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Theodor Avellan — Wikipédia

Theodor Christian Avellan[1], russifié en Fiodor Karlovitch Avelan, en russe : Федор Карлович Авелан, né le à Loviisa (grand-duché de Finlande) (aujourd'hui république de Finlande) et décédé le à Petrograd (aujourd'hui Saint-Pétersbourg), est un marin et homme politique russe, d'origine suédoise de Finlande, qui fut amiral, ministre de la Marine impériale de Russie (1903-1905), membre du Conseil de l'Amirauté, membre du Conseil d'État (1914). Ce fut l'un des principaux responsables de la défaite de la Marine impériale pendant la guerre russo-japonaise.

Fiodor Karlovitch Avelan (Федор Карлович Авелан)
Theodor Christian Avellan
Theodor Avellan
Fiodor Karlovitch Avelan, amiral de Russie (1904)

Naissance
Loviisa
Décès (à 77 ans)
Petrograd
Origine Russie
Allégeance Empire de Russie
Arme Marine
Grade Amiral
Années de service 18551905
Commandement Asie, Vestnik, Svetlana, Rynda.
Distinctions Ordre de Saint-Vladimir Ie classe Ordre de Saint-Vladimir

Ordre de Saint Alexandre Nevski Ordre de Saint-Alexandre Nevski
Ordre de l'aigle blanc Ordre de l’Aigle Blanc
Ordre de Sainte-Anne Ie classe Ordre de Sainte-Anne
Ordre de Saint-Stanislas Ie classe Ordre de Saint-Stanislas

Autres fonctions Ministre de la Marine impériale de Russie
Famille Épouse : Adalinda Adolfovna Erickson

Mariage et descendance

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Theodor Avellan épouse Adalinda Erickson[2] aristocrate suédoise de Finlande et luthérienne comme lui.

Trois filles sont nées de cette union :

  • Olga Fiodorovna Avelan
  • Nadejda (dite Hope) Fiodorovna Avelan
  • Maria Fiodorovna Avelan[3]

Biographie

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L'amiral Avellan dans son salon du Mémoire d'Azov en compagnie de son aide-de-camp, le comte Nicolas Tolstoï (octobre 1893).

Il est isu d'une famille noble suédoise du grand-duché de Finlande et fils de Karl Avellan. Il est de confession luthérienne.

En 1855, Fiodor Avelan obtient son diplôme de l'École du Corps naval des cadets Alexandre avec le grade de garde-marine[4]. En 1857, il est affecté à la Flotte de la mer Baltique. Entre 1869 et 1872, il sert à bord du clipper Gaydamak au grade de lieutenant de marine. En 1878, il prend part à une expédition navale le long des côtes d'Amérique du Nord et commande le croiseur Asie. Entre 1879 et 1889, il commande au cours de deux tours du monde, le clipper Herald, la corvette Rynda et la frégate Svetlana. De 1889 à 1893, il occupe les fonctions de chef d'état-major du port de Kronstadt. C'est l'amiral Avelan qui commande l'escadre russe de la Baltique rendant visite à la flotte française en à Toulon, puis à Paris, dans le cadre des festivités de l'Alliance franco-russe. Il est accueilli à Toulon par l'amiral Henri Rieunier, ministre de la marine. Cette visite eut un énorme retentissement en France, auparavant isolée d'un point de vue diplomatique. La presse est alors élogieuse à l'égard de l'amiral Avellan[5] qui voyage à bord du Mémoire d'Azov et de l'Empereur Nicolas Ier[6]. Il est fait officier de la Légion d'honneur cette même année.

 
En 1893 à l'opéra, le Petit Journal.

Fiodor Karlovitch Avelan est élevé au grade de contre-amiral en 1891. De 1895 à 1896, il occupe le poste de chef adjoint de l'état-major de la marine. Il est nommé chef du personnel naval en 1896. En 1903, il est élevé au grade d'adjudant-général. Le , l'empereur Nicolas II le nomme ministre de la Marine. Il occupe cette fonction jusqu'au . La même année, Avelan est promu au grade d'amiral de la Marine impériale.

Après la défaite navale de la Marine impériale à la bataille de Tsushima, les 27 mai et , il est désigné comme l'un des principaux responsables des défaites navales de la Guerre russo-japonaise (1904-1905). Il est privé de son grade d'adjudant-général et présente sa démission à l'empereur qui rejette sa demande. En 1914, il est admis à siéger au Conseil d'État.

Décès et inhumation

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Fiodor Karlovitch Avelan meurt le à Pétrograd (aujourd'hui Saint-Pétersbourg) et il est inhumé dans cette même ville au cimetière luthérien de Smolensk.

Distinctions

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Notes et références

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  1. Avec deux L, c'est cette orthographe qui est reprise dans la presse française de son vivant
  2. Adalinda Adolfovna Erickson, selon l'usage russe. Née Odalinda Eva Sophia Erickson, fille du vice-amiral Justus Adolf Erickson (Suède 1820 - Saint-Pétersbourg 1895)
  3. Morte en émigration en France dans les années 1950 au Perreux
  4. Grade en vigueur dans la Marine impériale de Russie de 1716 à 1917
  5. Toujours orthographié avec deux L dans la presse francophone de l'époque, comme son nom de naissance.
  6. L'Illustration, 14 octobre 1893

Articles connexes

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Liens externes

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