« André Chaumet » : différence entre les versions

Biographie
Naissance	28 juillet 1914; 1er arrondissement de Paris
Décès	12 novembre 1983 (à 69 ans); Azay-sur-Cher
Pseudonyme	Alain de Saint-André
Nationalité	française
Activités	Journaliste, éditeur
A travaillé pour	Paris-Soir; Brumaire; Le Pays libre
Parti politique	Parti populaire français (à partir de 1942)
Conflit	Seconde Guerre mondiale
Mouvements	Bonapartisme, antisémitisme
Condamné pour	Intelligence avec l'ennemi (1947)
Condamnations	Peine de mort, dégradation nationale

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André Chaumet, né le 28 juillet 1914 à Paris et mort le 12 novembre 1983 à Azay-sur-Cher^[1], est un journaliste et éditeur collaborationniste et antisémite français.

Membre du PPF, il dirige sous l'Occupation différentes revues : Notre Combat, Le Cahier jaune, Revivre, Germinal. Il est vice-président de l'Association des journalistes antijuifs (AJA)^[2].

Biographie

Né le 28 juillet 1914 au n^o 105 de la rue Saint-Honoré, André est le fils de Rose Adèle Chaumet, née Bigouret, et d'Armand Chaumet (1882-1918), employé de commerce. Tué par un obus à Coivrel le 30 avril 1918^[3], Armand Chaumet est déclaré mort pour la France^[4] : son fils est par conséquent reconnu pupille de la Nation le 25 février 1920^[5].

Le 2 mars 1935, le jeune journaliste épouse une sténo-dactylo de 18 ans, Marie-Louise Démarez^[6].

Correspondant du Service mondial à partir de 1935, André Chaumet est journaliste à Paris Soir.

La Collaboration

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est notamment l'éditeur de la revue Le Cahier Jaune, qui parait de novembre 1941 à février 1943 (n°13)^[7]. L'Institut d'étude des questions juives (IEQJ), dont la principale activité était la diffusion de propagande antisémite, est le financeur de cette revue. La rédaction de l'AJA partage d'ailleurs la même adresse que le siège de l'IEQJ, 21 rue La Boétie.

Un des articles d'André Chaumet dans Le Cahier jaune évoque ainsi le port de l'étoile jaune^[2]^,^[8] :

« Les Juifs, ils étaient Juifs. L'étoile est là, maintenant, accusatrice, qui explique, et au-delà, la parfaite spontanéité des bobards, la prolixité de l'imagination, la langue haineuse et les paroles doucettement venimeuses de tous ceux qu'hier encore nous pouvions prendre pour des gens comme nous ! Entre autres clartés, l'étoile nous aura permis de revenir, toute révérence gardée, sur les vieilles lunes d'autrefois. »

Une nouvelle revue suit, intitulée Revivre (avec comme sous-titre « Le grand magazine illustré de la race »). Elle est publiée de mars 1943 au 20 juillet 1944, cette fois directement en lien avec Vichy, et également dirigée par Chaumet^[9].

Il adhère publiquement au Parti populaire français (PPF) en novembre 1942^[10].

Avec d'autres rédacteurs, comme Henry Coston^[11] et George Montandon, il participe à la fin avril 1944 à la publication de la brochure violemment antisémite intitulée Je vous hais^[12], dont le titre est une allusion à une réplique attribuée à Léon Blum lors d’une intervention à la Chambre des députés^[13] au printemps 1926, et dans laquelle on peut lire une apologie des camps de concentration^[14].

En fuite et reconnu coupable d'intelligence avec l'ennemi, Chaumet est condamné par contumace à la mort et à la dégradation nationale le 27 octobre 1947^[15].

André Chaumet meurt le 12 novembre 1983 à Azay-sur-Cher^[5].

Publications

(avec H.-R. Bellanger) Les Juifs et Nous, 1941
Le Cahier Jaune (revue), Paris
Revivre (revue), Paris-Vichy

Notes et références

↑ Relevé des fichiers de l'Insee
↑ ^{a et b} Stéphanie Dassa, Valérie Germon et Cédric Gruat (note de bas de page n°3), « L'Institut d'étude des Questions Juives : raison d'État et passion antisémite franco-allemande sous l'Occupation », Revue d’Histoire de la Shoah n°2003/3, n^o 179 « 1941. L'année décisive »,‎ 2003, p. 120 à 176 (lire en ligne).
↑ Archives de Paris, état civil du 1^er arrondissement, registre des décès de 1918, acte n^o 1833 (vue 26 sur 31).
↑ Fiche d'André Chaumet dans la base de données des morts pour la France de la Première Guerre mondiale (consultée le 15 janvier 2022).
↑ ^{a et b} Archives de Paris, état civil du 1^er arrondissement, registre des naissances de 1914, acte n^o 297 (vue 24 sur 31).
↑ Archives de Paris, état civil du 18^e arrondissement, registre des mariages de 1935, acte n^o 446 (vue 15 sur 31).
↑ « Le Cahier jaune (Paris) », sur BNF (consulté le 17 septembre 2021)
↑ Le Cahier jaune, juillet 1942.
↑ « Plaque rappelant l'Institut d'Etude des Questions Juives (IEQJ) », sur Musée de la Résistance en ligne
↑ Le Cri du peuple de Paris, 12 novembre 1942
↑ Dossier Henry Coston, site de l'Institut d'histoire des identités nationale et régionale de Francis Bergeron.
↑ Pierre-André Taguieff, Grégoire Kauffmann, Mickaël Lenoire, « L'antisémitisme de plume - 1940-1944 - études et documents », Berg International Éditeurs,‎ 1999 (ISBN 2-911289-16-1)
↑ Pierre Assouline, L’Histoire n^o 148, octobre 1991, p. 57.
↑ Florent Brayard, Comment l'idée vint à M. Rassinier. Naissance du révisionnisme, Fayard, 1996, p. 242, cité par pdhn.org.
↑ L'Aube, 5 décembre 1947, p. 2.

Annexes

Bibliographie

Stéphanie Dassa, Valérie Germon et Cédric Gruat, « L'Institut d'étude des Questions Juives : raison d'État et passion antisémite franco-allemande sous l'Occupation », Revue d’Histoire de la Shoah n°2003/3, n^o 179 « 1941. L'année décisive »,‎ 2003, p. 120 à 176 (lire en ligne).
Pierre-André Taguieff (dir.), L'antisémitisme de plume, 1940-1944 : études et documents, Paris, Berg International, coll. « Pensée politique et sciences sociales », 1999, 618 p. (ISBN 2-911289-16-1, OCLC 868428467, présentation en ligne)

Articles connexes

Liens externes

Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- Pologne
- NUKAT
- Australie

[1] Relevé des fichiers de l'Insee

[:0-2] {a et b} Stéphanie Dassa, Valérie Germon et Cédric Gruat (note de bas de page n°3), « L'Institut d'étude des Questions Juives : raison d'État et passion antisémite franco-allemande sous l'Occupation », Revue d’Histoire de la Shoah n°2003/3, n^o 179 « 1941. L'année décisive »,‎ 2003, p. 120 à 176 (lire en ligne).

[3] Archives de Paris, état civil du 1^er arrondissement, registre des décès de 1918, acte n^o 1833 (vue 26 sur 31).

[4] Fiche d'André Chaumet dans la base de données des morts pour la France de la Première Guerre mondiale (consultée le 15 janvier 2022).

[ActeNaissance-5] {a et b} Archives de Paris, état civil du 1^er arrondissement, registre des naissances de 1914, acte n^o 297 (vue 24 sur 31).

[6] Archives de Paris, état civil du 18^e arrondissement, registre des mariages de 1935, acte n^o 446 (vue 15 sur 31).

[7] « Le Cahier jaune (Paris) », sur BNF (consulté le 17 septembre 2021)

[8] Le Cahier jaune, juillet 1942.

[9] « Plaque rappelant l'Institut d'Etude des Questions Juives (IEQJ) », sur Musée de la Résistance en ligne

[10] Le Cri du peuple de Paris, 12 novembre 1942

[identités-11] Dossier Henry Coston, site de l'Institut d'histoire des identités nationale et régionale de Francis Bergeron.

[12] Pierre-André Taguieff, Grégoire Kauffmann, Mickaël Lenoire, « L'antisémitisme de plume - 1940-1944 - études et documents », Berg International Éditeurs,‎ 1999 (ISBN 2-911289-16-1)

[13] Pierre Assouline, L’Histoire n^o 148, octobre 1991, p. 57.

[14] Florent Brayard, Comment l'idée vint à M. Rassinier. Naissance du révisionnisme, Fayard, 1996, p. 242, cité par pdhn.org.

[15] L'Aube, 5 décembre 1947, p. 2.

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-{{Infobox Biographie2}}
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-'''André Chaumet''', né le {{date de naissance|28|juillet|1914}} à [[Paris]] et mort le {{date de décès|12|novembre|1983}} à [[Azay-sur-Cher]], est un [[journaliste]] et [[Éditeur (métier)|éditeur]] [[collaborationniste]] et [[antisémite]] [[France|français]] .
+'''André Chaumet''', né le {{date de naissance|28|juillet|1914}} à [[Paris]] et mort le {{date de décès|12|novembre|1983}} à [[Azay-sur-Cher]]<ref>[https://deces.matchid.io/id/FLBV3GjW8MM1 Relevé des fichiers de l'Insee]</ref>, est un [[journaliste]] et [[Éditeur (métier)|éditeur]] [[collaborationniste]] et [[antisémite]] [[France|français]].
-Correspondant du Service mondial à partir de 1935, André Chaumet est journaliste à ''[[Paris-Soir|Paris Soir]].'' Membre du [[Parti populaire français|PPF]], il dirige sous l'[[Occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale|Occupation]] différentes revues : ''Notre Combat, [[Le Cahier jaune]], [[Revivre (périodique)|Revivre]], [[Germinal (revue)|Germinal]]''. Il est vice-président de l'Association des journalistes antijuifs (AJA)<ref name=":0">{{Article |auteur1=Stéphanie Dassa |auteur2=Valérie Germon |auteur3=Cédric Gruat |champ libre=note de bas de page n°3 |titre=L'Institut d'étude des Questions Juives : raison d'État et passion antisémite franco-allemande sous l'Occupation |périodique=Revue d’Histoire de la Shoah n°2003/3 |numéro=179 |titre numéro=1941. L'année décisive |date=2003 |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-revue-d-histoire-de-la-shoah1-2003-3-page-120.html |pages=120 à 176 }}.</ref>.
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 == Biographie ==
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 Le 2 mars 1935, le jeune journaliste épouse une [[sténo-dactylo]] de 18 ans, Marie-Louise Démarez<ref>Archives de Paris, état civil du {{18e}} arrondissement, registre des mariages de 1935, acte {{numéro|446}} ([http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjItMDEtMTUiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6Mjk3MjQ1O3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=-1366%2C-4&uielem_islocked=0&uielem_zoom=199&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F vue 15 sur 31]).</ref>.
+Correspondant du Service mondial à partir de 1935, André Chaumet est journaliste à ''[[Paris-Soir|Paris Soir]]''.
 === La Collaboration ===
-Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], il est notamment l'éditeur de la revue ''[[Le Cahier Jaune]]'', qui parait de novembre 1941 à février 1943 (n°13)<ref>{{Lien web |titre=Le Cahier jaune (Paris) |url=https://data.bnf.fr/fr/32735138/le_cahier_jaune__paris_/ |site=BNF |consulté le=17 septembre 2021}}</ref>. L'[[Institut d'étude des questions juives]] (IEQJ), dont la principale activité était la diffusion de propagande antisémite, est le financeur de cette revue. La rédaction de l'AJA partage d'ailleurs la même adresse que le siège de l'IEQJ, 21 rue La Boétie.
+Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], il est notamment l'éditeur de la revue ''[[Le Cahier Jaune]]'', qui parait de novembre 1941 à février 1943 (n°13)<ref>{{Lien web |titre=Le Cahier jaune (Paris) |url=https://data.bnf.fr/fr/32735138/le_cahier_jaune__paris_/ |site=BNF |consulté le=17 septembre 2021}}</ref>. L'[[Institut d'étude des questions juives]] (IEQJ), dont la principale activité était la diffusion de propagande antisémite, est le financeur de cette revue. La rédaction de l'AJA partage d'ailleurs la même adresse que le siège de l'IEQJ, 21 [[rue La Boétie]].
+Un des articles d'André Chaumet dans ''Le Cahier jaune'' évoque ainsi le port de l'étoile jaune<ref name=":0" />{{,}}<ref>Le Cahier jaune, juillet 1942.</ref> : {{citation bloc|Les Juifs, ils étaient Juifs. L'étoile est là, maintenant, accusatrice, qui explique, et au-delà, la parfaite spontanéité des bobards, la prolixité de l'imagination, la langue haineuse et les paroles doucettement venimeuses de tous ceux qu'hier encore nous pouvions prendre pour des gens comme nous ! Entre autres clartés, l'étoile nous aura permis de revenir, toute révérence gardée, sur les vieilles lunes d'autrefois.}}
+Une nouvelle revue suit, intitulée ''[[Revivre (périodique)|Revivre]]'' (avec comme sous-titre « Le grand magazine illustré de la race »). Elle est publiée de mars 1943 au 20 juillet 1944, cette fois directement en lien avec [[Régime de Vichy|Vichy]], et également dirigée par Chaumet<ref>{{Lien web |titre=Plaque rappelant l'Institut d'Etude des Questions Juives (IEQJ) |url=http://museedelaresistanceenligne.org/media5674-Plaque-rappelant-lInstitut-dEtude-des-Questions-Juives-IEQJ |site=Musée de la Résistance en ligne}}</ref>.
+Il adhère publiquement au [[Parti populaire français]] (PPF) en novembre 1942<ref>[https://www.retronews.fr/journal/le-cri-du-peuple-de-paris/12-novembre-1942/1833/3432619/4?from=%2Fsearch%23allTerms%3DChaumet%26sort%3Ddate-asc%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26tfPublications%255B0%255D%3DLe%2520Cri%2520du%2520peuple%252 ''Le Cri du peuple de Paris'', 12 novembre 1942]</ref>.
+Avec d'autres rédacteurs, comme [[Henry Coston]]<ref name="identités">[http://identites.nationales.free.fr/Dos/Dossiers/Henri_Coston.htm Dossier Henry Coston], site de l'Institut d'histoire des identités nationale et régionale de [[Francis Bergeron]].</ref> et [[George Montandon]], il participe à la fin avril 1944 à la publication de la brochure violemment antisémite intitulée ''Je vous hais''<ref>{{Article|auteur1=Pierre-André Taguieff, Grégoire Kauffmann, Mickaël Lenoire|titre=L'antisémitisme de plume - 1940-1944 - études et documents|périodique=Berg International Éditeurs|date=1999|isbn=2-911289-16-1}}</ref>, dont le titre est une allusion à une réplique attribuée à [[Léon Blum]] lors d’une intervention à la [[Chambre des députés (France)|Chambre des députés]]<ref>[[Pierre Assouline]], ''[[L’Histoire]]'' {{numéro|148}}, octobre 1991, {{p.|57}}.</ref> au printemps 1926, et dans laquelle on peut lire une apologie des [[Camp de concentration|camps de concentration]]<ref>Florent Brayard, ''Comment l'idée vint à M. Rassinier. Naissance du révisionnisme'', Fayard, 1996, {{p.|242}}, cité par [http://www.phdn.org/negation/rassinier/coston.html#note7 ''pdhn.org''].</ref>.
-Un des articles d'André Chaumet dans ''Le Cahier jaune'' évoquent ainsi le port de l'étoile jaune : « ''Juifs, ils étaient Juifs. L'étoile est là, maintenant, accusatrice, qui explique, et au-delà, la parfaite spontanéité des bobards, la prolixité de l'imagination, la langue haineuse et les paroles doucettement venimeuses de tous ceux qu'hier encore nous pouvions prendre pour des gens comme nous ! Entre autres clartés, l'étoile nous aura permis de revenir, toute révérence gardée, sur les vieilles lunes d'autrefois'' »<ref name=":0" />{{,}}<ref>Le Cahier jaune, juillet 1942.</ref>''.''
-Avec d'autres rédacteurs, comme [[Henry Coston]]<ref name="identités">[http://identites.nationales.free.fr/Dos/Dossiers/Henri_Coston.htm Dossier Henry Coston], site de l'Institut d'histoire des identités nationale et régionale de [[Francis Bergeron]].</ref> et [[George Montandon]], il édite en particulier la brochure intitulée ''Je vous hais''<ref>{{Article |auteur1=Pierre-André Taguieff, Grégoire Kauffmann, Mickaël Lenoire |titre=L'antisémitisme de plume - 1940-1944 - études et documents |périodique=Berg International Éditeurs |date=1999 |isbn=2-911289-16-1 }}</ref>, dont le titre est une allusion à une réplique attribuée à [[Léon Blum]] lors d’une intervention à la [[Chambre des députés (France)|Chambre des députés]]<ref>[[Pierre Assouline]], ''[[L’Histoire]]'' {{numéro|148}}, octobre 1991, {{p.|57}}.</ref> et dans laquelle on peut lire une apologie des [[Camp de concentration|camps de concentration]]<ref>Florent Brayard, ''Comment l'idée vint à M. Rassinier. Naissance du révisionnisme'', Fayard, 1996, {{p.|242}}, cité par [http://www.phdn.org/negation/rassinier/coston.html#note7 ''pdhn.org''].</ref>. Une nouvelle revue suit, intitulée ''Revivre'' (avec comme sous-titre « Le grand magazine illustré de la race »), est publiée de mars 1943 au 20 juillet 1944, cette fois directement en lien avec Vichy, et également dirigée par Chaumet<ref>{{Lien web |titre=Plaque rappelant l'Institut d'Etude des Questions Juives (IEQJ) |url=http://museedelaresistanceenligne.org/media5674-Plaque-rappelant-lInstitut-dEtude-des-Questions-Juives-IEQJ |site=Musée de la Résistance en ligne}}</ref>.
 En fuite et reconnu coupable d'[[intelligence avec l'ennemi]], Chaumet est condamné par [[contumace]] à la mort et à la [[Indignité nationale|dégradation nationale]] le 27 octobre 1947<ref>''[[L'Aube (journal)|L'Aube]]'', 5 décembre 1947, {{p.|2}}.</ref>.
-André Chaumet meurt le 12 novembre 1983 à Azay-sur-Cher<ref name="ActeNaissance"/>.
+André Chaumet meurt le 12 novembre 1983 à [[Azay-sur-Cher]]<ref name="ActeNaissance"/>.
 == Publications ==
+* (avec H.-R. Bellanger) ''Les Juifs et Nous'', 1941
 * [[Le Cahier Jaune]] (revue), Paris
+* ''[[Revivre (périodique)|Revivre]]'' (revue), Paris-Vichy
 == Notes et références ==
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 == Annexes ==
 === Bibliographie ===
 * {{Article |auteur1=Stéphanie Dassa |auteur2=Valérie Germon |auteur3=Cédric Gruat |titre=L'Institut d'étude des Questions Juives : raison d'État et passion antisémite franco-allemande sous l'Occupation |périodique=Revue d’Histoire de la Shoah n°2003/3 |numéro=179 |titre numéro=1941. L'année décisive |date=2003 |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-revue-d-histoire-de-la-shoah1-2003-3-page-120.html |pages=120 à 176 }}.
 * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pierre-André|nom1=Taguieff|lien auteur1=Pierre-André Taguieff|directeur1=oui|titre=L'antisémitisme de plume, 1940-1944|sous-titre=études et documents|lieu=Paris|éditeur=[[Berg International]]|collection=Pensée politique et sciences sociales|année=1999|pages totales=618|isbn=2-911289-16-1|oclc=868428467|présentation en ligne=https://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_2000_num_65_1_2889_t1_0168_0000_2}}
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 * [[Extrême droite]]
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