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Kinder

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Logo de la marque Kinder.

Kinder (signifiant « enfants » en allemand) est une marque déposée sous laquelle la société agroalimentaire italienne Ferrero commercialise plusieurs produits familiaux qui répondent à différents moments de consommation et différents âges : occasions (Kinder Surprise), petits plaisirs (Kinder Chocolat, Schoko-Bons), goûter (Kinder Délice, Kinder Country) et petite faim ou pause (Kinder Bueno, Kinder Maxi)[1].

Chaque pays possède ses propres marques Kinder et il en existe plus de 25 sortes différentes au monde. L'origine allemande du nom vient du fait que la filiale a lancé le Kinderschokolade (le « chocolat des enfants ») en 1967. Par la suite, Ferrero garda le nom pour l'ensemble de ses autres nouveaux produits dans le monde.

Histoire

Lancement

La société Ferrero est fondée en 1946 à Alba dans le Piémont, au nord-ouest de l’Italie[2],[3]. Pietro Ferrero, fondateur de cette société et pâtissier passionné, élaborera de futurs produits à succès à base de chocolat et de cacao tels que les marques Nutella et Mon Chéri[2]. En 1968, il lance et commercialise sa nouvelle marque Kinder avec le « Kinder Chocolat »[2].

Kinder Surprise

De longue date, les chocolatiers italiens fabriquaient pour Pâques d'énormes quantités d'œufs en chocolat, mais le reste de l'année, les machines restaient inactives[réf. nécessaire]. En 1974, Michele Ferrero[4], jugeant les ventes trop saisonnières, entreprit de fabriquer, aux lendemains de Pâques, des œufs en chocolat dont la consommation ne se limiterait plus à la seule période pascale, et qui comme les œufs traditionnels contiendraient une mini-surprise[5]. Ainsi est né, au printemps 1974, l'œuf « Kinder Surprise », sous le nom original italien de « Kinder Sorpresa »[6]. Il s'agit, selon Ferrero, d'« un jouet original caché dans une confiserie en forme d’œuf[7]. » Au début, la surprise, de type gadget, était un simple assemblage de petites pièces en plastique jaune[6]. Mais au fil du temps, les surprises sont devenues de plus en plus sophistiquées, au point que certains collectionneurs s'y sont intéressés, allant jusqu'à recourir à des bourses d'échanges et des ventes aux enchères, créant ainsi une véritable « Kindermania »[8].

Après avoir utilisé des « surprises » achetées sur le marché libre, la filiale allemande de Ferrero commença en 1987, à l'initiative de son chef de développement H. Mann, à employer sous licence des personnages connus issus entre autres de séries télévisées telles que Tao Tao, Maya l'Abeille, Donald Duck, Les Simpson, Aristochats ou Mickey Mouse. Les modèles furent dessinés par le spécialiste d'adaptation de personnages sous licences André Roche, à qui fut confié, à partir de 1987, la création de toutes nouvelles séries inédites telles que les Bingo Birds, Dapsy Dinos, Peppy Pingos, Elephantos et autres Pinky Piggys. Ses Happy Hippos devinrent si populaires à l'échelle mondiale que Ferrero s'en servit pour promouvoir plusieurs de ses autres spécialités chocolatières et même créer plusieurs nouveaux produits portant leurs noms[9].

Kinder Surprise aux États-Unis

Kinder Surprise est interdit aux États-Unis, car les autorités sanitaires craignent l’absorption possible de la surprise par des enfants en bas âge. Les douaniers américains ont pour consigne de détruire les Kinder Surprise à l'arrivée sur le sol américain[10],[11]. Cette histoire commence en 2011 à la frontière américano-canadienne où Lind Bird, une citoyenne canadienne, est contrôlée au hasard par des agents de douane américains. L’histoire dérape au moment où la jeune Canadienne dévoile l’œuf Kinder ; les agents américains pris de panique décident en urgence de mettre l’œuf démasqué en quarantaine et le confisquent à sa propriétaire[12]. Une société américaine, Candy Treasure, trouve par la suite une alternative et commercialise un œuf en chocolat similaire à celui du Kinder Surprise appelé Choco Treasure[13].

Engagements de la marque

Depuis 2010, Le Village Kinder accueille chaque année 1000 enfants pendant la période des vacances d’été[14]. Ce programme permet aux enfants de pratiquer des activités sportives et de rencontrer des sportifs reconnus. Le 9 juillet 2013, Jo-Wilfired Tsonga se rendait au village à Temple-sur-Lot[15].

À travers le programme « Kinder + Sport », la marque s'engage aux côtés d’associations partenaires pour agir concrètement sur le quotidien des enfants [16].

Salons et bourses d'échanges

  • France
    • Bourse européenne de fèves et surprises Kinder à Rivery (80)
    • Salon Kinder à Carvin (62)
    • Salon toute collection et Kinder à Caen (14)
    • Salon de la collection Kinder surprise à Jouarre (77) le 2 décembre 2012

Notes et références

  1. « Kinder, plaisir inimitable depuis 1975 », sur Prodimarques,
  2. a b et c « Histoire de Ferrero », sur Ferrero.be (consulté le ).
  3. (en) « The secrets of the Kinder egg-maker », sur The Economist, (consulté le ).
  4. « Avec Kinder et Nutella, Ferrero renforce sa position de leader en France », sur les Échos, (consulté le ).
  5. « Kinder Surprise : 40 ans de surprises chocolatées », sur l'Echo republicain,
  6. a et b (en) Wokanroll, « The surprising history of Kinder Surprise eggs » (consulté le ).
  7. « KINDER SURPRISE, LE COMPLICE DES PETITS MOMENTS DE SURPRISE », sur Ferrero (consulté le ).
  8. « Quatre décennies de Kindermania » (consulté le ).
  9. « Kinder Happy Hippo Noisette » (consulté le ).
  10. « Les douaniers américains traquent les "Kinder Surprise" », sur Le Post, (consulté le ).
  11. Les vidéos d'œufs Kinder, un plaisir coupable aux Etats-Unis, 2 décembre 2013 sur le site du journal en ligne 20 minutes
  12. clara, « http://you.leparisien.fr/actu/2011/01/12/les-kinder-surprise-interdits-de-sejour-aux-etats-unis-6016.html », sur Le parisien, (consulté le ).
  13. Déborah Laurent, « Le Kinder Surprise interdit aux USA: un concurrent trouve la parade », sur 7 sur 7 (consulté le ).
  14. Arnauld Bernard, « Rêver et grandir par le sport », sur Sud Ouest, .
  15. « Tsonga tout sourire au village Kinder », sur La Dépêche du Midi,
  16. « Le Village Kinder », sur villagekinder.fr.

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes