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Katiu est habité en permanence par environ 250 habitants vivant principalement dans un village de Hitianau situé sur le motu nord-est. |
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== Histoire == |
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La première mention de Katiu par un Européen fut faite par [[Fabian Gottlieb von Bellingshausen]] le {{date|15|juillet|1820}}<ref name="Bonvallot">[http://books.google.fr/books?id=w6GQDRJfz3MC&pg=PA281&dq=%22Ravahere%22&hl=fr&sa=X&ei=EPyTUPT0M4mXhQeEy4DAAg&ved=0CDUQ6AEwAQ#v=onepage&q=nukutepipi&f=false ''Les Atolls des Tuamotu''] par Jacques Bonvallot, [[Institut de recherche pour le développement|éditions de l'IRD]], 1994, {{ISBN|9782709911757}}, |
La première mention de Katiu par un Européen fut faite par [[Fabian Gottlieb von Bellingshausen]] le {{date|15|juillet|1820}}<ref name="Bonvallot">[http://books.google.fr/books?id=w6GQDRJfz3MC&pg=PA281&dq=%22Ravahere%22&hl=fr&sa=X&ei=EPyTUPT0M4mXhQeEy4DAAg&ved=0CDUQ6AEwAQ#v=onepage&q=nukutepipi&f=false ''Les Atolls des Tuamotu''] par Jacques Bonvallot, [[Institut de recherche pour le développement|éditions de l'IRD]], 1994, {{ISBN|9782709911757}}, {{p|275-282}}.</ref>{{,}}<ref>[http://books.google.fr/books?id=_IpUCjJ6OgIC&printsec=frontcover&dq=Tahiti+et+ses+archipels&lr=&cd=1#v=onepage&q=&f=false ''Tahiti et ses archipels''] par Pierre-Yves Toullelan, [[éditions Karthala]], 1991, {{ISBN|2-86537-291-X}}, {{p|61}}.</ref> qui nomme l'atoll du nom d'île Saken<ref name=JPS>{{en}} [http://www.jps.auckland.ac.nz/document/Volume_8_1899/Volume_8,_No._4,_December_1899/Names_of_the_Paumotu_Islands,_by_J.L._Young,_p_264-268?action=null ''Names of the Paumotu Islands, with the Old Names So Far As They Are Known''] par J.L. Young dans ''[[The Journal of the Polynesian Society]]'', {{vol|8}}, {{numéro|4}}, décembre 1899, {{p|264-8}}.</ref>. L'atoll est également visité le 20 décembre 1840 par l'explorateur américain [[Charles Wilkes]] lors de son [[Expédition Wilkes|expédition australe]]<ref name="Bonvallot"/>. |
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Au {{XIXe siècle}}, Katiu devient un territoire français, peuplé alors d'environ 200 habitants autochtones, où se développe une petite production de nacre et, en raison de la profondeur des passes, devient un havre accessible à des bateaux de bon tonnage. Par ailleurs, à cette époque le chef de Katiu est également celui des [[Îles Raevski]] |
Au {{XIXe siècle}}, Katiu devient un territoire français, peuplé alors d'environ 200 habitants autochtones, où se développe une petite production de nacre et, en raison de la profondeur des passes, devient un havre accessible à des bateaux de bon tonnage. Par ailleurs, à cette époque le chef de Katiu est également celui des [[Îles Raevski]] composé des trois petits atolls inhabités de [[Hiti]], [[Tepoto Sud]], et [[Tuanake]]<ref name="Avalle">[http://books.google.fr/books?hl=fr&id=5n4ZmLlXQM8C&pg=PA637#v=onepage&q&f=false ''Notices sur les colonies françaises''], Étienne Avalle, éditions Challamel aîné, Paris, 1866, {{p|637}}.</ref>. Au milieu du siècle, l'atoll est évangélisé avec la fondation de la paroisse Saint-Gabriel en 1850, puis la construction de l'église homonyme en 1992 rattachée au [[Archidiocèse de Papeete|diocèse de Papetee]]<ref>[http://www.diocesedepapeete.com/pages/paroisses-1/tuamotu-secteur-de-makemo/katiu-saint-gabriel/ Paroisse Saint-Gabriel] sur le site l'[[archidiocèse de Papeete]].</ref>. |
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Comme la plupart des îles de Polynésie, Katiu vit de la culture perlière et de la récolte de [[coprah]] ainsi que du tourisme. |
Comme la plupart des îles de Polynésie, Katiu vit de la culture perlière et de la récolte de [[coprah]] ainsi que du tourisme. |
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L'atoll possède depuis 2001 un [[Aérodrome de Katiu|aérodrome moderne]] – avec une piste de {{unité|1180|m}} de longueur et une tour de contrôle –, situé au nord de l'île et relié au village principal par une petite route. |
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== Flore et faune == |
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Katiu accueille des spécimens de ''[[Cassytha filiformis]]''<ref>[http://books.google.fr/books?id=tTShO59uQDgC&pg=PA346&dq=Vahanga&hl=fr&ei=v74YTfqgFoyB4Qam_bTSBw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=2&ved=0CCwQ6AEwAQ#v=snippet&q=Katiu&f=false ''Flore de la Polynésie française''] par Jacques Florence, éditions [[Institut de recherche pour le développement|IRD]], 2004, {{ISBN|9782709915434}}, {{p|145}}.</ref> et des ''[[Amaranthaceae]]'' du genre ''Achyranthes aspera'' var. ''velutina''<ref>Florence (2004), {{p|50}}.</ref> ainsi qu'une population endémique de [[Chevalier des Tuamotu|Chevaliers des Tuamotu]]<ref>{{en}} [http://books.google.fr/books?id=PmfN7nPBO3sC&dq=Matureivavao&hl=fr&source=gbs_navlinks_s ''Review of the protected areas system in Oceania''] Arthur L. Dahl, IUCN Commission on National Parks and Protected Areas, United Nations Environment Programme, éd. IUCN, 1986, {{ISBN|9782880325091}}, {{p|206}}.</ref>. |
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== Notes et références == |
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Version du 26 mars 2016 à 18:28
Katiu | ||
Vue satellite de la NASA | ||
Géographie | ||
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Pays | France | |
Archipel | Tuamotu | |
Localisation | Océan Pacifique | |
Coordonnées | 16° 26′ 00″ S, 144° 22′ 01″ O | |
Superficie | 10 km2 | |
Géologie | Atoll | |
Administration | ||
Collectivité d'outre-mer | Polynésie française | |
District | Tuamotu | |
Commune | Makemo | |
Démographie | ||
Population | 250 hab. (2012[1]) | |
Densité | 25 hab./km2 | |
Plus grande ville | Hitianau | |
Autres informations | ||
Découverte | 1820 | |
Fuseau horaire | UTC-10 | |
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
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Atolls de France | ||
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Katiu, également appelé Atina, est un atoll situé dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française. Il fait administrativement partie de la commune de Makemo.
Géographie
Katiu est situé à 39 km au sud-est de Raraka, à 26 km au nord-ouest de Makemo, ainsi qu'à 575 km à l'est de Tahiti. L'atoll le plus proche est le groupe des îles Raevski à 15 km au sud-est. L'atoll, de forme pratiquement rectangulaire, fait 24,5 km de longueur par 12 km de largeur maximales pour une surface de terres émergées de 10 km2 et un lagon d'une superficie de 232,5 km2, accessible par deux passes à l'est et l'ouest.
Katiu est habité en permanence par environ 250 habitants vivant principalement dans un village de Hitianau situé sur le motu nord-est.
Histoire
Découverte par les Européens
La première mention de Katiu par un Européen fut faite par Fabian Gottlieb von Bellingshausen le [2],[3] qui nomme l'atoll du nom d'île Saken[4]. L'atoll est également visité le 20 décembre 1840 par l'explorateur américain Charles Wilkes lors de son expédition australe[2].
Période contemporaine
Au XIXe siècle, Katiu devient un territoire français, peuplé alors d'environ 200 habitants autochtones, où se développe une petite production de nacre et, en raison de la profondeur des passes, devient un havre accessible à des bateaux de bon tonnage. Par ailleurs, à cette époque le chef de Katiu est également celui des Îles Raevski composé des trois petits atolls inhabités de Hiti, Tepoto Sud, et Tuanake[5]. Au milieu du siècle, l'atoll est évangélisé avec la fondation de la paroisse Saint-Gabriel en 1850, puis la construction de l'église homonyme en 1992 rattachée au diocèse de Papetee[6].
Économie
Comme la plupart des îles de Polynésie, Katiu vit de la culture perlière et de la récolte de coprah ainsi que du tourisme.
L'atoll possède depuis 2001 un aérodrome moderne – avec une piste de 1 180 m de longueur et une tour de contrôle –, situé au nord de l'île et relié au village principal par une petite route.
Flore et faune
Katiu accueille des spécimens de Cassytha filiformis[7] et des Amaranthaceae du genre Achyranthes aspera var. velutina[8] ainsi qu'une population endémique de Chevaliers des Tuamotu[9].
Notes et références
- Population des communes de Polynésie française en 2012 sur le site de l'Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF).
- Les Atolls des Tuamotu par Jacques Bonvallot, éditions de l'IRD, 1994, (ISBN 9782709911757), Pour afficher « p. 275-282 », veuillez utiliser le modèle {{p.|275-282}}.
- Tahiti et ses archipels par Pierre-Yves Toullelan, éditions Karthala, 1991, (ISBN 2-86537-291-X), Pour afficher « p. 61 », veuillez utiliser le modèle {{p.|61}}.
- (en) Names of the Paumotu Islands, with the Old Names So Far As They Are Known par J.L. Young dans The Journal of the Polynesian Society, vol. 8, no 4, décembre 1899, Pour afficher « p. 264-8 », veuillez utiliser le modèle {{p.|264-8}}.
- Notices sur les colonies françaises, Étienne Avalle, éditions Challamel aîné, Paris, 1866, Pour afficher « p. 637 », veuillez utiliser le modèle {{p.|637}}.
- Paroisse Saint-Gabriel sur le site l'archidiocèse de Papeete.
- Flore de la Polynésie française par Jacques Florence, éditions IRD, 2004, (ISBN 9782709915434), Pour afficher « p. 145 », veuillez utiliser le modèle {{p.|145}}.
- Florence (2004), Pour afficher « p. 50 », veuillez utiliser le modèle {{p.|50}}.
- (en) Review of the protected areas system in Oceania Arthur L. Dahl, IUCN Commission on National Parks and Protected Areas, United Nations Environment Programme, éd. IUCN, 1986, (ISBN 9782880325091), Pour afficher « p. 206 », veuillez utiliser le modèle {{p.|206}}.