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60 Herculis

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60 Herculis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 17h 05m 22,69042s[1]
Déclinaison +12° 44′ 26,9754″[1]
Constellation Hercule
Magnitude apparente 4,871[2]

Localisation dans la constellation : Hercule

(Voir situation dans la constellation : Hercule)
Caractéristiques
Stade évolutif séquence principale[3]
Type spectral A3V[4] ou A4IV[5]
Indice U-B +0,05[6]
Indice B-V +0,12[6]
Indice R-I +0,02[6]
Astrométrie
Vitesse radiale −4,2 ± 2 km/s[7]
Mouvement propre μみゅーαあるふぁ = +49,982 mas/a[1]
μみゅーδでるた = −11,622 mas/a[1]
Parallaxe 23,684 4 ± 0,112 4 mas[1]
Distance 42,222 ± 0,200 pc (∼138 al)[8]
Magnitude absolue +1,83[9]
Caractéristiques physiques
Masse 1,93 ± 0,01 M[3]
Rayon 1,9 R[10]
Gravité de surface (log g) 4,19 ± 0,03[11]
Luminosité 17,2 L[3]
Température 8 299 K[3]
Rotation 117 km/s[3]
Âge 327 Ma[12]

Désignations

60 Her, HD 154494, HIP 83613, HR 6355, BD+12°3142, FK5 635, SAO 102584, WDS J17054 +1244A[8]

60 Herculis (en abrégé 60 Her) est une étoile de la constellation boréale d'Hercule, qui est située à sept degrés de Rasalgethi (Alpha Herculis)[13]. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,87[2].

Environnement stellaire

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60 Herculis présente une parallaxe annuelle de 23,68 ± 0,11 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui indique qu'elle est distante de 42,22 ± 0,20 pc (∼138 al) de la Terre[1]. Elle s'en rapproche à une vitesse radiale héliocentrique de −4 km/s[7].

L'étoile possède un compagnon de onzième magnitude recensé dans les catalogues d'étoiles doubles en multiples. En 2015, il était situé à une distance angulaire de 60,9 secondes d'arc et à un angle de position de 307° de 60 Herculis. Cette étoile est un compagnon purement optique[14].

Propriétés

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60 Herculis est classée comme une étoile blanche de la séquence principale de type spectral A3V par Abt et Morrell (1995). Cependant, des études précédentes l'avaient classée comme une sous-géante blanche de type spectral A4IV[5], suggérant qu'elle serait un peu plus évoluée. Les modèles d'évolution stellaire montrent qu'elle n'est pas encore à la moitié de sa vie sur la séquence principale[3]. L'étoile tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 117 km/s[3], ce qui créée un bourrelet équatorial qui est 5 % plus grand que son rayon polaire[15]. L'étoile est estimée être âgée de 327 millions d'années[12] et elle est 1,9 fois plus massive que le Soleil[3]. Elle est environ 17 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 8 299 K[3].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a et b (en) E. Høg et al., « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355,‎ , L27-L30 (DOI 10.1888/0333750888/2862, Bibcode 2000A&A...355L..27H)
  3. a b c d e f g h et i (en) J. Zorec et F. Royer, « Rotational velocities of A-type stars. IV. Evolution of rotational velocities », Astronomy & Astrophysics, vol. 537,‎ , article no A120 (DOI 10.1051/0004-6361/201117691, Bibcode 2012A&A...537A.120Z, arXiv 1201.2052)
  4. (en) Helmut A. Abt et Nidia I. Morrell, « The Relation between Rotational Velocities and Spectral Peculiarities among A-Type Stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 99,‎ , p. 135 (DOI 10.1086/192182, Bibcode 1995ApJS...99..135A)
  5. a et b (en) A. Cowley et al., « A study of the bright A stars. I. A catalogue of spectral classifications », The Astronomical Journal, vol. 74,‎ , p. 375–406 (DOI 10.1086/110819, Bibcode 1969AJ.....74..375C)
  6. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  7. a et b (en) Ralph Elmer Wilson, General Catalogue of Stellar Radial Velocities, Carnegie Institution of Washington, (Bibcode 1953GCRV..C......0W)
  8. a et b (en) * 60 Her -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  10. (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–24 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  11. (en) C. Allende Prieto et D. L. Lambert, « Fundamental parameters of nearby stars from the comparison with evolutionary calculations: masses, radii and effective temperatures », Astronomy & Astrophysics, vol. 352,‎ , p. 555–562 (Bibcode 1999A&A...352..555A, arXiv astro-ph/9911002)
  12. a et b (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  13. (en) Seth Redfield, Jacqueline E. Kessler-Silacci et Lucas A. Cieza, « Spitzer Limits on Dust Emission and Optical Gas Absorption Variability around Nearby Stars with Edge-on Circumstellar Disk Signatures », The Astrophysical Journal, vol. 661, no 2,‎ , p. 944–971 (DOI 10.1086/517516, Bibcode 2007ApJ...661..944R, arXiv astro-ph/0703089)
  14. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  15. (en) Gerard T. van Belle, « Interferometric observations of rapidly rotating stars », The Astronomy & Astrophysics Review, vol. 20, no 1,‎ , p. 51 (DOI 10.1007/s00159-012-0051-2, Bibcode 2012A&ARv..20...51V, arXiv 1204.2572)

Liens externes

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