(Translated by https://www.hiragana.jp/)
Pierre Bigot de Morogues — Wikipédia Aller au contenu

Pierre Bigot de Morogues

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 8 septembre 2014 à 21:44 et modifiée en dernier par Authueil (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Pierre Bigot de Morogues
Pierre Bigot de Morogues

Naissance
Orléans, France
Décès (à 64 ans)
Orléans, France
Origine Français
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Autres fonctions Pair de France

Le baron Pierre Marie Sébastien Bigot de Morogues est un minéralogiste, homme politique, agronome et essayiste politique (dit à l'époque "publiciste") français, né à Orléans (Loiret) le 5 avril 1776 et mort dans la même ville le 15 juin 1840.

Biographie

Petit-fils du vicomte Sébastien Bigot de Morogues (1705-1781), fondateur et premier directeur de l'Académie royale de marine, Bigot de Morogues fut d'abord destiné à la marine et étudia les sciences à l'école militaire de Vannes jusqu'à la suppression de ce collège en raison de la Révolution française.

Entré en 1794 à l'École des mines de Paris, il y étudia d'abord la chimie et la minéralogie sous la direction de Vauquelin et de Haüy. Il compléta sa formation en fouillant le sol de la Bretagne, du Jura, des Vosges, de la Suisse, de la Savoie, puis, revenu dans sa province natale, s'occupa plus spécialement d'agriculture.

Il publia de nombreux mémoires sur la minéralogie, la géologie, ainsi que sur divers points de droit constitutionnel et d'économie politique. Ces derniers, dans lesquels il montrait des idées libérales, lui ouvrirent les portes de l'Académie des sciences morales et politiques. Chevalier de la Légion d'honneur, il fut fait pair de France le 11 septembre 1835 et prit une part importante aux travaux de la Chambre des pairs où, royaliste constitutionnel, il soutint le gouvernement de Louis-Philippe Ier. Un mois avant sa mort, il se faisait encore porter à la Chambre dans son fauteuil pour assister une dernière fois à la séance.

Œuvres

Outre ses articles dans le Journal des Mines, les Annales du Muséum, la Revue encyclopédique, les Annales de l’agriculture, le Cultivateur, outre la direction du Cours complet d'agriculture, il a publié un grand nombre d'ouvrages utiles aux sciences agricoles et naturelles, entre autres :

  • Mémoire historique et physique sur la chute des pierres tombées à la surface de la terre, les aérolithes, Orléans : Jacob, 1812, in-8°
  • [Essai sur les] Moyens d’améliorer l’agriculture en France, particulièrement dans les provinces les moins riches, la Sologne, le Gâtinais, le Berry..., Orléans : Impr. de Mme Ve Huet-Perdoux, et Paris : chez Ve Bouchard-Huzard et chez Tournaux, 1822, 2 vol. in-8°, 440 et 483 p.
  • Influence des sociétés littéraires, savantes et agricoles sur la prospérité publique, Orléans : Mme Ve Huet-Perdoux, et Paris : Mme Huzard, 1823, in-8°, 20 p.

Il a aussi écrit des livres de politique libérale :

  • Politique religieuse et philosophique, Renard, 1827
  • Politique basée sur la morale, Paris, 1834, 580 p.

Sources

  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
  • Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des Parlementaires français, Paris, Dourloton, 1889
  • Florian Reynaud, Les bêtes à cornes (ou l'élevage bovin) dans la littérature agronomique de 1700 à 1850, Caen, thèse de doctorat en histoire, 2009 (annexe 2. 4)

Liens externes