Aoga-shima
Aoga-shima | ||
Vue aérienne de l'île. | ||
Géographie | ||
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Pays | Japon | |
Localisation | Mer des Philippines | |
Coordonnées | 32° 27′ 28″ N, 139° 45′ 33″ E | |
Géologie | ||
Géologie | Île volcanique | |
Type | Volcan de subduction | |
Activité | Actif | |
Dernière éruption | 1785 | |
Code GVP | 284060 | |
Administration | ||
Démographie | ||
Population | 188 hab. (Février 2016) | |
Plus grande ville | Aogashima | |
Géolocalisation sur la carte : Japon
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Aoga-shima ou Ao-ga-shima (
L'île dépend du village d'Aogashima de la sous-préfecture de Hachijō, préfecture de Tokyo.
C'est l'île habitée la plus méridionale et la plus isolée de l'archipel d'Izu[1].
L'île est un cratère volcanique comprenant une caldeira et un autre cratère plus petit. Le volcan est actif, et sa dernière éruption date de 1785.
Histoire[modifier | modifier le code]
Aogashima, située dans l'océan Pacifique, est le théâtre d'une histoire complexe mêlant présence humaine et activité volcanique. Bien que l'histoire de l'établissement humain sur l'île reste incertaine, il est tout de même à noter que la majorité de ses habitants sont d'origine japonaise. Des archives de l'époque d'Edo, conservées à Hachijō-jima, mentionnent l'île, enregistrant une activité volcanique notable en 1652, ainsi que de 1670 à 1680. En juillet 1780, une période à fortes activités sismiques a précédé l'apparition de vapeur provenant des lacs dans la caldeira d'Ikenosawa (
Géographie et géologie[modifier | modifier le code]
Aogashima est une île volcanique complexe du Quaternaire de 3,5 km de longueur pour une largeur maximale de 2,5 km, formée par les restes superposés d'au moins quatre caldeiras sous-marines. L'île est entourée de falaises escarpées et accidentées constituées de dépôts volcaniques en couches. La côte sud s'élève également jusqu'à une crête abrupte formant l'un des bords d'une caldeira nommée Ikenosawa (
Zone de nidification importante[modifier | modifier le code]
L'île a été reconnue comme une zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO) par BirdLife International en raison de sa capacité à soutenir des populations de pigeons ramiers japonais, de locustelles de Pleske, de pouillots d'Ijima et de grives d'Izu[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Louis-Frédéric Nussbaum, "Izu Shotō", Japan Encyclopedia, 2005 p. 412.
- « BirdLife Data Zone », sur datazone.birdlife.org (consulté le )
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :