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Abbaye Santa Maria di Casanova

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Abbaye Santa Maria di Casanova
image de l'abbaye
Tour de l'abbaye
Nom local Abbazia di Santa Maria di Casanova
Diocèse Archidiocèse de Pescara-Penne
Patronage Santa Maria
Numéro d'ordre (selon Janauschek) DXIII (513)[1]
Fondation 1191
Fin construction 1197
Cistercien depuis 1191
Dissolution 1807
Abbaye-mère Abbaye de Tre Fontane
Lignée de Abbaye de Clairvaux
Abbayes-filles Ripalta
San Pastore
Santo Spirito
Congrégation Cisterciens (1191-1807)
Coordonnées 42° 22′ 41″ N, 13° 52′ 03″ E[2]
Pays Drapeau de l'Italie Italie
État Abruzze ultérieure
Région Abruzzes
Province Pescara
Commune Villa Celiera
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Abbaye Santa Maria di Casanova
Géolocalisation sur la carte : Abruzzes
(Voir situation sur carte : Abruzzes)
Abbaye Santa Maria di Casanova

L'Abbaye Santa Maria di Casanova est une ancienne abbaye cistercienne, située en Italie, dans la commune de Villa Celiera (Abruzzes, province de Pescara).

Accès

L'abbaye fut le premier établissement cistercien en Abruzzes, fondée en 1191 dans le diocèse de Penne par la comtesse Margherita di Loreto Aprutino, comme filiation de l'abbaye des Trois Fontaines de Rome[3].

La tour du monastère dans un dessin du XIXe siècle de Edward Lear

Avec les pouvoirs accordés par pape Innocent III, pape Honorius III, pape Grégoire IX et pape Alexandre IV, l'influence de l'abbaye s'étendit également hors des Abruzzes, avec les filiations de l'abbaye de Ripalta près de San Severo en 1201, San Pastore près de Greccio, dans la province de Rieti en 1218, Santo Spirito d'Ocre en 1248, Santa Maria delle Tremiti en 1237 et San Bartolomeo a Carpineto della Nora en 1258.

Au siècle suivant, cependant, l'abbaye commença un lent déclin, passant des cinq cents moines du XIIIe siècle aux neuf du XVIIe. Vers 1330, l'abbaye fut assignée en commende à l'évêque de Viterbe, en 1343 le sanctuaire de Tremiti fut abandonné, en 1368 elle fut confiée aux Célestins, en 1586 elle fut donnée en commende à Federico Borromeo, qui y resta jusqu'en 1631, transférant à la Bibliothèque Ambrosienne les célèbres manuscrits illuminés de l'abbé Erimondo.

L'abbaye fut abandonnée en 1807 lors de la suppression des ordres religieux par Joseph Bonaparte. À cette époque, et jusqu'en 1914, année de la création de la commune de Villa Celiera, l'abbaye faisait partie de la commune originelle de Civitella Casanova, à laquelle elle doit d'ailleurs son nom.

Intérieur

De l'abbaye, il ne reste que des ruines, faisant l'objet d'interventions partielles de restauration[4].

En particulier, la tour de défense en pierre, à base carrée, a été partiellement restaurée. Des traces du cloître avec le puits central et de la salle capitulaire subsistent. De l'église, il reste une partie de la façade et des murs périmétriques.

Notes et références

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  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Puthod, , 491 p. (lire en ligne), p. 292.
  2. (it) « Casanova (Pennensi) », sur cistercensi.info, Ordre cistercien, (consulté le ).
  3. « Église de Santa Maria di Casanova » [archive du ], Région des Abruzzes (consulté le )
  4. « Villa Celiera "Tour de l'abbaye de Santa Maria di Casanova" », Italia Nostra onlus Section de Penne (consulté le )

Bibliographie

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  • (it) Luigi Mammarella, Abbazie e monasteri cistercensi in Abruzzo, Cerchio (AQ), Adelmo Polla Editore, (ISBN 8874070276), « Santa Maria di Casanova », p. 31-56

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Articles connexes

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Liens externes

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