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Crevalcore — Wikipédia

Crevalcore

commune italienne

Crevalcore (Crevalcôr en dialecte bolonais) est une commune de la ville métropolitaine de Bologne dans la région Émilie-Romagne en Italie.

Crevalcore
Crevalcore
Blason de Crevalcore
Armoiries
Drapeau de Crevalcore
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Émilie-Romagne 
Ville métropolitaine Bologne 
Code postal 40014
Code ISTAT 037024
Code cadastral D166
Préfixe tel. 051
Démographie
Gentilé crevalcoresi
Population 13 686 hab. (31-12-2010[1])
Densité 134 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 43′ 00″ nord, 11° 09′ 00″ est
Altitude Min. 20 m
Max. 20 m
Superficie 10 200 ha = 102 km2
Divers
Saint patron San Silvestro
Fête patronale 31 décembre
Localisation
Localisation de Crevalcore
Localisation dans la ville métropolitaine de Bologne.
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Crevalcore
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Crevalcore
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Crevalcore
Liens
Site web Site officiel

Géographie

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Placée à 20 mètres au-dessus du niveau de la mer, Crevalcore s’étend au milieu de la plaine du Pô dont la fertilité est due à son origine alluvionnaire (la valle Padusa), entre les fleuves Panaro, ses affluents et le Reno, et confins entre la province de Modène et la province de Ferrare.
La commune est sur la route nationale SS568 qui monte de Bologne (30 km) vers le Nord en passant par San Giovanni in Persiceto (9 km) et le long de la ligne de chemin de fer Bologne-Vérone-Le Brenner.
Grandes villes voisines :

Histoire

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Toponyme

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Pour le nom de Crevalcore, plusieurs explications furent émises, mais la plus ancienne remonte au XVIe siècle, celle de l’historien Carlo Sigonio : « Castrum alterum Crepacorium ad disrumpendum cor hostium munivere »[2], où l’expression « castrum alterum » se réfère à la construction d’un second château (celui de Crevalcore) par la commune de Bologne en 1226 et 1231, après la destruction complète du précédent château par les troupes de l’empereur Frédéric II du Saint-Empire en 1219.
Une seconde explication étymologique semble plus fondée et se réfère à l’expression latine Crepa(tum)Corium, c’est-à-dire écorce crevassée et qui ferait référence à la zone en limite des marais qui, une fois l’eau retirée en période estivale, laisse apparaître un sol crevassé.
La première mention portant le nom de Crevalcore figure sur un document de 1130 publié par l’écrivain Girolamo Tiraboschi où il est question de casamentum unum juris Sancti Silvestri in castro Cravacuore[3].

Bas Moyen Âge

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Le castrum construit le long du fleuve Panaro faisait partie du système de défense byzantin, endommagé en 1219 au cours des guerres entreprises par Frédéric II, il fut reconstruit par Bologne en 1231, à 3 km plus au nord-ouest dans une position plus voisine du fleuve. Ce nouveau castrum (nommé "Crevalcore nuovo" sur une carte de 1231 du nouveau registre de la commune de Bologne)[4].
En 1239, le château fut de nouveau investi par les troupes de Frédéric II et incendié. Après sa reconstruction et pour faciliter sa liaison avec Bologne et l’envoi de renfort, de 1245 à 1250, le Sénat de celle-ci fit construire la route directe de Borgo Panigale, San Giovanni in Persiceto à Crevalcore. Au XIIIe siècle, les fortifications et la garnison furent renforcées à cause des luttes avec la Maison d'Este, installée à Modène en 1289. Le XIVe siècle fut particulièrement riche en luttes entre les familles Geremei et Lambertazzi, ou soit à cause de l’occupation par les Visconti.

Renaissance

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Les Pepoli (famille) en cédant le domaine de Bologne aux Visconti, s’étaient réservés les châteaux de Persiceto et Crevalcore, mais Giovanni da Oleggio, qui gouvernait au nom de l’archevêque Jean Visconti, emprisonna Jacopo Pepoli et s’empara des deux châteaux.
Décidé à récupérer Bologne, dont Oleggio s’était proclamé seigneur en 1359 après la mort de l’archevêque, Barnabé Visconti, et son armée, prit Crevalcore ; Bologne fut pendant ce temps cédé au pape et son légat, le cardinal Egidio Albornoz, s’était attribué celui de Persiceto.

La menace des Visconti se réactiva en 1385, après l’accès au pouvoir de dopo l'ascesa al potere di Jean Galéas Visconti : Crevalcore fut le théâtre d’importants faits d’armes en 1390, entre les armées du duc Alberico da Barbiano, commandant des troupes bolonaises.
En 1403, début une période de 8 années de paix sous la domination des Este. Mais, après le renvoi du légat pontifical en 1411, les luttes recommencèrent entre les familles Bentivoglio et Canetoli. La période qui suivit sous la domination des Bentiviglio, le territoire connut une nouvelle période de calme qui permit la revalorisation des terres marécageuses par des travaux hydrauliques d’assainissement.

Temps modernes

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Avec la création de la République cisalpine le pays fut inclus dans le département de la haute Padusa avec Cento comme chef-lieu. Le territoire connu un nouvel essor économique, social et culturel (écoles publiques, théâtre communal, mairie). Alors que de nombreuses familles émigrèrent vers les Amériques, s’ouvrirent sur le territoire des coopératives ouvrières, les mutuelles santé entre artisans et ouvriers, les syndicats et les luttes ouvrières.

XXe siècle

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Durant les années 60, les hommes de la commune ont été invités à participer à l'étude épidémiologique Seven Countries Study dont le but était de mieux connaitre les facteurs de risque associés aux maladies cardiovasculaires. Certains ont été suivis pendant plus de 50 ans après inclusion dans l'étude[5],[6],[7].

Séisme de 2012

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Crevalcore fut touché par les séismes de 2012 en Émilie-Romagne qui ont provoqué des effondrements dans le Castello dei Ronchi et dans d’autres édifices historiques.

Économie

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Crevalcore a une économie avant tout basée sur l’agriculture, avec la présence toutefois d’établissements industriels dans la zone Beni Comunali. À noter la patata di Bologna, produit régional.

Monuments et lieux d’intérêt

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L’église de San Silvestro.
  • le campanile gothique de la vieille église, de 1421-1424.
  • le Palazzo comunal, 1867-68.
  • la Porte Bologne de 1820-24 et la Porte Modène de 1696 et complétée en 1724-25.
  • l’Oratoire de la Pietà de 1530 environ.
  • l’église de la Santa Croce 1768-1972.
  • le théâtre communal inauguré en 1881.
  • la villa Caprara au hameau de Ronchi.

Administration

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Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
14 juin 2004 En cours Valeria Rimondi Centro-Sinistra  
Les données manquantes sont à compléter.

Caselle, Bolognina, Sammartini, Palata Pepoli, Galeazza, Bevilacqua

Communes limitrophes

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Camposanto (7 km), Cento (11 km), Finale Emilia (17 km), Nonantola (11 km), Ravarino (4 km), San Giovanni in Persiceto (9 km), Sant'Agata Bolognese (6 km)

Population

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Évolution de la population en janvier de chaque année

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1861 1901 1921 1951 1961 1971 1981 1991 2001
9 94411 40812 88314 34613 19112 02511 78311 51111 894
2011 - - - - - - - -
13 686--------

Ethnies et minorités étrangères

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Selon les données de l’Institut national de statistique (ISTAT) au 1er janvier 2011 la population étrangère résidente et déclarée était de 2 100 personnes, soit 15,3 % de la population résidente.

Les nationalités majoritairement représentatives étaient :

Pos. Pays Population
1   Maroc 716
2   Pakistan 334
3   Roumanie 295
3   Chine 144
5   Tunisie 125
6   Moldavie 85
7   Albanie 49
8   Serbie 48
9   Pologne 45
10   Turquie 33

Personnalités liées à Crevalcore

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Notes et références

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  1. (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
  2. Carlo Sigonio, De rebus bononiensibus, Francfurti 1604, I. 5.
  3. Girolamo Tiraboschi, Storia dell'Augusta Badia di S. Silvestro di Nonantola, Modena 1784, T l, p. 249
  4. Registro nuovo del Comune di Bologna, ms. presso l'Arch. di Stato di Bologna, c. 200
  5. (en-US) « The Seven Countries Study - The first epidemiological nutrition study, since 1958 », sur Seven Countries Study | The first study to relate diet with cardiovascular disease. (consulté le )
  6. (en) Xavier Humbert, Sophie Fedrizzi, Joachim Alexandre et Alessandro Menotti, « Impact of Sex on Office White Coat Effect Tail: Investigating Two Italian Residential Cohorts », Scientific Reports, vol. 9, no 1,‎ , p. 17237 (ISSN 2045-2322, DOI 10.1038/s41598-019-53109-1, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Alessandro Menotti, Paolo Emilio Puddu, Giuseppe Maiani et Giovina Catasta, « Age at death as a useful indicator of healthy aging at population level: a 50-year follow-up of the Italian Rural Areas of the Seven Countries Study », Aging Clinical and Experimental Research, vol. 30, no 8,‎ , p. 901–911 (ISSN 1720-8319, DOI 10.1007/s40520-017-0874-9, lire en ligne, consulté le )

Annexes

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Bibliographie

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  • Paolo Cassoli, "Crevalcore" in: Bologna e i comuni della provincia. Dal Santerno al Panaro a cura di Cesare Bianchi, Vol. I pp. 323–334
  • AA. VV., Crevalcore: percorsi storici, a cura di Magda Abbati, BO, Costa Editore, 2001
  • Rassegna storica crevalcorese, periodico di storia locale dell'Istituzione dei servizi culturali "Paolo Borsellino"
  • AA. VV., "Piccola e grande storia dell'Ospedale Barberini", a cura di Magda Abbati, Crevalcore, 2010

Articles connexes

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Liens externes

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