Komikan
Komikan signifie petite mandarine en japonais:
Le mot désigne les arbres et les fruits.
Les Komikan et les petites mandarines asiatiques
modifierKomikan n'est pas une mandarine spécifiquement japonaise, ni même une variété de mandarines, elle appartient à la vaste population de Kishu (C. kinokuni).
La culture des komikan au Japon remonterait à l'époque d'Edo (1603‒1867)[1]. Tokurou Shimizu et al. (2016) donnent divers agrumes japonais sous le nom de komikan parmi les mandarines Kishu qu'ils ont séquencées : d'une part la mandarine Koji (C. leiocarpa hort. ex Tanaka), d'autre part les mandarines kishu : Hisago komikan, mikan Ihara Ichijoji, Komikan Fukuyama (Kinkou pearl), Komikan Kawachi, Komikan Tensui, Ozaki komikan. Ils écrivent «à l'exception d'un mésappariement observé dans la souche Hisago komikan, les génotypes de 16 souches de Kishu concordent exactement et ils sont confirmés comme mutants somatiques. Fait intéressant, ces souches de Kishu ont été collectées au Japon, mais une souche chinoise nanfengmiju (C. reticulata[2]) correspondait exactement à Kishu»[3].
Nanfengmiju, est cultivée en Chine depuis plus longtemps, une variété à graine était offerte en hommage à l'empereur sous les Tang, et les Song[4]. Dérivée du Ruju est une des mandarines asperme les plus cultivées dans le Jianxi d'où elle est originaire[4], à Taïwan[5], à Okinawa sous le nom de Shimamikan[6]. Ces petites mandarines ont pour nom
Sakurajima komikan
modifierSakurajima komikan est la komikan par excellence, celle dont la notoriété est la plus forte au Japon.
Le volcan de Sakurajima forme une ile au milieu de la baie de Kagoshima. Sur les sols de cendres drainants (à Sakurajima, à Fukuyama) on cultive une variété de komikan réputée - au dire de ses promoteurs - la plus petite mandarine du monde[9]. Les サクラジマミカン ou
Le poids moyen est de 50 g, le diamètre d'environ 5 cm[1] les arbres sont très productifs, La peau est épaisse finement hachées est utilisée comme condiment pour les udon et les soba[11]. Sakurajima komikan est une Indication Géographique enregistrée en 2017, la marque a été déposée en 2009 par la coopérative agricole Kagoshima Mirai[1].
Notes et références
modifier- (en) HOANG Si Thinh, TAKANASHI Fumie, « Public Intervention in Operation Phase of Geographical Indication in Japan », The United Graduate School of Agricultural Science (UGAS), Iwate University Hirosaki University, Japan, , p. 1 à 13 (lire en ligne [PDF])
- (en) Feng Xue, Chen Li et Siyi Pan, « Subacute toxicity assessment of carotenoids extracted from citrus peel (Nanfengmiju, Citrus reticulata Blanco) in rats », Regulatory Toxicology and Pharmacology, vol. 62, no 1, , p. 16–22 (ISSN 0273-2300, DOI 10.1016/j.yrtph.2011.12.003, lire en ligne, consulté le )
- (en) Tokurou Shimizu, Akira Kitajima, Keisuke Nonaka et Terutaka Yoshioka, « Hybrid Origins of Citrus Varieties Inferred from DNA Marker Analysis of Nuclear and Organelle Genomes », PLOS ONE, vol. 11, no 11, , e0166969 (ISSN 1932-6203, PMID 27902727, PMCID PMC5130255, DOI 10.1371/journal.pone.0166969, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Facebook et Twitter, « The Seedless Kishu, a small but mighty mandarin », sur Los Angeles Times, (consulté le )
- (zh-TW) Juling (rulichsu), «
自製 橘 子 果 醬 @ Juling's Blog :: 痞客邦 :: », sur Juling's Blog (consulté le ) - (en) Masashi Yamamoto, マサシ ヤマモト et
山本 雅史 , « Citrus Genetic Resources Grown on the Ryukyu Islands, Japan », undefined, (lire en ligne, consulté le ) - «
小 橘 子 叫 啥 -花 百科 », sur www.huabaike.com (consulté le ) - (en) Guohong Albert Wu, Chikatoshi Sugimoto, Hideyasu Kinjo et Chika Azama, « Diversification of mandarin citrus by hybrid speciation and apomixis », Nature Communications, vol. 12, no 1, , p. 4377 (ISSN 2041-1723, DOI 10.1038/s41467-021-24653-0, lire en ligne, consulté le )
- (ja) «
桜島 小 みかん | JA鹿児島 みらい », sur JA鹿児島 みらい | JAバンク・JA共済 ・JA葬祭 ・貯金 ・融資 ・共済 , (consulté le ) - «
桜島 小 みかんの激 安 販売 », sur hmaru.jp (consulté le ) - «
桜島 小 みかん | かごしまの食 », sur かごしまの食 | かごしまブランドをはじめとする鹿児島 県 特産 品 情報 サイト, (consulté le )