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Casbah d'Alger

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Casbah
Casbah d'Alger
Noms
Nom arabe algérien القصبة
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Wilaya Alger
Daïra Bab El Oued
Code ONS 1607
Géographie
Coordonnées 36° 47′ 00″ nord, 3° 03′ 36″ est
Localisation
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Casbah
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Casbah
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Casbah

Casbah d'Alger *
Coordonnées 36° 47′ 00″ nord, 3° 03′ 37″ est
Critères [1]
Numéro
d’identification
565
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

La Casbah est une commune de la wilaya d'Alger en Algérie.

La Casbah d'Alger appelée « la Casbah » (en arabe : القصبة, « la Citadelle », désignée sans mentionner le nom de la ville) est un quartier historique d’Alger comprenant aujourd’hui la vieille ville inscrite au patrimoine de l'Unesco.

Présentation

« Femmes d'Alger dans leur appartement » : une huile sur toile d’Eugène Delacroix (1798–1863), datée de 1834, exposée au musée du Louvre, Paris, France.

Entre cette forteresse et le front de mer et sur un site accidenté se sont développées des habitations majoritairement à étages devenues plus tard la vieille ville d’Al-Djazair qu’on a appelé aussi bien plus tard Casbah par extension.

La Casbah n'est plus, aujourd'hui, que l'ombre d'elle-même. L'eau courante installée par les colons français, la surpopulation des années 1980 et un mobilier trop lourd ont déjà eu raison de 420 des 1200 maisons qui étaient encore debout en 1962. Derrière les lourdes portes se cachent parfois des trésors d'architecture, tandis que les chats et les gravats disputent les ruelles aux passants.

Les caractéristiques les plus marquantes de la Casbah qui lui donnent tout son charme, sont le terrain lui-même qui est accidenté et en pente (118 mètres de dénivellation), les rues tortueuses qui nous renvoient dans un Alger mystérieux et magique d’un autre temps et l’architecture, tant extérieure qu'intérieure des maisons, ces dernières étant caractérisées par une cour intérieure carrée avec une petite fontaine, autour de laquelle est organisée toute l’habitation. La pente est tellement raide dans la partie haute de la Casbah que la plupart des ruelles sont en escaliers. Les experts admirent le prodige architectural qu'offre le spectacle de maisons enchevêtrées sur un plan très incliné, s'appuyant les unes contre les autres depuis des siècles.[réf. nécessaire] Les plasticiens locaux, les écrivains et les poètes, les musiciens et les interprètes, charmés et inspirés par son architecture et son ambiance singulière, continuent de la chanter.

Noyau originel qui valut à la cité mauresque d'El-Djazaïr le surnom « d'Alger la Blanche », la Casbah est en danger de mort. De la mer, ou du haut de ses terrasses, la vieille médina fait encore son effet. Mais lorsqu'on vagabonde dans le labyrinthe de ses ruelles, le délabrement apparaît criard, poignant. Quand une maison s'écroule, celles qui lui sont proches, par un effet de château de cartes, sont menacées de ruine.

Géographie

Situation

La Casbah est située au nord de la ville d'Alger, à l'extrémité ouest de la baie d'Alger.

Communes limitrophes de Nom ?
Nom ?

Relief

Toponymie

Même si d’autres villes ont une casbah, seule celle d’Alger est appelée sans mentionner le nom de la ville, ainsi pour Constantine, on dira : casbah de Constantine.

Histoire

C'est le premier noyau urbain de la ville d'Alger depuis la haute antiquité, comptoir phénicien au IVe siècle av. J.-C., forteresse ottomane du XVIe au XIXe, cœur de la résistance pendant la guerre d'indépendance (1954-1962), cache des islamistes durant la décennie noire (1991-2000).

La période des Zirides et le Moyen Âge

La Grande Mosquée d'Alger construite à l'époque des Almoravides.

La Casbah correspond à la vieille ville d'Alger, la médina, bâtie par Bologhine Ibn Ziri en 960 sur les ruines de l'ancienne ville au nom romain Icosium, située dans le territoire de la tribu berbère des Beni Mezghenna[1]. La signification du nom donné par Bologhine ibn Ziri voudrait que le nom soit donné en référence aux îles qui faisaient face au port d’Alger à l'époque et qui furent plus tard rattachées à sa jetée actuelle ; en arabe Al-Djaza’ir (الجزائر), « Les Îlots »[1]. Selon d'autres hypothèses notamment avancées par El-Bekri, célèbre polygraphe andalou, le nom correct serait celui conservé par la tradition orale des habitants de la ville la désignant comme Dzéyer, qui serait un hommage à Ziri fondateur de la ville. D'ailleurs les habitants de la ville jusqu'à nos jours se désignent comme Dziri[2].

Ibn Hawkal, un négociant de Bagdad, décrit la ville au XIe siècle :

«  La ville d'Alger, écrit-il, est bâtie sur un golfe et entourée d'une muraille. Elle renferme un grand nombre (le bazars et quelques sources de bonne eau près de la mer. C'est à ces sources que les habitants vont puiser l'eau qu'ils boivent. Dans les dépendances de cette ville se trou-vent des campagnes très étendues et des montagnes habitées par plusieurs tribus des Berbères. Les richesses principales des habitants se composent de troupeaux de boeufs et de moutons qui paissent dans les montagnes. Alger fournit tant de miel qu'il y forme un objet d'exportation et la quantité de beurre, de figues et d'autres denrées est si grande qu'on en exporte à Kairouan et ailleurs[1]. »

Du Xe siècle au XVIe siècle, selon Louis Leschi, Alger est une ville berbère, entourée elle même par des tribus berbère pratiquant la culture céréalière dans la Mitidja ou l'élevage dans l'Atlas, procurant à la ville des revenus important issus du commerce[1]. Elle passera aux mains des Almoravides en 1082 qui contrôleront le Maghreb central. Youssef Ibn Tachfin leur souverain fera alors édifier la grande mosquée d'Alger, connue sous le nom de Jamaa el Kebir[3]. En 1151, Abd al-Mumin un berbère Zénète, reprend Alger aux Almoravides pour le compte des Almohades ainsi que tout le Maghreb et l'Andalousie. Plus tard avec l'effondrement de l'influence l'empire des Almohades dans la région en 1235, la ville sera disputée par les Hafsides et les Zianides qui administreront la ville par le biais de princes locaux[4].

Période Ottomane

Plan panoramique d'Alger datant du XVIe siècle
Alger avant la colonisation française

Fondée par le souverain ziride Bologhine ibn Ziri[5]. La forteresse qui domine la ville, est construite à l’époque ottomane entre 1516 (débutée par Arudj Barberousse) et 1592 (achevée sous le règne de Kheder Pacha)[6]. Elle ne devint la résidence du souverain que sous Ali-Khodja, avant-dernier dey d'Alger, qui, pour échapper à la tyrannie de la milice abandonna la Djenina, située trop au centre de la ville et fit transporter le Trésor public à la Casbah où il s'enferma avec une garde particulière de 2000 Kabyles. Les janissaires, qui essayèrent de se soulever, furent massacrés. Sous dey Hussein, successeur d'Ali-Khodja.

La Casbah vit, le 30 avril 1827, la fameuse scène dite « du coup d'éventail » qui devait amener la prise d'Alger par les Français le 5 juillet 1830 sous le règne de Charles X. Son dernier locataire fut le dey Hussein. Le général de Bounnont y séjourna en juillet 1830[7].

Période de la colonisation française

Guerre d'Algérie

Nouvellement élus par le « congrès de la Soummam», les membres du CEE (Comité de coordination et d'exécution) : Abane Ramdane, Larbi Ben M'hidi, Krim Belkacem, Saad Dahlab et Benyoucef Benkhedda véritables dirigeants de la révolution, avaient décidé de siéger dans la Casbah où ils pensaient avoir une plus grande emprise sur les militants du FLN, de meilleures liaisons et surtout parce qu'ils étaient persuadés que la capitale était propice à la clandestinité totale, avec ses « planques », ses « caches » multiples, ses nombreux agents de liaison perdus dans la masse et les protections de toute sorte dont ils pourraient bénéficier. Et puis siéger à Alger, c'était aussi être au cœur de l'Algérie et y appliquer la guérilla urbaine, aussi importante à leurs yeux que les combats et les actions dans les djebels.

  • Bataille d'Alger

La Casbah est le lieu essentiel de la « bataille d'Alger » en 1957. Selon Yacef Saadi le chef de la Zone Autonome d'Alger. (ZAA), c'est l'affrontement qui opposa la 10e Division Parachutiste et les indépendantistes du FLN. Selon le général Massu, c'est l'ensemble des actions de toutes sortes, autant humaines que policières, menés par les forces de l'ordre pour enrayer le terrorisme. Sur le terrain, la dite « bataille » est remportée par l'armée française qui démantela complètement les réseaux FLN et l'organisation politico-administrative de la Zone autonome d'Alger, en employant les méthodes qui furent en suite systématisées : recherche du renseignement par tous les moyens, y compris la torture, puis, surtout à partir de juin 1957 retournement et manipulation des ralliés vêtus de bleu de chauffe, encadrement et contrôle de la population.

L'infiltration par le GRE du capitaine Léger dans le réseau de courriers de Yacef Saadi permet la localisation de ce dernier, qui est capturé le 23 septembre, au 3, rue Caton dans la Casbah, en octobre c'est l'exécuteur du FLN, Ali la Pointe qui, cerné avec ses compagnons Hassiba Ben Bouali, Hamid Bouhmidi et Petit Omar au 5 rue des Abderrames, son refuge fut plastiqué par les parachutistes du 1er REP, l'énorme explosion tua également 17 civils du voisinage dont 4 fillettes de quatre et cinq ans

Structure socio-urbaine

L'urbanisme de la Casbah d'Alger apparait comme typique des médinas[Quoi ?] arabo-berbère du Maghreb. L'apport ottoman se retrouve essentiellement dans l'architecture militaire, notamment dans la citadelle[Laquelle ?] qui surplombe la ville. Le terme casbah désignait par ailleurs cette citadelle avant de se généraliser, encore jusqu'à nos jours[Quand ?], à tout le reste de la médina comprise dans les fortifications édifiée sous la Régence d'Alger au XVIe siècle. La casbah d'Alger apparait comme un tissu urbain complexe et mystérieux qui a toujours frappé les visiteurs notamment les orientalistes[évasif]. En effet la position naturelle du site explique ses rues sinueuses, véritables méandres caractéristiques de la ville ancienne, car la casbah présente cette particularité d'occuper un site en relief en face de la mer.

La casbah est loin d'être un quartier sans organisations[précision nécessaire]. Le mode de vie[Lequel ?] des habitants reflète une stratification[Quoi ?] de plusieurs tendances sociales et historiques[Lesquelles ?]. Ainsi jusqu'à aujourd'hui[Quand ?] elle reste tournée vers la mer et ce qui fut son port historique, l'amirauté[Quoi ?]. Le Corbusier jugea son urbanisme parfait, remarquant l'étagement des maisons qui font que de par leurs terrasses chacune a une vue sur la mer[8]. Les spatialités urbaines sont partagés en plusieurs seuils régissant la vie sociale. Certains sont considérés comme intimes, c'est le cas des terrasses de maisons qui sont essentiellement réservées aux femmes. Le hawma, qui désigne le quartier, lui est considéré comme un espace semi-privé, alors que les centres de négoce (souks) et de pouvoir sont considérés comme totalement publiques[9]. La Casbah possède aussi dans chaque quartiers des mosquées et des Kouba de saints locaux ou plus connus comme celui de Sidi Abderrahmane[10].

La Casbah d'Alger est traditionnellement découpée en une « Basse Casbah » dont une grande partie fut rasée pour donner l'actuelle place des martyrs et une « Haute Casbah » mieux conservée avec la citadelle et Dar Soltan, le palais du Dey. La Basse casbah est traditionnellement le lieux d'échange et de pouvoir de la vieille ville. C'est là où se concentre les centres de décision traditionnels, comme Dar Hassan Pacha qui deviendra le palais d'hiver du gouverneur de l'Algérie durant la colonisation, mais aussi le Palais des Raïs. C'est d'ailleurs ce quartier qui concentrera les modifications de l'administration coloniale soucieuse de s'implanter[précision nécessaire] au cœur d'Alger. La muraille et les portes de la ville bien que démolies durant la colonisation[précision nécessaire], restent dans la mémoire populaire à travers la toponymie[évasif]. Ainsi il est coutume de se repérer à Alger par les lieux des anciennes portes de la ville tels que Bab El Oued, Bab Jdid et Bab Azzoun[11]. Dans la Casbah on retrouve les souk comme celui du quartier de la mosquée Ketchaoua et de Jamaa el houd (l'ancienne synagogue d'Alger). Certains souks ont gardé leur spécialités, comme celui de la rue Bab Azzoun dans l'habillement traditionnel (burnous,karakou...). Le souk algérois interdit au début de la période coloniale s'impose encore à la population comme le moyen d'échange le plus courant notamment à travers la pratique du trabendo[12].

Depuis l'époque de la Régence d'Alger elle a toujours occupé un rôle de premier plan en Algérie, attirant par exemple nombre de Kabyles[pourquoi ?] et de paysans de toutes les régions d'Algérie après l'indépendance du pays. Elle reste une porte d'entrée pour la ville d'Alger et un lieu de transit et d'asile pour les plus démunis. La fuite[pourquoi ?] de familles d'origine vers d'autres quartiers de la ville d'Alger comme Bab el Oued fait que la Casbah est en pleine mutation sociale[Comment ?] de puis l'indépendance[13].

La Casbah reste aussi connu pour son artisanat traditionnel[Lequel ?] qui constitue une ressource pour beaucoup de familles qui se regroupaientt en Zenkat (rues commerçantes), ainsi pour les dinandier[Quoi ?] on[Qui ?] avait par exemple leur Zenkat n'hass[Quoi ?]. Avec la colonisation et l'indépendance qui ont engendré des migrations des familles d'origines ainsi que l'arrivée d'une population non urbanisée[précision nécessaire], l'artisanat a subit un net déclin. Les artisans ne se groupent plus en Zenkat[Quoi ?], et beaucoup préfèrent abandonner un métier qui ne leur assure plus des revenus suffisants. Mais des associations locales, les habitants et dans une moindre mesure les autorités[évasif] se mobilisent pour préserver ces métiers mais aussi défendre leur rôle social par le biais d'écoles où des jeunes sont formés[14].

Dégradation de la Casbah

Dans la Casbah, palais et mosquées foisonnaient mais les démolitions de l'époque coloniale en firent disparaître la majeure partie[réf. nécessaire].

Lorsqu'une maison s'écroule, les autres sont menacées de ruines mais les occupants mettent des années à quitter leurs demeures devenues dangereuses et à accepter d'être relogés. Les habitants de la Casbah dont la maison s'écroule sont relogés dans des ensembles à 20 km du centre d'Alger. Mal préparés à ce genre d'habitat et craignant surtout l'éloignement, beaucoup refusent de s'en aller ou retournent clandestinement au quartier familier. Dans les maisons ouvertes au ciel, il ne reste que des familles de condition très modeste[réf. nécessaire].

Derrière des murs lépreux et des portails toujours fermés[évasif], des joyaux d'architecture mauresque périssent lentement, faute d'entretien.

La partie basse de la Casbah, proche de la mer et du port d'Alger, avait été, à l'époque de la splendeur de la cité, un important quartier commercial. Il n'en reste guère de traces si ce n'est un marché aux puces dans une ancienne rue commerçante.

Galerie de photos

La Casbah au cinéma

La Casbah a été montrée par des grands cinéastes. Dès le début du siècle dernier, les dédales de la médina sont filmés par les opérateurs des frères Lumières et les actualités de Gaumont et Pathé, et ont servi aussi de cadre à de nombreux films : Julien Duvivier en 1937 dans Pépé le Moko avec Jean Gabin, histoire d'un bandit solitaire et mélancolique qui s'y cache, se perd et meurt. Ou Gillo Pontecorvo en 1965 dans la Bataille d'Alger qui a immortalisé la bataille historique de 1957.

Personnalité liées à la Casbah

Notes et références

  1. a b c et d Origines d'Alger par Louis Leschi, conférence faite le 16 juin 1941 publié dans Feuillets d'El-Djezair, juillet 1941 [(fr) lire en ligne].
  2. Abou Obeïd El Bekri, Description de l'Afrique septentrionale (txt. français et arabe), traduit de l'arabe par william Mac Guckin de Slane, éd. revue et corrigée, Librairie d'Amérique et d'Orient, Jean Maisonneuve, Paris, 1965, p. 123.
  3. Vincent Lagardère, Les Almoravides jusqu'au règne de Yūsuf B. Tāšfīn (1039-1106), Editions L'Harmattan, 1989, 239 pages, p. 99
  4. Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du nord, Bulletin Volume 6, 1901, p. 192, extrait en ligne
  5. http://sauvonslacasbahalger.viabloga.com/24_fevrier_journee_de_la_casbah.shtml
  6. *Achour Cheurfi, Dictionnaire Encyclopédique de l'Algérie, Editions ANEP, 2006
  7. Histoire de l'Algérie des origines à nos jours de Pierre Montagnon, Pygmalion, 2006
  8. La ville mouvementée (2002), p. 64
  9. La ville mouvementée (2002), p. 65
  10. La ville mouvementée (2002), p. 264
  11. La ville mouvementée (2002), p. 74
  12. La ville mouvementée (2002), p. 290
  13. La ville mouvementée (2002), p. 349
  14. La ville mouvementée (2002), p. 350

Voir aussi

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Articles connexes

Histoire

Guerre d'Algérie

Cinéma

Liens externes

Bibliographie

  • Nassima Dris, La ville mouvementée : espace public, centralité, mémoire urbaine à Alger, L'Harmattan, , 435 p. (ISBN 2-7475-1812-4).
  • Pierre Montagnon : Histoire Algérie des origines à nos jours de Pierre Montagnon, Pygmalion, 2006.
  • André Ravéreau: Casbah d'Alger, et le site créa la ville. Éditeur : Actes Sud, Collection : La Bibliothèque arabe. 2007, (ISBN 2-7427-6513-1)
  • Achour Cheurfi : Dictionnaire Encyclopédique de l'Algérie, Éditions ANEP, 2006
  • Amine Lebane, Guide de la Casbah d'El-Djazaïr, Éditions Guidmania, 2009
  • Jeune Afrique " Alger dans tous ses éclats " , Numéro spécial - N° 2622, du 10 au 16 avril 2011

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