(Translated by https://www.hiragana.jp/)
Utilisateur:Jujuto44/Brouillon — Wikipédia

Utilisateur:Jujuto44/Brouillon

Wild Legal

modifier
Wild Legal
Cadre
Forme juridique Association loi de 1901
But Implémentation de l'écocide des droits de la nature
Surnom Wild Legal
Zone d’influence France, Europe
Fondation
Fondation 2019
Fondateurs Marine Calmet, Simon Rossard, Valérie Cabanes, William Bourdon, l'ONG Nature Rights et Darwin Climax Coalition
Identité
Siège Paris
Présidente Marine Calmet
Méthode Recherche-action, éducation, formation, expérimentation, laboratoire d'idées
Site web wildlegal.eu

Wild Legal, est une organisation non gouvernementale (ONG) fondée en 2019, ayant pour but de protéger la nature à l’aide du droit[1]et de donner des droits aux entités naturelles[2].

Histoire

modifier

Wild Legal est né de la rencontre de juristes et d'avocats partageant le constat que le droit est anthropocentré[3] et que les entités naturelles doivent avoir des droits fondamentaux pour être mieux protégées[4].

En 2020, Wild Legal et ZEA porte plainte contre l'entreprise Altéo pour ses rejets toxiques en mer Méditerranée dans l'affaire des "boues rouges"[5]. Altéo a finalement été mis en examen en janvier 2024[6].

En 2023, Wild Legal, ainsi que Sea Shepherd, Darwin Climax Coalitions, et Stop Total en Ouganda, déposent un recours contre Total Energie[7] estimant que le groupe pétrolier mène une politique « climaticide » en continuant à développer des projets fossiles. Le recours est déposé par William Bourdon. La même année Wild Legal dépose aussi un recours contre l'État français[8] pour "carence fautive" dans le dossier de l'éolien off-shore.

En janvier 2024, Wild Legal, ainsi que 5 associations Guyanaises, lancent une nouvelle action en justice contre l'État français[9], devant le tribunal administratif de Cayenne.

En mai 2024, Wild Legal publie avec l'Agence française de développement un ouvrage collectif sur les droits de la nature[10].

Objectifs

modifier

Le but de l'association est de faire changer la loi pour faire reconnaitre les droits de la Nature dans le droit français et international[11]. L'association agit aussi pour la reconnaissance de l’écocide en tant que crime[12], et plus globalement, pour l'évolution du droit vers un système moins anthropocentré[13].

Activités

modifier

Wild Legal propose à la fois des formations pour les citoyens[14], les professionnels et les étudiants en droit[15], des programmes expérimentaux de reconnaissance des droits des écosystèmes[16] dans les territoires, du portage d’actions légales[17] ainsi qu’un laboratoire d’idées animé par des juristes[18] du champ environnemental. Sa méthode de travail est assimilable à de la recherche-action[19].

Notes et références

modifier
  1. « Marine Calmet : « Reconnaître des droits à la nature, c’est amorcer une révolution démocratique pour représenter les intérêts non humains » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Reporterre, « Donner des droits à la nature : une idée qui fait son chemin », sur Reporterre, le média de l'écologie - Indépendant et en accès libre (consulté le )
  3. Notre affaire à tous, « Éthique environnementale et droits : réflexions autour d’une évolution de la perception du droit », sur Notre Affaire à Tous, (consulté le )
  4. « Marine Calmet, avocate des droits de la nature : « Il faut changer de schéma de pensée pour faire face à la destruction du vivant » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Le roman noir des boues rouges »  , sur Socialter
  6. « Bouches-du-Rhône : l'entreprise Altéo mise en examen pour les rejets de boues rouges dans la Méditerranée », sur Franceinfo, (consulté le )
  7. « TotalEnergies visé par une plainte au pénal pour « abstention de combattre un sinistre » et « homicide involontaire » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Jean-Marie CUNIN, « Éolien en mer : quatre ONG attaquent l’État en justice », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  9. « En Guyane, une action collective en justice pour protéger le Maroni de la pollution au mercure due à l’orpaillage illégal », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Droits de la nature », sur www.afd.fr (consulté le )
  11. « COP27 : pourquoi accorder des droits à la nature nécessite de changer notre vision du monde », sur ladepeche.fr (consulté le )
  12. un collectif de responsables politiques et d'intellectuels, « Reconnaître l’écocide au même rang que les crimes contre l’humanité », sur Libération (consulté le )
  13. « Marine Calmet, juriste environnementale : "Nous devons trouver de nouveaux modèles de lutte pour construire la société de demain" », sur ladepeche.fr (consulté le )
  14. « Comment "donner des droits à la nature" ? », sur La Montagne,
  15. « Wild legal lance un appel à candidatures pour donner plus de droits à la nature », sur vert.eco, (consulté le )
  16. La rédaction, « "Ne pas être polluée est un droit de la nature". La juriste Marine Calmet plaide pour que des droits soient reconnus aux milieux naturels », sur Nice-Matin, (consulté le )
  17. « En Guyane, une action collective en justice pour protéger le Maroni de la pollution au mercure due à l’orpaillage illégal », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. « Création d'Arca Avocats - LE MONDE DU DROIT : le magazine des professions juridiques », sur www.lemondedudroit.fr (consulté le )
  19. « Un procès simulé pour interroger l’impact de l’éolien offshore sur la biodiversité en Bretagne », sur vert.eco, (consulté le )