Club 89
Le Club 89 est un cercle de réflexion français.
Fondé en 1981 par Michel Aurillac, Nicole Catala et Alain Juppé, il est relancé un temps en 2010 par Benoist Apparu.
Historique
Le Club 89 est fondé le [1] par Michel Aurillac, Nicole Catala et Alain Juppé[2].
En 1983, alors qu'il rassemble une centaine d'antennes locales en France, Le Monde le présente comme « un centre technique de préparation de l'alternance politique », où de multiples personnalités de l'opposition de droite à la majorité de François Mitterrand interviennent[2]. Cette année-là, lors d'une convention[3], le cercle présente un manifeste comportant 89 propositions législatives[2].
En novembre de la même année, il astreint par voie de justice le groupe adverse Espaces 89, d'obédience socialiste, à changer de nom pour éviter toute confusion[4].
Durant la nuit du Nouvel An 1984, ses locaux sont cambriolés[5].
Liens avec d'autres cercles
Le Club 89 a travaillé avec d'autres cercles, notamment les clubs Perspectives et Réalités (1985)[6].
Direction
- Michel Aurillac[Quand ?].
- Jacques Toubon (1993-?).
Références
- Laurent de Boissieu, « Club 89 (C89) », sur france-politique.fr.
- André Passeron, « Le Club 89 esquisse un contre-programme de gouvernement », sur lemonde.fr, .
- A. P., « Un mot d'ordre : " dénationaliser ! " CLUB 89 », sur lemonde.fr, .
- « Le club Espaces 89 doit renoncer à son millésime », sur lemonde.fr, .
- Danielle Rouard, « À qui profitera le " crime " ? », sur lemonde.fr, .
- C. F.-M., « La " cellule " chiraquo-giscardienne », sur lemonde.fr, .