

En , Vincent van Gogh après avoir été « mineur parmi les mineurs » et « pauvre parmi les pauvres », sa descente à 700 mètres dans le puits B du charbonnage de Marcasse, sa mission d'évangéliste non reconduite décide de venir à Courrières rencontrer Jules Breton qu'il avait déjà croisé à Paris à la galerie Goupil. Il prend le train de Mons à Valenciennes continue son voyage à pied par un temps détestable. Arrivé à Courrières, Jules Breton n'est pas présent. Découvrant son atelier de briques, colonnades et statues, il le trouve certainement luxueux par rapport à ces conditions de prêtres-ouvriers.

Désemparé, il passe par l'église ou il regarde un tableau (copie) de Jules Breton la mise au tombeau de Titien, découvre Don Quichotte au café des Beaux-Arts. Il s'en retourne à Cuesmes dans le Borinage à pied avec un voyage pénible dormant dans de la paille, vendant quelques dessins pour subsister, et prend alors la décision de vouer sa vie à la peinture. Il lui reste dix ans de vie et 2 000 œuvres à réaliser[26]. Le 24 septembre 1880, il écrit à son frère Théo : « Il s’agit pour moi d’apprendre à bien dessiner, à être maître soit de mon crayon, soit de mon fusain, soit de mon pinceau, une fois cela obtenu je ferai de bonnes choses presque n’importe où, et le Borinage est tout aussi pittoresque que le vieux Venise, que l’Arabie, que la Bretagne, la Normandie, Picardie, ou Brie »[27],[28].

Fosse 1 de Courrières

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Mis en service en 1849, d'un diamètre de 3,50 m, ce puits fut le 1er du département du Pas-de-Calais. C'est grâce au personnel de la compagnie de Douchy que fut réalisé ce fonçage à l'entrée de Courrières sur la route d'Hénin-Beaumont. La fosse exploite un gisement de charbons maigres mais très grisouteux. La fosse est terminée en 1851 et le puits atteint 265 m en 1952. Cette fosse fut vite surnommée Poussière. Le houiller est atteint à 147 m. Le cuvelage est fait en bois de 8 à 90 m de profondeur. Des accrochages sont réalisés à -184,-211 et -231 m. La Fosse est arrêtée vers 1900, son gisement étant trop accidenté. Le puits servira aux recherches de gisement et à l'aérage pour être remblayé en 1914. En 2009 ne subsiste qu'un ancien atelier transformé en brasserie.

 
La fosse no 8 - 16 de Courrières en 1920.

Fosse 8 de Courrières

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Elle a été fondée en 1889 au diamètre de 4,60 m sur la commune de Courrières en bordure du canal pour exploiter un gisement de charbons maigres. Le houiller est atteint à 137,35 m et les premiers accrochages à 153,188 et 225 m de profondeur. Le puits jumeau no 16 sera ajouté en 1906. Le chevalement est démoli en 1958 pour être remplacé par une tour de béton de 14 m. une installation de dégazage est installée en 1967. Le puits 16 (350 m) est remblayé en 1963, le 8 (361 m) l'est en 1974. Les ventilateurs seront démontés et réinstallés au 9 de Lens.

Centrale de Courrières

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Centrale de Courrières en 1980.

Troisième supercentrale des HBNPC (Houillères du Bassin du Nord - Pas-de-Calais), comme appelée à l'époque. Elle est mise en service en 1962. Jumelle des centrales de Violaines et d'Hornaing, Elle alimente les derniers sièges et la cokerie de Drocourt. Elle brûle les bas produits ainsi que les produits huileux, avant sa fermeture. Les Houillères décident l'implantation sur le site de SOTRENOR, incinérateur industriel des huiles et produits polluants, qui reprendra cette activité de la Centrale après son arrêt, qui interviendra en 1992. Elle est ensuite totalement détruite. Il ne subsiste que les murs et grilles d'entrée et d'enceinte, la fondation d'un des réfrigérants, intégré à un parc, le terril à cendres, en exploitation et le hangar des bulldozers, à proximité du terril.

Seconde Guerre mondiale

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Pendant la Seconde Guerre mondiale, au cours de la bataille de France, le , 45 hommes sont assassinés par des soldats de la 267e Infanterie-Division, la ville est incendiée et détruite à 90 %[29].

Après la guerre, la croix de Guerre 1939-1945 avec palme est attribuée à Courrières, en tant que ville martyre.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais depuis 1962, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Béthune[1].

Commune et intercommunalités

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La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin.

Circonscriptions administratives

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La commune est rattachée au canton de Carvin.

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la onzième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

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Élections municipales 2020

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  • Maire sortant : Christophe Pilch (PS)
  • 33 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 10 512 habitants)
  • 5 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA Hénin-Carvin)
Résultats des municipales de 2020 à Courrières
 
Tête de liste Liste Premier tour Sièges
Voix % CM CC
Christophe Pilch[30] PS 2 598 75,94 29 5
Patricia Rousseau[Note 5] DVG 823 24,06 4 0
Votes valides 3 421 97,50
Votes blancs 30 0,85
Votes nuls 58 1,65
Total 3 509 100 33 5
Abstention 4 225 54,63
Inscrits / participation 7 734 45,37

Liste des maires

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En 2014, le maire sortant Christophe Pilch (LUG) est le seul à se présenter à sa succession. L'abstention s'élève alors à 46,97 %[31].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1898 mai 1912 Maurice Tilloy Républicain Industriel
Conseiller général de Carvin (1902 → 1910)
Conseiller d'arrondissement de Carvin (1901 → 1902)
mai 1912 juillet 1918 Uriane Sorriaux SFIO Ouvrier mineur
Conseiller d'arrondissement de Carvin (1913 → 1918)
Mort en captivité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1940 décembre 1940 Louis Péru
(1881-1971)
  Ouvrier forgeron puis ajusteur mécanicien
Adjoint au maire (1919 → 1940)
décembre 1940   André Lepoivre    
Les données manquantes sont à compléter.
novembre 1944 mai 1945 Louis Péru
(1881-1971)
  Ouvrier forgeron puis ajusteur mécanicien
Chevalier de la Légion d'honneur (1958)
Chevalier des Palmes académiques
mai 1945 juin 1981 Camille Delabre SFIO
puis PS
Instituteur
Député du Pas-de-Calais (1954 → 1955 puis 1956 → 1958)
Conseiller général de Carvin (1949 → 1955 puis 1961 → 1973)
Démissionnaire
juin 1981 mars 2003 Albert Facon PS Professeur
Député du Pas-de-Calais (14e circ.) (1988 → 1993 puis 1997 → 2012)
Conseiller général de Courrières (1982 → 2001)
Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1986 → 1988)
Président de la CA Hénin-Carvin (2001 → 2008)
Démissionnaire
mars 2003 En cours
(au 8 février 2022)
Christophe Pilch PS Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (2010 → 2015)
15e vice-président du conseil régional (2010 → 2015)
2e vice-président (2014 → 2017) puis président de la
CA Hénin-Carvin (2017 → )
Réélu pour le mandat 2014-2020[32],[33]
Réélu pour le mandat 2020-2026[34],[35]

Autres élections

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Lors de l'élection présidentielle de 2022, les électeurs de la commune se sont exprimés à 60,86 % pour Marine Le Pen et à 39,14 % pour Emmanuel Macron[36], puis aux élections européennes du 9 juin 2024 à 51,43 % pour la liste du Rassemblement national[37].

Jumelages

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Jumelages et partenariats de Courrières. 
Jumelages et partenariats de Courrières. 
VillePaysPériode
Aylesham[38] Royaume-Unidepuis
 Barlinek[38] Polognedepuis
 Weißenthurm[38] Allemagnedepuis

Équipements et services publics

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La commune dépend du tribunal de proximité de Lens, du conseil de prud'hommes de Lens, du tribunal judiciaire de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Béthune et du tribunal pour enfants de Béthune[39].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 10 199 habitants[Note 7], en évolution de −4,65 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 2972 4602 5042 6422 7602 6172 6102 5382 801
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 8923 0103 0622 9813 2793 3323 4603 4703 908
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 2744 9055 5594 2055 3965 3065 0535 0505 818
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7 7389 29612 49112 61211 37610 58810 33010 61810 579
2021 - - - - - - - -
10 199--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 105 hommes pour 5 439 femmes, soit un taux de 51,58 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,1 
6,0 
75-89 ans
8,3 
14,6 
60-74 ans
18,0 
22,1 
45-59 ans
18,6 
17,5 
30-44 ans
19,0 
17,3 
15-29 ans
16,0 
22,0 
0-14 ans
19,0 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Vie associative

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La commune dispose de deux harmonies héritées du temps des mines : l'harmonie Union Fait la Force et l'harmonie Hilariter.

 
Chapelle Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus.
  • l'église Saint-Piat (voir Monuments historiques). Elle est rattachée au diocèse d'Arras, à la paroisse Saints Pierre et Paul aux Portes du Nord qui regroupe Carvin, Courrières, Estevelles, Libercourt et Oignies, et au doyenné d'Hénin-Carvin.
  • la chapelle Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus
  • la mosquée Ennasr la plus proche située rue d'Harnes à Hénin-Beaumont.

Économie

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Statistiques de l'INSEE[44] à Courrières
Emploi total (salarié et non salarié) au lieu de travail en 2014 2 588
dont part de l'emploi salarié au lieu de travail en 2014, en % 88,8
Variation de l'emploi total au lieu de travail : taux annuel moyen entre 2009 et 2014, en % 0,6
Taux d'activité des 15 à 64 ans en 2014 68,7
Taux de chômage des 15 à 64 ans en 2014 17,6
Établissements[45] à Courrières
Nombre d'établissements actifs au 31 décembre 2015 566
Part de l'agriculture, en % 0,9
Part de l'industrie, en % 4,9
Part de la construction, en % 11,5
Part du commerce, transports et services divers, en % 66,1
dont commerce et réparation automobile, en % 21,9
Part de l'administration publique, enseignement, santé et action sociale, en % 16,6
Part des établissements de 1 à 9 salariés, en % 23,5
Part des établissements de 10 salariés ou plus, en % 9,2

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine mondial

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Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 57 de Courrières est formé par le monument commémoratif à la catastrophe de Courrières[46],[47].

Monument historique

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  • L'église Saint-Piat, le clocher et bas-côté nord anciens, le reste reconstruit après 1945, est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [48]. En 2015, elle voit ses vitraux rénovées[49].

Autres lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Le peintre Jules Breton.

Héraldique

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  Blason
D'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur, quatre dans chaque canton.
Détails
La commune de Courrières relève, et sans brisure, les armes de l'illustre maison de Montmorency.

Adopté par la municipalité le .

Pour approfondir

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Bibliographie

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Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[51] :

  • R. Bétremieux, Promenade dans l'ancien Courrières en cartes postales, Liévin, 1997.
  • Breton, Le village, histoire morale, politique et pittoresque de Courrières, Arras, J. Degeorge, 1837.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Liste du maire sortant ou de la maire sortante
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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