(Translated by https://www.hiragana.jp/)
Jean Jay — Wikipédia

Jean Jay

personnalité politique française

Jean Jay, né le à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), paroisse Notre-Dame[1], mort le au lieu-dit de La Nougarède dans la commune de Le Fleix (Dordogne)[2], est un pasteur calviniste et homme politique français député durant la première partie de la Révolution française.

Jean Jay
Fonctions
Député de la Gironde

(1 an et 17 jours)
Gouvernement Assemblée législative
Député à la Convention nationale

(3 ans, 1 mois et 20 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sainte-Foy-la-Grande (Gironde)
Date de décès (à 63 ans)
Lieu de décès Le Fleix (Dordogne)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Montagne
Profession pasteur
députés de la Gironde

Un pasteur dans la Révolution

modifier

Origines sociales

Jean Jay est issu d'une famille bourgeoise de robe de confession protestante. Son grand-père et son père tous deux prénommés Jean eux aussi sont notaires à Castillon-la-Bataille[3].

Un député montagnard

Jay est pasteur calviniste et administrateur de la Gironde à partir de 1790. Il est élu député, le dixième sur douze, pour le département de la Gironde en septembre 1791 à l'Assemblée nationale législative. Il est suppléant au Comité de Division et suppléant au Comité de Marine. Il vote en faveur des mises en accusation du ministre de la Marine Bertrand de Molleville[4] et du marquis de Lafayette[5].

Il est réélu à la Convention nationale en 1792 au sein de laquelle il siège aux côtés des Montagnards et se démarque des autres élus de son département, de tendance girondine. Sur les douze représentants girondins, sept ont été guillotinés au cours de leur mandat. Jay vote la mort sans conditions au procès de Louis XVI, contre la mise en accusation de Marat[6] et contre le rétablissement de la Commission de Douze[7].

Jay siège au Comité de sûreté générale entre le 13 août[8] et le 11 septembre 1793[9], est désigné membre du Comité de Correspondance le 26 septembre 1793[10] et du Comité d'instruction publique le 15 vendémiaire an II (6 octobre 1793)[11]. Il s'oppose aux propositions de Merlin de Thionville et de Bourdon de l'Oise quant au renouvellement mensuel par tiers du Comité de Salut public[12].

Après la Convention

modifier

Jean Jay n'est pas élu au Conseil des Cinq-Cents. Il reprend son ministère religieux et meurt sous le Premier Empire.

Notes et références

modifier
  1. Archives départementales de la Gironde, registre paroissial de Sainte-Foy-la-Grande, paroisse Notre-Dame, baptêmes mariages et sépultures 1743-1749, 1 MI EC 91-R3.
  2. Archives départementales de la Dordogne, état-civil du Fleix, registre des naissances mariages et décès de 1807, 5 E 180 / 6.
  3. « Jay, Jean », Anne de Mathan in Michel Biard, Philippe Bourdin et Hervé Leuwers, Dictionnaire des Conventionnels 1792-1795, Ferney-Voltaire, Centre d'étude du XVIIIème siècle, 2022, 1307 p.
  4. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 39, séance du 8 mars 1792, p. 494.
  5. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 47, séance du 8 août 1792, p. 583.
  6. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 71.
  7. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 525.
  8. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 72, séance du 13 août 1793, p. 127.
  9. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 73, séance du 11 septembre 1793, p. 704.
  10. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 75, séance du 26 septembre 1793, p. 180.
  11. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 76, séance du 15 vendémiaire an II (6 octobre 1793), p. 171.
  12. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 81, séances du 22 et du 23 frimaire an II (12 et 13 décembre 1793), p. 367, 405-406 et 420-422.

Voir aussi

modifier

Sources

modifier

Liens externes

modifier