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Élizabeth Herrgott

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Élizabeth Herrgott
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
La LoyeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Élisabeth Anne Marie HergottVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Élizabeth Herrgott, née le à Montbéliard et morte le à La Loye[1],[2], est une romancière à dominante érotique pervers, analyste, journaliste, chroniqueuse française de Dole (Jura).

Mannequin à 21 ans à Tunis. Agrégée de grammaire, Élizabeth Herrgott se définit comme analyste lacanienne. Elle fut analysée par un homme, puis par une femme du Quatrième groupe. Elle fut en contrôle avec Jacques Lacan. Elle a participé à la création des Cahiers de lectures freudiennes. Son œuvre est plus emblématiquement marquée par l'étude de la perversion, du sado-masochisme, du fétichisme et du lesbianisme. Son style d'écriture apparaît court, bref, cru[3].

Inspirée par le Marquis de Sade, Élizabeth Herrgott après avoir publié un recueil de lettres d'amour érotiques (Lettres d'amour à des hommes et à quelques femmes, 1987) où elle défend la « nudité de l'âme », persévère avec Le Gynécée (1989) qui décrit la relation cruelle de deux femmes dans un presbytère.

Suivront dans la même veine, Le Dieu et l'amant déchu et L'Amant de la vierge Marie, respectivement en 1992 et 1996, deux œuvres pouvant apparaître comme religieusement anticléricales, blasphématoires et libertines.

À cette période, elle rédige des chroniques dans les magazines Vogue et Penthouse, participe à l'émission télévisuelle d'André Bercoff sur FR3, Français si vous parliez, propose à ses lecteurs des recettes de cuisine coquines (Recettes de Maître-Queux, 1993) et interview hebdomadairement sur la radio parisienne Radio Aligre des personnalités « atypiques » de tous les arts pour son émission Mes Atypiques.

Sa rencontre avec le réalisateur Abel Ferrara en 1998, lui permet de rédiger la première biographie de ce dernier, « analyse réelle » illustrée des photographies d'Élizabeth Prouvost.

Cédant à une œuvre dite autofiction qui laisse planer le doute avec une biographie pervers, son roman Mes hiérodules (2000) lui vaut alors des démêlés avec la justice[4],[5] faisant de personnes réelles les protagonistes de ce roman cru où elle dévoile les coutumes sexuelles du « terroir », celles de son Jura natal. « Ses hiéros attachées à son temple », la Boison et la Monica, la placent de fait sujet de tous les « commérages ».

« Fumeuse de cigare, et indécente » comme elle se qualifie, Élizabeth Herrgott signe des nouvelles dans plusieurs recueils : Fantasmes de femmes, Pulsions de femmes, Extases de femmes et encore un court roman Mionne ou la dixième muse (2002), saturnales saphiques où son héroïne pose la définitive question : « Suis-je lesbienne ? Suis-je enfin née ? Elle l'était. »

En 2003, elle relate ses mésaventures judico-érotiques dans Les Sorcières du Val d'Amour.

En 2017 nouvelle parution le "L'effervescence des sens" Éditions L'Écarlate, un livre qui par son hédonisme fort a transporté l'éditeur Jérôme Martin. Chacun des cinq sens sont étudiés avec minutie pour déboucher sur le sixième sens, le sens érotique.

Élizabeth Herrgott meurt le , à l'âge de 80 ans, dans son manoir de La Loye. Aucun avis de décès n'a été publié et les obsèques se sont déroulées dans la plus stricte intimité. Ces obsèques, dont l'une des participantes a annoncé par la suite le décès de l'écrivaine française à la presse, ont eu lieu le 20 décembre 2021[1].

Principaux ouvrages

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Notes et références

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  1. a et b « JURA. Le dernier soupir d’Élizabeth Herrgott », sur www.leprogres.fr (consulté le )
  2. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  3. « Elizabeth Herrgott », sur Babelio (consulté le ).
  4. Un roman érotique rend une pédiatre hérétique, Libération
  5. Victoire de l'héroïne de roman érotique, Libération

Liens externes

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