Louis-Joseph Froger-Plisson
Louis-Joseph Froger-Plisson, né le à Bessé-sur-Braye et mort le à Vendôme, est un homme politique français.
Louis-Joseph Froger-Plisson | |
Fonctions | |
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Député de la Sarthe | |
– (3 ans, 1 mois et 19 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Député au Conseil des Cinq-Cents | |
– (1 an, 3 mois et 23 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bessé-sur-Braye (Sarthe) |
Date de décès | (à 68 ans) |
Lieu de décès | Vendôme (Eure-et-Loir) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Gauche Modérés |
Profession | Avoué Chef d'entreprise |
députés de la Sarthe | |
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Biographie
modifierFroger-Plisson est le fils d'un fermier général, propriétaire du Château de Courtanvaux près de Bessé-sur-Braye. Louis-Joseph suit des études de droit et est avoué à Saint-Calais.
Il participe aux débuts de la Révolution française et devient membre du directoire du département de la Sarthe. En , il est élu député à la Convention nationale, le neuvième sur dix.
Une fois à Paris, il siège au sein de la Plaine. Froger est nommé à la Commission dite des vingt-quatre chargée d'examiner les papiers de surveillance de la Commune de Paris. Il vote la mort de Louis XVI sans sursis, après avoir rejeté l'appel au peuple. En il vote pour la mise en accusation de Marat.
Sous la Convention thermidorienne, il est chargé de l'approvisionnement de Paris, travail très difficile qui ne le rend pas populaire. Il se charge ensuite du ravitaillement du Nord et du Pas-de-Calais. Il participe aux débats concernant la rédaction de la Constitution de l'an III. En , il donne sa démission qui est refusée par ses collègues.
Froger-Plisson est réélu en au Conseil des Cinq-Cents. Au cours de ce deuxième mandat, il dépose un projet de loi sur la vente de poudre. Il démissionne de son poste le après avoir été arrêté par erreur, ayant été pris pour un conventionnel sans emploi, dont le séjour était alors interdit dans la capitale.
Il quitte la vie politique et fonde à Vendôme une importante fabrique de gants employant cinq cents ouvriers. Très apprécié dans sa région, il parvient à échapper en 1816 à la proscription frappant les régicides.
Il meurt en 1821 à l'âge de soixante-huit ans.
Références
modifierSource
modifier- « Louis-Joseph Froger-Plisson », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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