Aubercourt
Aubercourt | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Montdidier | ||||
Intercommunalité | CC Avre Luce Noye | ||||
Maire Mandat |
Gilles Charles 2020-2026 |
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Code postal | 80110 | ||||
Code commune | 80035 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aubercourtois | ||||
Population municipale |
74 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 49′ 40″ nord, 2° 32′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 45 m Max. 101 m |
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Superficie | 3,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Moreuil | ||||
Législatives | 4e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
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Aubercourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
Communes limitrophes
Description
Village picard du Santerre situé à 20 km au sud-est d'Amiens, dans la vallée de la Luce, aisément accessible par l'ancienne route nationale 334 (actuelle RD 934) et l'autoroute A29.
Le village est situé à proximité de huit étendues boisées[1].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 738 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Aubercourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), forêts (1,3 %), prairies (0,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Waubercurt en 1137[13] et en 1259[14] et , Auberti curia en 1239, le village se nomme définitivement Aubercourt dès 1567[15].
Aubércourt en picard.
Aubercourt est un terme de formation germano-romane. Le suffixe « court », dérive du terme latin Curtis désignant une cour de ferme, une ferme ou un village[16]. Le préfixe « Auber » serait un dérivé du nom germanique d'un des propriétaires après les Invasions barbares des Ve siècle et VIe siècle qui devait se nommer Odbertus[17], ou porter un nom proche de cet anthroponyme.
Histoire
Le village se trouve dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale.
Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [18].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Moreuil[19], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du 4 décembre 1992 et renommée communauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM) par arrêté préfectoral du 6 mai 1996.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[20], la préfète dévoile en octobre 2015 son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[21],[22]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[23] et de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[24] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du 22 décembre 2016[25], qui prend effet le .
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Politique locale
Le premier tour des élections municipales de 2020 n'a pas été organisé au village, faute de candidats, ce qui a amené à envisager un rattachement futur avec la commune de Démuin, éloignée d'un kilomètre[1]. Pour le second tour, une liste de onze candidats néanmoins pu se constituer[26], permettant l'élection d'un conseil municipal.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2021, la commune comptait 74 habitants[Note 2], en évolution de −15,91 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
Le village fait partie du regroupement pédagogique intercommunal de la Luce qui comprend les écoles de Thennes, Domart-sur-la-Luce et Berteaucourt-lès-Thennes. Les villages associés d'Hangard et Ignaucourt ne disposent pas de classe sur leur territoire.
Le regroupement est géré par un syndicat intercommunal scolaire dont le siège est situé à Démuin.
Une garderie à Domart accueille les écoliers des sept villages constituant le RPI[34].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Quentin[35], reconstruite après les démolitions de la Première Guerre mondiale. Elle contient des fonts baptismaux du XIIIe siècle[36], un christ de pitié en bois taillé polychrome de 1609[37], une statue de saint Quentin en bois taillé polychrome du XVIe siècle et une autre de la Vierge à l'Enfant en bois peint du début du XIXe siècle[38].
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L'église Saint-Quentin.
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Les fonts baptismaux de l'église en 1914
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Le monument aux morts
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Plan du village.
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
- Alcius Ledieu, Deux villages du Santerre : Ignaucourt et Aubercourt, imprimerie Delattre-Lenoel, Amiens, vers 1880-1881, [PDF] Lire en ligne sur le site de l’École nationale des Chartes.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- « Dossier complet : Commune d’Aubercourt (80035) », Recensement général de la population de 2014, INSEE, (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Aubercourt. L'église et le village », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 10, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- Nicolas Totet et Fabrice Julien, « Ces villages picards orphelins », Le Courrier picard, , p. 8.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Aubercourt et Glisy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dans une bulle d'Innocent II.
- Dans le cartulaire de l'abbaye de Saint Jean.
- Archives communales déposées, lire en ligne.
- Charles Rostang, Les Noms de lieux, Paris, Presses universitaires de France, 1969
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 882 - (ISBN 2600001336).
- Journal officiel du 7 novembre 1920, p. 17721.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Cécile Latinovic, « Haute-Somme Moreuil exclue des projets de fusions intercommunaux? », Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
- « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- Carlos Da Silva, « Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand : Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye », Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
- « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
- « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Avre Luce Noye issue de la fusion de la communauté de communes Avre Luce Moreuil et de la communauté de communes du Val de Noye à compter du » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
- Nicolas Totet, « Picardie: plus un seul village sans candidat : Les Picards privés de premier tour d’élections municipales, faute de candidats, vont pouvoir voter le dimanche 28 juin », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Pour raison de santé, le maire sortant âgé de 67 ans, Gilbert Bertrand, n’a pas souhaité se représenter après trois mandats successifs, deux de maire et un plus ancien de premier adjoint ».
- « Les maires de Aubercourt », sur francegenweb.org (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- Aude Collina, « Rebondissement à Aubercourt, le seul village samarien sans candidat : Le premier tour devrait venir plus tard à Aubercourt. Sept personnes envisagent finalement de se présenter aux électeurs dimanche 22 mars », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « L’homme a déjà fait un mandat dans les années 1970 et a candidaté depuis, sans succès. Il justifie sa décision tardive : « Je ne voulais pas perdre mon temps, faire des frais, de déplacement, d’impression, etc. ».
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Sur le site de la mairie de Thennes.
- Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église d'Aubercourt, canton de Moreuil, d'après nature, 1 juin 1875 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- « Les fonts baptismaux », notice no PM80000255, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Statue : Christ de Pitié », notice no PM80000256, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM80001918, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.