(Translated by https://www.hiragana.jp/)
Princé — Wikipédia Aller au contenu

Princé

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Princé
Princé
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Vitré Communauté
Maire
Mandat
Jean-Claude Denouault
2023-2026
Code postal 35210
Code commune 35232
Démographie
Gentilé Princéen
Population
municipale
399 hab. (2021 en évolution de +6,68 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 12′ 59″ nord, 1° 05′ 18″ ouest
Altitude Min. 113 m
Max. 188 m
Superficie 12,36 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Vitré
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vitré
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Princé
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Princé
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Voir sur la carte topographique d'Ille-et-Vilaine
Princé
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Voir sur la carte administrative de Bretagne (région administrative)
Princé

Princé est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 399 habitants[Note 1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la ligne de bus n°4 de Vitré Communauté et est son terminus.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est  », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 864 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Launay-Villiers à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 862,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Un parc éolien à cheval sur les communes de Chatillon en Vendelais, Montautour et Princé est en cours de développement. Il devrait voir le jour à l'horizon 2025 et comporter 5 éoliennes.

La production est estimée à 40 -50 Gwh/an soit les besoins de 20 000 habitants.

Le projet est codéveloppé et financé par CNR (Compagnie Nationale du Rhône) (à hauteur de 50%), Vitré communauté (à hauteur de 40%) et Enercoop (à hauteur de 10%).

Les 3 porteurs du projet ont créé une société en commun destinée à la gestion du futur parc éolien " Parc éolien du Harault"[8].

Au , Princé est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (99,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,2 %), zones agricoles hétérogènes (20,1 %), terres arables (19 %), zones urbanisées (2,1 %), forêts (0,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Attestations anciennes[14],[15]

[modifier | modifier le code]
  • Ecclesia de Prisciaco (1197)
  • Princeyum (1516)
  • Prinsé (1530)

Nom de domaine gallo-romain en -acum, dérivé de l'anthroponyme latin Priscius[16].

Le gentilé est Princéen.

La commune est traversée par deux voies romaines :

La paroisse est citée dès le XIIe siècle, cependant les premières traces de Princé sont plus anciennes.

Époque moderne

[modifier | modifier le code]

Jean de l'Esperonnière, seigneur de l'Esperonnière en Princé, et son fils aussi Jean de l'Esperonnière, prieur de Châteaubourg, n'ayant pu prouver leur noblesse, furent condamnés comme « usurpateurs de noblesse » le par un arrêt de la Chambre de réformation de la noblesse de Bretagne et condamnés à 400 livres d'amende[17].

Révolution française

[modifier | modifier le code]

Princé fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794[18]. Une compagnie chouanne exista à Princé et Montautour ; elle était membre de la "colonne d'Izé", dirigée par Henri du Boishamon, qui elle-même dépendait de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères. La "colonne d'Izé" était divisée en plusieurs compagnies : la compagnie de Champeaux et Taillis (dont les capitaines étaient Picot l'Aîné et Julien Picot), la compagnie de Balazé, la compagnie de Montreuil-sous-Pérouse et Saint-Christophe-des-Bois, la compagnie d'Izé, la compagnie de Saint-Jean-sur-Vilaine, la compagnie de Champeaux et Taillis.

Le XIXe siècle

[modifier | modifier le code]

En 1803, la paroisse de Montautour fut réunie à celle de Princé. Une ordonnance royale du sépara les deux paroisses.

Le XXe siècle

[modifier | modifier le code]

La Première Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

L'Entre-deux-guerres

[modifier | modifier le code]

La commune commence à être électrifiée en 1932[19].

La Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

À la suite du débarquement des alliés en Normandie le , un combat aérien a eu lieu au dessus des communes du Vendelais et notamment au dessus Princé le [20].

Lors de cette journée, un avion allemand s'écrasa au lieu-dit « les Ecruaux » et un avion de chasse américain P-51 Mustang type B-10 s'écrasa au lieu-dit « la Touche » à 17h30[21].

Les deux pilotes ont tous les deux trouvés la mort lors du crash de leurs appareils.

La commune a rendu hommage au pilote américain Joseph Sawicki dès 1946 en remettant une plaque à sa famille[22].

Il est inhumé au cimetière militaire américain de Saint James[23].

L'avion allemand et le corps de son pilote, Uffz. Günther Schuler, ont été relevés en 1994[24].

En , pour le 60e anniversaire du débarquement, une plaque en l'honneur du J. Sawicki a été installée sur le monument aux morts.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1791 1792 (an 1) Jean Perrier    
An 1 An      
An 6 An 7 Jean Perrier    
An 7 An 14 (1806) Michel Blanchet    
1806 1808 Michel Blanchet    
1808 Février 1830 Jean Perrier    
février 1830 1831 Jean-Marie Berthois    
1831 1832 Joseph Audroing    
1832 1835 Michel Coueffé    
1835 1840 Jean-Marie Berthois    
1840 Février 1858 Guillaume Genouel    
Février 1858 1871 Jean-Marie Berthois    
1871 1884 Jean Roger    
1884 1886 Gilles François    
mai 1886 1888 Guy Delaunay    
1888 1900 Louis Hériau    
1900 1912 Jean-Marie Tiriau    
mai 1945 octobre 1947      
octobre 1947 mai 1953 Henri Bourserie MRP  
mai 1953 1979 Louis Groussard    
1979 mars 1983 Roger Vanier   Apiculteur
mars 1983 mars 1989 Albert Gasté   Agriculteur
mars 1989 mars 2008[25] Roger Vanier DVD Apiculteur
mars 2008[26] mai 2020 Georges Groussard   Retraité
mai 2020 novembre 2022 Nelly Marec[27]   Retraitée de la fonction publique
Démissionnaire[28]
mars 2023 En cours Jean-Claude Denouault[29]   Commercial retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

En 2021, la commune comptait 399 habitants[Note 3], en évolution de +6,68 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0159867211 0379951 006930956966
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9541 009990941897814802777802
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
766756757678659637623603614
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
566509460393346333348349375
2015 2020 2021 - - - - - -
374397399------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L'église paroissiale Saint-Martin.

La première église appartenait au XIIe siècle à l'abbaye de Marmoutier en Touraine sous la dépendance du prieuré Sainte-Croix de Vitré.

Église Saint-Martin

[modifier | modifier le code]

La deuxième église, du XVIe – XVIIe siècle, fut dédiée à saint Martin de Tours. L'église actuelle de style néogothique a été reconstruite de 1886 à 1890 à partir des parties datant du XVe et du XVIIe siècle sur les plans de l'architecte rennais A. Folie. Elle conserve deux retables lavallois en bois des ateliers Langlois provenant de l'ancienne église, celui de la chapelle nord dédiée à la Vierge date de 1679, celui de la chapelle sud dédiée à saint Joseph date de 1695. Son clocher n'a jamais été terminé selon le projet initial faute de crédit.

Activité et manifestations

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Princé et Launay-Villiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Launay-Villiers » (commune de Launay-Villiers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Launay-Villiers » (commune de Launay-Villiers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Article Ouest France », sur Ouest France.fr, .
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Princé ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vitré », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Bossard (Abbé), Dictionnaire topographique du département d'Ille-et-Vilaine, AD35 (manuscrit).
  15. « Kerofis », sur Office public de la langue bretonne.
  16. Dauzat-Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Guénégaud (1963)
  17. Théodore Courtaux, "Histoire généalogique de la maison de L'Esperonnière, de ses alliances et des seigneuries qu'elle a possédées : Anjou, Poitou, Bretagne et Maine, 1156-1889", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5530580s/f118.image.r=Ch%C3%A2teaubourg?rk=836914;0
  18. Jean-Baptiste Kléber et Henri Baguenier-Desormeaux, "Kléber en Vendée (1793-1794) / documents publiés, pour la Société d'histoire contemporaine", 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111939x/f461.image.r=Saint-Aubin-des-Landes
  19. Journal L'Ouest-Éclair no 13083 du 1er septembre 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659023q/f6.image.r=marpir%C3%A9?rk=4678134;4
  20. « LE 8 JUIN 1944 », sur absa3945.com (consulté le ).
  21. (en) Daniel Carville, « Recherche de France-Crashes 39-45 », sur francecrashes39-45.net (consulté le ).
  22. « sawicki », sur absa3945.com (consulté le ).
  23. « Cimetiere de Saint James », sur absa3945.com (consulté le ).
  24. « LE 8 JUIN 1944 », sur absa3945.com (consulté le ).
  25. « Princé : Roger Vanier, maire sortant, ne se représente pas », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  26. « Georges Groussard élu maire de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  27. « Princé. Nelly Marec à la tête de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  28. « Princé. La maire Nelly Marec démissionne », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  29. « Jean-Claude Denouault, élu maire de Princé : Jean-Claude Denouault, 65 ans, a été élu maire de Princé (Ille-et-Vilaine) après la démission de Nelly Marec. », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

[modifier | modifier le code]