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Édouard Thouvenel

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Édouard Antoine Thouvenel est un diplomate et homme politique français, né le à Verdun (Meuse), et, mort le dans le 6e arrondissement de Paris[2].

Portrait de Thouvenel en grande tenue.
Portrait de Thouvenel par Marck.

Il est le fils de Louis Thouvenel, artilleur du régiment de Valence, et de Rose-Adèle Houzelle, son épouse, fille d'un drapier de Verdun.

Il s'est marié à Marie-Françoise Saget; la cousine de celle-ci Marie-Caroline Drummond de Melfort a relaté le voyage et le séjour à Constantinople, qu'elles ont fait ensemble.

Attaché d'ambassade en Belgique, il devient en 1848 chargé d'affaires à Athènes, puis ministre plénipotentiaire à Munich.

Après le Coup d'État du 2 décembre 1851, il fut appelé à la direction des affaires politiques au ministère des Affaires étrangères puis nommé ambassadeur à Constantinople (1855). Imprégné par l'idée de la supériorité de l'Occident chrétien, il écrit à Napoléon III : « L’Orient est un ramassis de détritus de races et de nationalités dont aucune n’est digne de notre respect »[3].

Sénateur du Second Empire (1856), il fut nommé ministre des Affaires étrangères () par Napoléon III. Il est décoré de la Grand-croix de la Légion d'honneur le par l'empereur. Son ministère fut marqué par l'annexion de Nice et de la Savoie, où il a joué un rôle déterminant[4], et aussi par l'expédition de Syrie et la guerre civile américaine (La France et la guerre de Sécession).

Le , il démissionne pour ne plus prendre part à la politique italienne de Napoléon III, qui accepte que les deux tiers des États pontificaux soient annexés par le royaume d'Italie en formation[5]. Il est remplacé par Édouard Drouyn de Lhuys comme ministre des affaires étrangères et succède à ce dernier comme président du conseil d'administration de la Compagnie des chemins de fer de l'Est. Il préside également, en 1864, la commission d'arbitrage instituée à propos du canal de Suez.

Nommé grand référendaire du Sénat en 1865, il meurt en 1866 à l'âge de 47 ans emporté par une maladie du cœur qui l'affaiblissait depuis longtemps.

Décorations

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  • Larousse du XXe siècle
  • La Hongrie et la Valachie, souvenirs de voyage et notices historiques (lire en ligne), réédité par Philippe Gardette, « Les cahiers du Bosphore » no 33, éd. Isis, Istanbul 2004.

Bibliographie

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  • Lynn M. CASE, Edouard Thouvenel et la diplomatie du Second Empire, Paris, Éditions A. Pedone, 1976, 458 p.[6].
  • sa fiche sur LEONORE.

Références

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  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-1n0kxspma-1naszalspa5qo »
  2. Archives de Paris 6e, acte de décès no 2548, année 1866
  3. Correspondance d'Edouard-Antoine de Thouvenel, Archives nationales, microfilms sous la cote 255AP sur Archives nationales.
  4. Le comte Fleury et Louis Sonolet, « L'annexion de la Savoie », Historia, no 160,‎ , p. 322-330.
  5. Alberto-Mario Banti, (it) Il Risorgimento italiano, ed. Laterza, Bari 2011, pp. 111-117, (ISBN 9788842085744).
  6. SUDOC

Liens externes

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