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Louis-Joseph Froger-Plisson — Wikipédia

Louis-Joseph Froger-Plisson

personnalité politique française

Louis-Joseph Froger-Plisson, né le à Bessé-sur-Braye et mort le à Vendôme, est un homme politique français.

Louis-Joseph Froger-Plisson
Fonctions
Député de la Sarthe

(3 ans, 1 mois et 19 jours)
Gouvernement Convention nationale
Député au Conseil des Cinq-Cents

(1 an, 3 mois et 23 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bessé-sur-Braye (Sarthe)
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décès Vendôme (Eure-et-Loir)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Gauche
Modérés
Profession Avoué
Chef d'entreprise
députés de la Sarthe

Biographie

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Froger-Plisson est le fils d'un fermier général, propriétaire du Château de Courtanvaux près de Bessé-sur-Braye. Louis-Joseph suit des études de droit et est avoué à Saint-Calais.

Il participe aux débuts de la Révolution française et devient membre du directoire du département de la Sarthe. En , il est élu député à la Convention nationale, le neuvième sur dix.

Une fois à Paris, il siège au sein de la Plaine. Froger est nommé à la Commission dite des vingt-quatre chargée d'examiner les papiers de surveillance de la Commune de Paris. Il vote la mort de Louis XVI sans sursis, après avoir rejeté l'appel au peuple. En il vote pour la mise en accusation de Marat.

Sous la Convention thermidorienne, il est chargé de l'approvisionnement de Paris, travail très difficile qui ne le rend pas populaire. Il se charge ensuite du ravitaillement du Nord et du Pas-de-Calais. Il participe aux débats concernant la rédaction de la Constitution de l'an III. En , il donne sa démission qui est refusée par ses collègues.

Froger-Plisson est réélu en au Conseil des Cinq-Cents. Au cours de ce deuxième mandat, il dépose un projet de loi sur la vente de poudre. Il démissionne de son poste le après avoir été arrêté par erreur, ayant été pris pour un conventionnel sans emploi, dont le séjour était alors interdit dans la capitale.

Il quitte la vie politique et fonde à Vendôme une importante fabrique de gants employant cinq cents ouvriers. Très apprécié dans sa région, il parvient à échapper en 1816 à la proscription frappant les régicides.

Il meurt en 1821 à l'âge de soixante-huit ans.

Références

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Liens externes

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