Śālistambasūtra
Le Śālistambasūtra (« Sūtra de la Pousse de riz » ou « Sūtra du Riz en herbe » en sanskrit) est un sūtra bouddhique datant du Ier ou IIe siècle av. J.-C.. Il s’agirait d’un texte primitif du mahāyāna[1].
Contenu
[modifier | modifier le code]Ce sūtra a pour sujet la coproduction conditionnée et rapporte l’explication de Maitreya à Śāriputra d’une parole du Bouddha : « Ô moines, voir les douze éléments de la production interdépendante, c’est cela que j’appelle voir le Dharma. Et voir complètement le Dharma, c’est cela que j’appelle voir le Bouddha[2]. »
Influence
[modifier | modifier le code]Le Śālistambasūtra a entre autres influencé le Madhyamakāvatāra de Candrakīrti[3].
Traductions
[modifier | modifier le code]Le canon chinois comprend cinq versions de ce texte, deux d’entre elles étant anonymes. Les traducteurs connus sont Zhi Qian (IIIe siècle), Amoghavajra (VIIIe siècle) et Dānapāla (XIe siècle)[4]. Le nom chinois de ce sutra est le Fo shuo da cheng dao gan jing
Le texte a également été traduit en tibétain par un inconnu[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Philippe Cornu, Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme, Paris, Éditions du Seuil, 2006, p. 354 ; 532
- Cornu et Carré 2001, p. 123
- Cornu et Carré 2001, p. 12-13
- Cornu et Carré 2001, p. 119-120
- Cornu et Carré 2001, p. 92
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Noble Ross Reat, The Śālistambasūtra, New Delhi, Motilal Banarsidass Publishers, , 74 p. (ISBN 978-81-208-1135-5, lire en ligne [archive])
- Philippe Cornu (trad.) et Patrick Carré (trad.), Soûtra du Diamant : et autres soûtras de la Voie médiane, Paris, Fayard, coll. « Trésors du bouddhisme », , 152 p. (ISBN 978-2-213-60915-7)