L’auteur norvégien Kristian Kølle proposa l’utilisation d’un a barré pour une orthographe dano-norvégienne purement phonétique en deux livres: Kort Beskrivelse over Snarøen (Brève description de Snarøen 1792) et Ær dæt fårnuftigt at have Religion? (Est-il raisonnable d’avoir la religion? 1794). La forme ⱥ suit le modèle de la lettre dano-norvégienne ø (le o barré), et elle allait prendre la place du digramme aa, représentant une voyelle mi-fermée postérieure arrondie[o]. Comme l’orthographe de Kølle allait être phonétique plutôt que garder les étymologies des mots, le ⱥ allait aussi remplacer le o[2]. Aujourd’hui la lettre å a remplacé le digramme aa (venant du á du vieux norrois) tandis que le o garde ses deux prononciations: [o] et [u], suivant l’étymologie.
Suniti Kumar Chatterji(en) utilise le a barré ‹ ⱥ › dans la translitérration du bengali dans Origin and development of the Bengali language publié en 1926.
Le a barré est utilisé dans l’écriture des langues chinantèques avec l’orthographe de l’INALI[4].
Il est aussi utilisé dans l’alphabet mazahua de 1989.
(de) Otto Bremer, Zur Lautschrift, Leipzig, Breitkopf und Härtel, coll. « Sammlung kurzer Grammatiken deutscher Mundarten » (no 1 (annexe)), (lire en ligne)
(en) John Elliot, Peter Brand et Chris Harvey, Proposal to Add Four SENĆOŦEN Latin Charaters (no N3481, L2/04-170), (lire en ligne)
(en) Suniti Kumar Chatterji, Origin and development of the Bengali language, Calcutta University Press, (Archive.org, Archive.org, Archive.org)
(es) INALI, Prontuario Juú Jmii (Chinanteco) / Español Frases de cortesía, INALI, (lire en ligne)