Seizan
Seizan (
Doctrine
modifierEn tant que branche du Jōdo, la pratique centrale est la dévotion à Amida Bouddha et la récitation du nembutsu. Shōkū invente le terme shiraki pas nembutsu qui se réfère à une pratique où l'on se consacre à l'étude intense de la littérature bouddhiste puis à la récitation du nembutsu avec une foi profonde et sincère. L'idée derrière shiraki pas nembutsu est de démontrer qu'à l'âge de mappō, les gens ne peuvent pas atteindre l'illumination par eux-mêmes et qu'ils doivent donc compter sur la compassion de Amida Bouddha.
Le bouddhisme Seizan semble aussi incorporer des techniques des sectes shingon et tendai, dont l'utilisation de mandala (comme le célèbre Taima Mandala) et autres pratiques ascétiques. Shōkū, son fondateur, passe pour réciter le nembutsu 60 000 fois par jour et d'endurer d'autres pratiques ascétiques. Contrairement à certains des disciples de Hōnen, tel que Kōsai, qui a tenté d'éviter d'autres pratiques bouddhistes en faveur du nembutsu, la branche Seizan essaye d'organiser toutes les pratiques bouddhistes dans une hiérarchie, le nembutsu en étant la pratique première. Il s'agit d'une approche similaire à celle trouvée dans les sectes shingon, tendai et kegon.
Dans la pensée Seizan, d'autres pratiques que le nembutsu possèdent un certain mérite, mais qui n'égale pas la récitation du nembutsu.
Bibliographie
modifier- Eikandō's official website Histoire du Jōdo Shū, de la branche Seizan et du Shōkū
- Histoire des disciples de Hōnen
- Sho-on Hattori, A Raft from the Other Shore : Honen and the Way of Pure Land Buddhism, Jodo Shu Press, , 121 p. (ISBN 4-88363-329-2)
Source de la traduction
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Seizan » (voir la liste des auteurs).