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William Lewis (scientifique)

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William Lewis
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Un laboratoire de chimie du XVIIIe siècle, d'après Commercium Philosophico-Technicum par William Lewis

William Lewis FRS (né le à Richmond (Surrey)[1]; ) était un chimiste et un médecin anglais. Il est connu pour ses travaux en pharmacie et médecine, et pour ses recherches sur les métaux, notamment le platine.

William Lewis fit ses études au collège de Christ Church à Oxford. Il donna en 1737 une conférence sur la prospérité réciproque de la chimie, du commerce et du savoir en général[2]. En 1754, c'était un médecin célèbre, un chimiste et un professeur reconnu qui fut admis à la Royal Society[2]. Pour poursuivre ses recherches plus à l'aise, il quitta Londres pour Kingston en 1747 et y fit construire son laboratoire, avec le soutien financier de Stephen Hales et du duc de Northumberland[2]. Vers 1750, il recruta comme assistant un certain Alexander Chisolm, qui à sa mort se mit au service du fameux Josiah Wedgwood[2]. Lewis, qui s’intéressait à toutes les branches du savoir, se consacra particulièrement à la métallurgie et aux propriétés de l’or, du platine et du fer, tant sur le plan théorique que pratique. Dans le cas de l'or, outre les propriétés chimiques du métal, il hiérarchisa les différentes manières dont on s'en sert comme valeur d'échange (comme monnaie), démarche qui s'inscrivait d'ailleurs parfaitement dans l’esprit mercantilististe du temps. Ses travaux sur la métallurgie du platine lui valurent la Médaille Copley (1754). Ils étaient dictés par la lutte contre la contrefaçon, car il était jusque-là impossible de discriminer l’or vrai de l’or allié au platine (à l'époque, le platine, déchet extrait des mines d'argent, était à peine plus recherché que le plomb), ce qui laissait place à la fraude. La principale difficulté de Lewis fut d'obtenir du platine en quantité suffisamment importante, et il n'y parvint qu'avec les contributions de plusieurs donateurs.

  • A Course of Practical Chemistry, Londres, 1746, 8 tomes.
  • Pharmacopœia Edinburgensis, Londres, 1748, 8 tomes.
  • The New Dispensatory, London, 1753, 8vo, Édimbourg, 1781, 1791.
  • Experimental History of the Materia Medica, Londres, 1761, 1 vol. in-quarto; 2e édit. 176S; 3e édit, par J. Aiken, 1784; trad. en allemand en 1771.
  • Commercium Philosophico-Technicum, Londres, 1763–1766, 1 vol. in-quarto.

Lewis traduisit également les écrits chimiques de Caspar Neuman (1759), et le Système de médecine pratique de Hoffman (1783). Ses deux articles sur les propriétés du platine ont été publiées dans les Philosophical Transactions de la Royal Society en 1754 et 1767.

Distinctions

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Notes et références

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  1. D'après Frederick G. Page et H. C. G. Matthew, Brian Harrison (dir.), Oxford Dictionary of National Biography, from the earliest times to the year 2000 (ODNB), Oxford, Oxford University Press, (ISBN 0-19-861411-X, lire en ligne), « Lewis, William (bap. 1708, d. 1781) » mais l'ancienne édition : William Arthur Jobson Archbold et Sidney Lee (dir.), Dictionary of National Biography, vol. 33, Londres, Smith, Elder & Co, (lire en ligne), « Lewis, William (1714-1781) », p. 99 donnait la date de 1714. La date de 1708 paraît confirmée par l'article de F. W. Gibbs, « William Lewis and Platina : Bicentenary of the ‘Commercium Philosophico- Technicum’ », Platinum Metals Review, 7e série, no 2,‎ , p. 66-69 (lire en ligne [PDF]), qui indique que Lewis avait 28 ans en 1737.
  2. a b c et d Cf. F. W. Gibbs, « William Lewis and Platina : Bicentenary of the ‘Commercium Philosophico- Technicum’ », Platinum Metals Review, 7e série, no 2,‎ , p. 66-69 (lire en ligne [PDF])

Liens externes

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