« Anthropologie philosophique » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Franklesia (discuter | contributions)
Fonctionnalité de suggestions de liens : 2 liens ajoutés.
 
(45 versions intermédiaires par 36 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{ébauche philosophie}}
{{ébauche|philosophie}}
'''L'anthropologie philosophique''' est un courant de pensée fondé en [[Allemagne]] dans les années 1920 et 1930. Réunissant [[philosophe]]s, [[anthropologue]]s et [[sociologue]]s, ce mouvement eu une influence déterminante dans le paysage intellectuel allemand du {{XXe siècle}}.
L''''anthropologie philosophique''' est un courant de pensée [[Philosophie|philosophique]], [[Anthropologie|anthropologique]] et [[Sociologue|sociologique]] fondé en [[Allemagne]] dans les [[années 1920]] et [[Années 1930|1930]].


== Concept ==
Jamais dans l'histoire telle que nous la connaissons, l'homme n'a été autant qu'aujourd'hui un problème pour lui-même » ([[Max Scheler]])
L'anthropologie philosophique est un courant de pensée. Elle réunit des philosophes, des anthropologues et des sociologues autour d'un projet [[intellectuel]] d'analyse anthropologique. Ce mouvement a eu une influence déterminante dans le paysage intellectuel allemand du {{s|XX}}.


Cette école marque un tournant anthropologique décisif en philosophie. Elle se montre critique envers la tradition [[Idéalisme (philosophie)|idéaliste]] et le [[dualisme (philosophie)|dualisme]] corps-esprit [[René Descartes|cartésien]], au profit d'une conception de l'homme comme unité physique et psychique. Elle cherche aussi à apporter une réponse aux apories de l’historisme allemand.
== Présentation sommaire ==
L'anthropologie philosophique marqua avant tout un tournant anthropologique décisif en philosophie (critique de la tradition idéaliste et du dualisme [[René Descartes|cartésien]] au profit d'une conception de l'homme comme unité physique et psychique) et fut également une réponse aux apories de l’historisme allemand. Le fondement de sa démarche fut de mettre à profit les enseignements des sciences de la nature ([[biologie]], [[zoologie]], [[éthologie]], [[paléoanthropologie]], etc.) et des [[sciences humaines]] pour tenter de cerner les caractéristiques de l’espèce humaine, sa position spécifique dans le monde face au règne minéral, végétal et animal.


Le fondement de sa démarche fut de mettre à profit les enseignements des [[Science de la nature|sciences de la nature]] ([[biologie]], [[zoologie]], [[éthologie]], [[paléoanthropologie]], etc.) et des [[sciences humaines]] pour tenter de cerner les caractéristiques de l’espèce humaine, sa position spécifique dans le monde face au règne minéral, végétal et animal.


Ses principaux représentants sont [[Max Scheler]] (1874-1928), [[Helmuth Plessner]] (1892-1985) et [[Arnold Gehlen]] (1904-1976).
Ses principaux représentants sont [[Max Scheler]] (1874-1928), [[Helmuth Plessner]] (1892-1985) et [[Arnold Gehlen]] (1904-1976). On considère aussi comme proches de ce courant [[Ernst Cassirer]] (1874-1945), [[Gotthard Günther]] (1900-1984), [[Helmut Schelsky]], [[Erich Rothacker]] et, actuellement, [[Peter Sloterdijk]].


{{Citation bloc|Jamais dans l'histoire telle que nous la connaissons, l'homme n'a été autant qu'aujourd'hui un problème pour lui-même|[[Max Scheler]]}}
== Liens ==
* [http://de.wikipedia.org/wiki/Plessner Article allemand de Wikipédia sur Helmuth Plessner]
* [http://de.wikipedia.org/wiki/Arnold_Gehlen Article allemand de Wikipédia sur Arnold Gehlen]
* [http://de.wikipedia.org/wiki/Max_Scheler Article allemand de Wikipédia sur Max Scheler]


== Articles connexes ==
{{portail philosophie}}
* {{de}} {{Lien|fr=L'homme comme être déficient|lang=de|trad=Mängelwesen|texte=L'homme comme ''être déficient''}}
* {{de}} {{Lien|fr=Christoph Wulf|lang=de|trad=Christoph Wulf|texte=Christoph Wulf}}
{{portail|philosophie|anthropologie}}


[[Catégorie:Anthropologie]]
[[Catégorie:Anthropologie]]
[[Catégorie:Branche de la philosophie]]
[[Catégorie:Branche de la philosophie]]

{{Lien BA|de}}

[[cs:Filosofická antropologie]]
[[de:Philosophische Anthropologie]]
[[en:Philosophical anthropology]]
[[es:Antropología filosófica]]
[[ru:Философская антропология]]
[[sk:Filozofická antropológia]]
[[zh:哲學てつがく人類じんるいがく]]

Dernière version du 11 décembre 2023 à 15:46

L'anthropologie philosophique est un courant de pensée philosophique, anthropologique et sociologique fondé en Allemagne dans les années 1920 et 1930.

Concept[modifier | modifier le code]

L'anthropologie philosophique est un courant de pensée. Elle réunit des philosophes, des anthropologues et des sociologues autour d'un projet intellectuel d'analyse anthropologique. Ce mouvement a eu une influence déterminante dans le paysage intellectuel allemand du XXe siècle.

Cette école marque un tournant anthropologique décisif en philosophie. Elle se montre critique envers la tradition idéaliste et le dualisme corps-esprit cartésien, au profit d'une conception de l'homme comme unité physique et psychique. Elle cherche aussi à apporter une réponse aux apories de l’historisme allemand.

Le fondement de sa démarche fut de mettre à profit les enseignements des sciences de la nature (biologie, zoologie, éthologie, paléoanthropologie, etc.) et des sciences humaines pour tenter de cerner les caractéristiques de l’espèce humaine, sa position spécifique dans le monde face au règne minéral, végétal et animal.

Ses principaux représentants sont Max Scheler (1874-1928), Helmuth Plessner (1892-1985) et Arnold Gehlen (1904-1976). On considère aussi comme proches de ce courant Ernst Cassirer (1874-1945), Gotthard Günther (1900-1984), Helmut Schelsky, Erich Rothacker et, actuellement, Peter Sloterdijk.

« Jamais dans l'histoire telle que nous la connaissons, l'homme n'a été autant qu'aujourd'hui un problème pour lui-même »

— Max Scheler

Articles connexes[modifier | modifier le code]