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'''Daniel Rudolf Anrig''' né le {{date|10|juillet|1972}} à [[Walenstadt]], est un militaire [[suisse]]. Il est le [[Liste des commandants de la garde suisse pontificale|{{34e|commandant}}]] de la [[Garde suisse pontificale]] à partir du {{date|1|décembre|2008}}. Le pape François a décidé de mettre fin à ses fonctions le {{date-|2 décembre 2014}}, à compter du {{date-|31 janvier 2015}}<ref>{{article|langue=Français|auteur1=|titre=Le pape François met fin au service du commandant de la Garde suisse Daniel Anrig |url=https://www.cath.ch/newsf/juge-trop-severe-par-certains-gardes/ |périodique=Cath.ch |date=02/12/2014|consulté le=2022-9-18}}</ref>{{,}}<ref>{{article|url = https://www.nzz.ch/schweiz/der-papst-nimmt-daniel-anrig-in-schutz-ld.1036307 |date=8-12-2014|consulté le = 2024-5-15|périodique = Neue Zürcher Zeitung | langue = de |titre = Der Papst nimmt Daniel Anrig in Schutz |auteur = Nadine Jürgensen}}</ref>.


== Biographie ==
== Biographie ==
Après avoir grandi et à [[Sargans]], Daniel Anrig a d’abord servi comme [[hallebardier]] dans la Garde suisse pontificale de 1992 à 1994<ref name=":1"/>. Puis il entre à l’[[Université de Fribourg]], où il étudie le droit, et en sort diplômé en [[droit civil]] et [[droit canon]] en 1999<ref name=":1"/>.
Il est le plus jeune fils de Gustav Rudolf Anrig, natif de [[Sargans]] et de Silvia Maria Benz née à [[Marbach (Saint-Gall)|Marbach]], qui ont eu deux autres fils, ainsi que deux filles. Sa famille paternelle est installée à Sargans depuis {{s-|XVI|e}}.
En 2002, il devint chef de la {{page h'|Police judiciaire|police judiciaire}} du [[canton de Glaris]], avant d’être nommé en {{date-|mars 2006}}, commandant de la [[Police cantonale]]. À ce titre, il a été en en partie responsable d'un raid controversé de la police dans un centre de réfugiés en 2003<ref name=":0">{{article|langue = de|url = https://www.spiegel.de/panorama/gesellschaft/uups-et-orbi-die-dunkle-vergangenheit-des-neuen-garde-chefs-a-583172.html |périodique = Spiegel | consulté le =2024-5-15|date = 22.10.2008|titre = Die dunkle Vergangenheit des neuen Garde-Chefs |auteur = Alexander Smoltczyk}}</ref>.
Il est nommé au poste de commandant de la garde par le pape [[Benoît XVI]] le {{Date|19|août|2008}}<ref name=":1">{{article|url = https://www.nzz.ch/kommandant_schweizergarde-ld.506346 |périodique = Neue Zürcher Zeitung | date = 19.08.2008 | titre = Neuer Kommandant der Schweizergarde |langue = de |consulté le = 2024-5-15}}</ref> en remplacement de [[Elmar Theodor Mäder]], et prend ses fonctions au mois de décembre suivant<ref>{{article|url = https://www.archivioradiovaticana.va/storico/2008/08/19/vatikan_neuer_kommandant_der_schweizergarde/ted-225447 |consulté le = 2024-5-15|date = 2008-8-19|langue = de | titre = Vatikan: Neuer Kommandant der Schweizergarde |périodique = Radio Vatikan}}</ref>.<br />En {{date-|mai 2008}}, Daniel Anrig a déclaré à la veille de la prestation de serment de 32 nouveaux gardes suisses sur la chaîne de télévision privée [[Italia 1]], ne pas être opposé au recrutement de femmes dans la garde : {{Citation|''Personnellement, je peux l'imaginer pour un jour ou l'autre''}}<ref>{{article|auteur1=|titre=La Garde suisse pourrait s'ouvrir aux femmes
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La localité valaisanne de Zermatt engage Daniel Anrig en novembre 2020 comme secrétaire communal avant de le licencier deux ans plus tard<ref>{{Article|auteur1=Sven Ziegler|titre=L'ex-commandant de la garde suisse a disparu à Zermatt|périodique=Blick|date=25 novembre 2022|lire en ligne=https://www.blick.ch/fr/news/suisse/la-police-perquisitionne-son-domicile-lex-commandant-de-la-garde-suisse-a-disparu-a-zermatt-id18086434.html|consulté le=2023-04-05}}</ref>. Il a été chef de la sécurité à la [[Fête fédérale de lutte et des jeux alpestres]] et administrateur d'une sécurité de sécurité<ref>{{article|auteur=Corsin Zander|langue=de|titre = Ex-Kommandant tritt aus Sicherheitsfirma aus |périodique=[[Tages-Anzeiger]]|date=27-3-2023|passage= 19 |url = https://www.tagesanzeiger.ch/ex-kommandant-der-schweizergarde-aus-security-firma-ausgeschieden-561821286066}}.</ref>.
Après avoir suivi ses études à l’école du District de Sargans, Daniel Anrig a d’abord servi comme [[hallebardier]] dans la Garde suisse pontificale de 1992 à 1994. Puis il entre à l’[[Université de Fribourg]], où il étudie le droit, et en sort diplômé en [[droit civil]] et [[droit canon]] en 1999. En 2002, il devint chef de la [[police judiciaire]] du [[canton de Glaris]], avant d’être nommé en mars 2006, commandant de la [[Police cantonale]]. À ce titre, il a été en en partie responsable d'un raid controversé de la police dans un centre de réfugiés en 2003.


Il est membre de l’AKV Alemannia de [[Fribourg (ville suisse)|Fribourg]], fraternité d’étudiants catholiques affiliée à la [[Société des étudiants suisses]]<ref name=":0"/>.
Dans l’[[armée suisse]] Anrig avait le grade de [[colonel]].


== Distinctions ==
Il est nommé au poste de commandant de la garde par le pape [[Benoît XVI]] le {{Date|19|août|2008}} en remplacement de [[Elmar Theodor Mäder]], et prend ses fonctions au mois de décembre suivant.<br />
* Commandeur de l'[[ordre de Saint-Sylvestre]]
En mai 2008, Daniel Anrig a déclaré à la veille de la prestation de serment de 32 nouveaux gardes suisses sur la chaîne de télévision privée [[Italia 1]], ne pas être opposé au recrutement de femmes dans la garde : {{Citation|''Personnellement, je peux l'imaginer pour un jour ou l'autre''}}<ref>[http://www.lematin.ch/actu/suisse/garde-pontificale-suisse-pourrait-ouvrir-femmes-117318 « Le Matin », article du 5 mai 2009]</ref>.
* Commandeur de l'[[ordre de Saint-Grégoire-le-Grand]]

* Commandeur de l'[[ordre du Mérite de la République italienne]]
Il est marié à Rita, née Bernadett Bejczy et a quatre enfants.

Il est membre de l’AKV Alemannia de [[Fribourg (ville suisse)|Fribourg]], fraternité d’étudiants catholiques affiliée à la [[Société des étudiants suisses]].


== Références ==
== Références ==
{{références}}
<references />

{{Début dynastie|nom=Daniel Rudolf Anrig}}
{{Insérer dynastie
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{{Portail|Suisse orientale|histoire militaire|Vatican}}
{{Portail|Suisse orientale|histoire militaire|Vatican}}
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[[Catégorie:Commandant de la garde suisse pontificale]]
[[Catégorie:Commandant de la garde suisse pontificale]]
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[[Catégorie:Commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand]]
[[Catégorie:Commandeur de l'ordre du Mérite de la République italienne]]
[[Catégorie:Naissance le 10 juillet 1972]]
[[Catégorie:Naissance à Walenstadt]]
[[Catégorie:Naissance à Walenstadt]]
[[Catégorie:Militaire suisse du XXe siècle]]
[[Catégorie:Militaire suisse du XXIe siècle]]

Dernière version du 15 mai 2024 à 10:18

Daniel Anrig
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Fonction
Commandant de la garde suisse pontificale
-
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
Daniel Rudolf AnrigVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université de Fribourg (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Zermatt ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Arme
Grade militaire
Distinctions
Blason


Daniel Rudolf Anrig né le à Walenstadt, est un militaire suisse. Il est le 34e commandant de la Garde suisse pontificale à partir du . Le pape François a décidé de mettre fin à ses fonctions le , à compter du [1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir grandi et à Sargans, Daniel Anrig a d’abord servi comme hallebardier dans la Garde suisse pontificale de 1992 à 1994[3]. Puis il entre à l’Université de Fribourg, où il étudie le droit, et en sort diplômé en droit civil et droit canon en 1999[3]. En 2002, il devint chef de la police judiciaire du canton de Glaris, avant d’être nommé en , commandant de la Police cantonale. À ce titre, il a été en en partie responsable d'un raid controversé de la police dans un centre de réfugiés en 2003[4]. Il est nommé au poste de commandant de la garde par le pape Benoît XVI le [3] en remplacement de Elmar Theodor Mäder, et prend ses fonctions au mois de décembre suivant[5].
En , Daniel Anrig a déclaré à la veille de la prestation de serment de 32 nouveaux gardes suisses sur la chaîne de télévision privée Italia 1, ne pas être opposé au recrutement de femmes dans la garde : « Personnellement, je peux l'imaginer pour un jour ou l'autre »[6].

La localité valaisanne de Zermatt engage Daniel Anrig en novembre 2020 comme secrétaire communal avant de le licencier deux ans plus tard[7]. Il a été chef de la sécurité à la Fête fédérale de lutte et des jeux alpestres et administrateur d'une sécurité de sécurité[8].

Il est membre de l’AKV Alemannia de Fribourg, fraternité d’étudiants catholiques affiliée à la Société des étudiants suisses[4].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le pape François met fin au service du commandant de la Garde suisse Daniel Anrig », Cath.ch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (de) Nadine Jürgensen, « Der Papst nimmt Daniel Anrig in Schutz », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b et c (de) « Neuer Kommandant der Schweizergarde », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (de) Alexander Smoltczyk, « Die dunkle Vergangenheit des neuen Garde-Chefs », Spiegel,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (de) « Vatikan: Neuer Kommandant der Schweizergarde », Radio Vatikan,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « La Garde suisse pourrait s'ouvrir aux femmes », Le Matin,‎ (lire en ligne [archive du ])
  7. Sven Ziegler, « L'ex-commandant de la garde suisse a disparu à Zermatt », Blick,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (de) Corsin Zander, « Ex-Kommandant tritt aus Sicherheitsfirma aus », Tages-Anzeiger,‎ , p. 19 (lire en ligne).