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Rachid Amara — Wikipédia

Rachid Amara

militant nationaliste algérien

Rachid Amara (en arabe : رشيد عمارة), né le à Oued Zenati et assassiné le à Tablat (Médéa), est un militant nationaliste algérien, chahid de la guerre d'indépendance algérienne. Tué au combat à l'âge de 21 ans, il est une des principales figures de la résistance estudiantine face à la colonisation française.

Rachid Amara
Le chahid Amara Rachid, arme à la main, aux côtés de Meriem Belmihoub en 1956.
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
رشيد عمارةVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Formation
Lycée Bugeaud (jusqu'à )
Université d'Alger (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Conflit
Titre honorifique
Chahid (Algérie)

Biographie

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Rachid Amara naît le à Oued Zenati, où son père travaille comme interprète judiciaire près le tribunal. Il effectue ses études primaires dans son village natal, avant de déménager avec sa famille à Azazga, Bordj Menaïel et Alger au gré des affectations professionnelles de son père. Il termine ses études secondaires au lycée Bugeaud (renommé lycée Émir-Abdelkader après l'indépendance) en , puis étudie un an à la faculté des lettres de l'université d'Alger, avant de se réorienter vers la médecine[1],[2],[3].

Il est l'un des membres fondateurs de l'Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA) aux côtés de Mohamed Seddik Benyahia, Lounis Mohamed, Mustapha Saber, Ahmed Touati, Salah Benkobbi et Zoulikha Bekaddour[1],[4].

Le , il est arrêté par les autorités coloniales en compagnie de Ferhat Abbas et Ahmed Francis[1],[5]. Ces derniers sont rapidement relâchés tandis que lui passe six mois derrière les barreaux[1].

Après sa sortie de prison en , il reprend du service au sein de l'UGEMA, organisant des réunions clandestines dans son appartement de la rue du Télemly et participant au déclenchement de la grève générale du 19 mai 1956 (ar)[1].

Rachid Amara est assassiné par le 1er régiment étranger de parachutistes dans la commune de Tablat dans l'atlas blidéen le 13 ou 14 juillet 1956[6],[7].

Postérité et hommes

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Le lycée franco-musulman de Ben Aknoun est renommé lycée Amara-Rachid après l'indépendance[8].

Bibliographie

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Références

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  1. a b c d et e (ar) « الذكرى الـ 66 لاستشهاد عمارة رشيد : سقط في ميدان الشرف و السلاح في يده » [« Le 66ème anniversaire du martyre d'Amara Rachid : il est tombé au champ d'honneur, l'arme à la main »], El Djoumhouria,‎ (consulté le )
  2. (ar) Mohamed Djadi, « 50 EME ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE AMARA RACHID », Le Soir d'Algérie, (consulté le )
  3. Mouvement pour la démocratie en Algérie: Recueil de quelques écrits du MDA, FeniXX, (ISBN 978-2-402-57247-7, lire en ligne)
  4. Jacques Frémeaux, Armées, guerre et politique en Afrique du Nord (XIXe – XXe siècles), FeniXX, (ISBN 978-2-402-35105-8, lire en ligne)
  5. Lamine Khan, « Les étudiants algériens face à la colonisation », El Massadir, no 8,‎ , p. 18
  6. Jean Balazuc, Le 1er régiment étranger de parachutistes pendant la guerre d'Algérie, Editions L'Harmattan, (ISBN 978-2-343-22117-5, lire en ligne), p. 22
  7. Kamel Boudjadi, « Amara Rachid: de l'école au maquis », El Watan,‎ (lire en ligne)
  8. « Les medersiens au lycée Amara Rachid », El Watan,‎ (lire en ligne)