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7e division d'infanterie (France)

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7e division d'infanterie
Image illustrative de l’article 7e division d'infanterie (France)
Une compagnie du 101e RI de la 7e DI dans les années 1900.

Création 1873
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille des Ardennes
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille de l'Ourcq)
1914 - 1re Bataille de Picardie
1915 - 1re Bataille de Champagne
1916 - Bataille de Verdun
1917 - Bataille de Verdun
1918 - Bataille de la Lys
1918 - Bataille de Champagne

La 7e division d'infanterie est une division d'infanterie (DI) de l'Armée de terre française qui prit part à la Première et la à Seconde Guerre mondiale.

Les chefs de la 7e DI

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Le 104e RI (14e brigade) défile à Paris le .

La division est créée par le décret du . Rattachée au 4e corps d'armée (Le Mans), elle est constituée de deux brigades à deux régiments[2] :

En 1914, la division a gardé la même composition, les deux brigades sont stationnées à Paris tout en ayant leurs casernes à Dreux, Chartres, Alençon et Argentan[3].

La Première Guerre mondiale

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Composition

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Mobilisée dans la IVe région.

  •  : transport par voie ferrée dans la région de Bazoches ; repos. (Du au , éléments en secteur vers Paissy).
  • 5 –  : transport par voie ferrée de Fismes à Châlons-sur-Marne, stationnement vers Courtisols.
  •  : mouvement vers le nord. À partir du , engagée, par fractions, dans la première bataille de Champagne (aux ordres de la 33e DI), vers Perthes-lès-Hurlus. Puis, éléments en secteur au nord de Perthes-lès-Hurlus.
  •  : retrait du front, et, à partir du , occupation d'un secteur vers la ferme des Wacques et Auberive-sur-Suippe (guerre des mines). À partir du , occupation d'un nouveau secteur vers Auberive-sur-Suippe et à l'ouest.
    •  : engagée dans la seconde bataille de Champagne : attaques françaises en direction d'Auberive-sur-Suippe.
    •  : la division forme la division d'infanterie provisoire Weywada en regroupant son état-major, sa 14e brigade et la 248e brigade de la 124e DI tandis que la 13e brigade est rattachée à la 42e DI.
    • -  : en 2e ligne.
    •  : extension du front, à gauche, jusqu'à la ferme de Moscou. La 7e division reprend sa composition normale (13e et 14e brigades).
  •  : retrait du front et repos vers Possesse.
  •  : transport par camions vers le front et occupation d'un secteur, dans la région Ville-sur-Tourbe, l'Aisne.
  • 10 –  : retrait du front ; repos à l'est de Sainte-Menehould.
  •  : mouvement vers le nord et occupation d'un secteur dans la région de la Main de Massiges, l'Aisne.
    •  : mouvement de rocade et occupation d'un nouveau secteur vers la Main de Massiges et Maisons de Champagne.
  • 19 –  : retrait du front ; repos vers Dommartin-sur-Yèvre.
  •  : transport par camions et par voie ferrée dans la région de Verdun. À partir du (éléments dès le ), engagée dans la bataille de Verdun, dans le bois d'Haudiomont et l'ouvrage de Thiaumont.
    •  : attaque française sur Thiaumont.
    •  : attaque allemande.
    •  : attaque française sur Thiaumont.
    •  : nouvelle attaque française.
  •  : retrait du front, transport par camions dans la région de Laheycourt ; regroupement et repos.
  •  : mouvement vers la région de Verdun. En seconde ligne pendant la 1re bataille offensive de Verdun.
    •  : occupation d'un secteur vers le bois d'Haudromont et le village de Douaumont (exclu).
  • 14 –  : retrait du front et transport par voie ferrée dans la région de Saint-Dizier ; repos.
    •  : transport par voie ferrée vers Baccarat ; repos.

Rattachements

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Affectation organique : 4e CA d' à

L'entre-deux-guerres

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Les drapeaux des 103e et 104e RI, appartenant à la 7e DI, à Paris en novembre 1922, encadrant la chanteuse Léa Caristie-Martel.

La division est dissoute en décembre 1923[réf. souhaitée].

Seconde Guerre mondiale

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Composition

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Le , la 7e division d'infanterie se compose de :

Au début de la Bataille de France, la 7e division d'infanterie, sous les ordres du général Hupel, est intégrée à la 3e armée.

Notes et références

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  1. Journal des marches et opérations de la 7e division d'infanterie (Service Historique de la Défense, GR 26 N 282/1, vues 19 à 26).
  2. Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne), chap. XLIX, p. 592
  3. Annuaire officiel de l'Armée française, troupes métropolitaines et troupes coloniales, pour l'année 1914 (lire en ligne), p. 64, 221-224

Bibliographie

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Articles connexes

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