« Cité d'urgence » : différence entre les versions
compléments |
|||
Ligne 30 : | Ligne 30 : | ||
[[Catégorie:Logement social en France]] |
[[Catégorie:Logement social en France]] |
||
[[Catégorie:Urbanisme en France]] |
[[Catégorie:Urbanisme en France]] |
||
[[Catégorie:Bidonville]] |
Version du 19 janvier 2016 à 00:12
Une cité d'urgence est un type de construction, réalisé comme son nom l'indique dans « l'urgence » fasse aux problèmes de mal-logement dans les années 1950. Ces cités d'urgence, censé rester une solution provisoire permettant de résorber les bidonvilles dans l'attente de la construction des grands ensembles de logements sociaux, ont pourtant duré bien plus longtemps que prévu, jusque dans les années 1970, voire au-delà.
De fait, ces constructions sommaires, vouées à une destruction rapide, ont offert un logement certes moins précaires que les camps de fortune, mais ont très mal résisté au temps. Cet habitat, bien vite insalubre, souvent constitué d'un gros œuvre sans dallage, de pièces aux murs blanchis à la chaux, sans sanitaires, a été bien vite détruit dès que les solutions de relogement se sont présentées.
Histoire
Les cités d'urgence sont nées après l'appel de 1954 de l'abbé Pierre. Devant les problèmes de mal-logement, le gouvernement débloque 10 milliards de francs pour la construction rapide de logements.
Disparition
La résorption des cités d'urgence a été très longue. En 2015, on en démolissait encore dans le quartier d'Herbet, à Clermont-Ferrand[1].
Si aujourd'hui toutes les cités d'urgence ont disparu[réf. nécessaire], en reste la mémoire. Une baraque-témoin est construite à Plœmeur près de Lorient pour témoigner des conditions de vie dans ces cités d'urgence.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Raymond Jean, La Ligne 12, Le Seuil, (ISBN 2-02-001198-0) ; le héros vit dans une citée d'urgence, décrite dans le deuxième chapitre.
Liens externes
- « Rapport no 2 - Démolition cités d'Herbet - Ville de Clermont-Ferrand », sur www.clermont-ferrand.fr (consulté le )