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CFTU-DT

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CFTU-DT
Caractéristiques
Création
Propriétaire
Format d'image
Langue
Pays
Statut
Spécialisé, national, privé, à but non lucratif, relevant d'un consortium d'établissements à mission éducative
Siège social
Ancien nom
Canal Savoir,
Canal de Télé-enseignement,
CANAL (la Corporation pour l'avancement de nouvelles applications des langages ltée)
Site web
Diffusion
Numérique
UHF 29 (virtuel 29.1)
Satellite
Bell Télé : 152 (SD)
Shaw Direct : 738 (HD)
Câble
Illico télé numérique : 22 (SD), 622 (HD)
Rogers Cable : 655 (SD)
IPTV
Bell Télé Fibe : 147 (SD), 1147 (HD)
Telus Télé Optik : 60 (SD), 439 (HD)
Helix : 22 (SD/HD)
EBOX : 37 (HD)

CFTU-DT, aussi connue sous son nom de marque Savoir média (anciennement Canal Savoir), est une chaîne de télévision éducative québécoise principalement en langue française située à Montréal[2]. Elle appartient à un organisme sans but lucratif, aujourd'hui nommé Savoir média, administré par une directrice générale, un conseil d'administration, un comité d'audit et un comité de gouvernance.

Localement, CFTU-DT diffuse en numérique avec à un émetteur de 250 W pour une puissance apparente rayonnée (PAR) de 910 W. Cette station peut aussi être captée sur abonnement, par décodeur et câble local ou antenne parabolique satellitaire, dans la plupart des régions du Québec, ainsi que de l'Ontario, du Nouveau-Brunswick et de l'Ouest canadien.

Historique

L'histoire de la chaîne commence en 1981, quand un organisme portant le nom de Télé-Université[n 1] commence à négocier avec le câblodistributeur Vidéotron l'établissement d'un canal éducatif[n 2].

En 1982, un accord est conclu pour la retransmission de certaines émissions de ce canal sur les Ondes hertziennes de Radio-Québec, la télévision publique du gouvernement du Québec. Cet accord permet de rejoindre des clientèles que le câblodistributeur n'atteint pas.

La même année, l'Université de Montréal se joint à la Télé-université et assure un soutien technique et administratif pour ce canal. Puis, se forme graduellement ce réseau interinstitutionnel de télé-enseignement, auprès de Téluq, sur ce canal.

En 1984, la Télé-Université s'engage envers Vidéotron « à former un réseau de partenaires pour l'exploitation de ce canal et à en assurer la gestion », et fait incorporer le consortium sous le nom de « Corporation pour l'avancement de nouvelles applications des langages ltée » (par rétroacronymie : pour obtenir l'acronyme CANAL).

En 1985, CANAL obtient du CRTC une licence lui permettant d'exploiter à Montréal une station de télévision éducative, CFTU-TV sur UHF 62 d'une puissance de 100 watts. De plus, une plage de trois heures par jour est accordée à CANAL afin d'utiliser le transpondeur satellite de la Sette en dehors des heures de diffusion de TVFQ 99[3]. En , la fréquence a été changée pour le UHF 29 d'une puissance apparente rayonnée de 10 000 watts[4], et l'émetteur a été mise en fonction le . Elle est d'abord nommée le Canal de Télé-enseignement, puis le Canal Savoir depuis 1997.

En 1987-1988, CANAL est diffusée par satellite au Canada et au nord des États-Unis; après 15 mois, cette diffusion est arrêtée, faute de fonds.

En 1990, grâce à une entente de réciprocité entre CANAL et TVOntario (secteur francophone), CANAL diffuse certaines de ses émissions sur TFO.

Depuis 1996, la diffusion de CANAL (CFTU-TV) par satellite est reprise, grâce à un partenariat avec Cancom[5] (aujourd'hui SRS : Services de radiodiffusion Shaw)[n 3].

Logo de Canal Savoir de 1997 au

Depuis l'an 2000, la portée de diffusion de Canal Savoir est élargie, grâce à Star Choice (auj. Shaw Direct), Look Communications et Bell ExpressVu (auj. Bell Télé).

Logo de Canal Savoir du au

En 2008, Télé-Québec, déjà membre de Canal Savoir, en devient le partenaire principal par décision unanime des membres de son conseil d’administration, constitué majoritairement des représentants des universités québécoises. En soutien à cette nouvelle impulsion donnée à Canal Savoir, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) du Québec convient de verser à Télé-Québec une subvention[n 4] de trois millions de dollars, à raison d’un million par an, aux fins de renouveler et bonifier la programmation de la chaîne et d’une offre plus diversifiée reflétant l’ensemble du territoire québécois. De nouvelles règles de gouvernance sont adoptées, dans le respect du statut d’organisme sans but lucratif. La dénomination sociale CANAL (Corporation pour l'avancement de nouvelles applications des langages ltée) est remplacée par Canal Savoir, qui était sa marque de commerce depuis 1997.

Logo de Savoir média du au

Le , Canal Savoir est devenu Savoir média. Le changement de nom accompagne le dévoilement d'une nouvelle plateforme web complémentaire à l'offre télévisuelle, savoir.media.

Télévision numérique terrestre

En raison de travaux d'enlèvement d'amiante au 21e étage du campus de l'Université de Montréal où se trouve la tour de transmission ainsi que la présence depuis de quatre bébés faucons pèlerins qui ont fait leur nid dans la tour[6], CFTU a initialement obtenu un délai jusqu'au pour éteindre son émetteur analogique et diffuser en mode numérique au canal UHF 29, virtuel 29.1. Ce délai a été repoussé au en raison de travaux majeurs au site de son émetteur, puis au . CFTU a finalement débuté la diffusion en numérique le en définition standard.

La chaîne diffuse ses émissions gratuitement par antenne à Montréal et est distribuée dans les forfaits de plusieurs fournisseurs de services (souvent à la base), lui permettant de rejoindre plus de 4 millions de foyers canadiens, dont 2,5 au Québec[7].

À la fin de , Canal Savoir fournit un signal haute définition aux abonnés de Bell Télé Fibe et par ondes hertziennes en 720p. À l'été 2013, ce fut au tour de ceux de Vidéotron puis Telus quelques mois plus tard. En , des tests sont en cours pour fournir le signal aux usagers de Bell Alliant. En , il y a eu un important dégât des eaux dans la tour de l'Université de Montréal, ce qui a endommagé l'émetteur principal. Le , un émetteur temporaire de 50 watts a été installé, pour une puissance apparente rayonnée (PAR) d'environ 150 watts et a été en service jusqu'au remplacement de l'émetteur principal de 250 watts. Celui-ci a été remplacé le , mais l'émetteur n'arrive toujours pas à couvrir la grande région de Montréal au complet.

Notes

  1. Dans les lettres d'appel CFTU, le CF signifie Canada français, le TU vient du nom Télé-Université (Téluq), une constituante universitaire fondée en 1972 par l'Université du Québec pour l'enseignement à distance (par correspondance, etc.).
    Depuis 1974, pour diffuser une partie de ses cours, Téluq achetait du temps d'antenne de certains télédiffuseurs, tel Radio-Québec, ou du temps de diffusion sur le canal communautaire de certains câblodistributeurs, dont Vidéotron.
    En 1981, pour développer et maintenir l'offre de ce service spécialisé supplémentaire à ses abonnés, Vidéotron devient le partenaire majeur de Téluq pour la télédiffusion, en lui fournissant l'infrastructure d'autoproduction télévisuelle, que Téluq installe dans ses locaux à Québec et à Montréal.
    En 1983, pour accroître et fidéliser sa clientèle, Vidéotron offre à Téluq un de ses canaux libres, à consacrer entièrement à l'enseignement.
  2. C'est Pierre Patry, alors directeur du Bureau de la coopération nationale et internationale de la Télé-université, qui a reçu et relevé ce mandat de coordonner la mise sur pied de ce canal éducatif (devenu Canal Savoir), ainsi que de faire définir et enrichir par tous les partenaires (collèges, universités), en concertation soutenue, la mission de l'organisme et de lancer son mode de fonctionnement participatif, pour la mise en commun durable des ressources et des expertises, dans le respect mutuel de l’autonomie des partenaires.
    Voir : [PDF] Développement de la télévision éducative au Québec, quelques jalons - p. 19 (dern. par.) à p. 29.
  3. Radiodiffusion Cancom : devenu Services de Radiodiffusion Shaw.
  4. Le double mandat (éducatif et culturel) de Télé-Québec, qui relève uniquement du Ministère de la culture, ne pourra être réalisé qu'avec aussi l'apport du Ministère de l'éducation. C'est pourquoi, avant 2008 (du moins), le Canal Savoir aura échappé à Télé-Québec et fut créé par un organisme (Télé-université) relevant du Ministère de l'éducation.

Références

  1. communauté wikipédienne (dir.), Jimmy Wales et Larry Sanger, Wikipédia (OCLC 52075003, BNF 15083775).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. « Licence de radiodiffusion de CFTU-TV Montréal (renouvellement pour septembre 2009 à août 2016) », sur CRTC,
  3. « Décision CRTC 85-34 », sur CRTC,
  4. « Décision CRTC 86-425 », sur CRTC,
  5. « Décision CRTC 96-363 », sur CRTC,  : approbation des « demandes présentées par Les Communications par Satellite canadien Inc. (la Cancom), en vue de modifier la licence de radiodiffusion de son entreprise à voies multiples de distribution (relais) de services de télévision et de radio afin d'ajouter le signal de la CTEQ Télévision inc., CJNT-TV, et celui de CFTU-TV (IND) Montréal, ainsi que le signal de la Global Communications Limited, CIII-TV, et celui de CFTO-TV (CTV) Toronto à la liste des signaux qu'elle est autorisée à distribuer. » - La page mentionne « l'entente officielle entre la titulaire et la Cancom autorisant la distribution de CFTU-TV par toute entreprise de distribution au Canada. »
  6. (en) Steve Faguy, « Digital delay: Some broadcasters slowly getting the signal », sur The Gazette,
  7. « Décision de radiodiffusion CRTC 2007-246 », sur CRTC,

Voir aussi

Liens externes