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Armorial des comtes militaires de l'Empire (L-Z)

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Cet article présente et décrit les armoiries des comtes militaires sous le Premier Empire de L à Z.

Les armoiries inventoriées sur cette page respectent le système héraldique napoléonien. Lorsque ce n'est pas le cas, veuillez vous référer à l'armorial des autres personnalités nobles et notables du Premier Empire.
Figure Nom du comte et blasonnement
Alfred-Jean Lannes ( - Lisbonne, Portugal - Paris), 1er comte de Montebello et de l'Empire (), député du Gers (1833-1834),

De sinople, à l'épée haute d'or ; au canton des comtes militaires de l'Empire brochant.[1]

Antoine Charles Louis de Lasalle ( - Metz - bataille de Wagram), général de brigade (), général de division (), comte de Lasalle et de l'Empire (, lettres patentes de ), légionnaire (), puis, commandant (), puis, grand officier de la Légion d'honneur (), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer (),

D'argent, à un cheval contourné de sable enjambant une lance de gueules, posée en barre, la pointe à sénestre à la barre alesée d'azur mouvant de l'angle dextre du chef, chargée de trois têtes de lion d'or ; au canton des comtes militaires brochant.[2]

Guillaume Latrille de Lorencez ( - Pau - Bar-le-Duc), général de brigade (), général de division (), 1er baron de Lorencez et de l'Empire () puis 1er comte de Lorencez et de l'Empire (), Grand officier de la Légion d'honneur (), commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

Coupé : au I, parti des comtes militaires de l'Empire et de gueules au chevron d'or soutenu d'un grenade d'argent ; au II d'argent au lion couché au naturel.[3]

Jacques Jean Alexandre Bernard Law de Lauriston ( - Pondichéry (Inde) † - Paris), général de brigade (), général de division (), maréchal de France (), 1er comte Law de Lauriston et de l'Empire (), puis marquis Law de Lauriston (), grand-croix de la Légion d'honneur (), chevalier du Saint-Esprit, chevalier () puis commandeur de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (), pair de France (, marquis-pair le , lettres patentes du , sans majorat), directeur de la Maison du roi (), ministre d'État et grand veneur de France ( - ),

D'hermine à la bande de gueules accompagnée de deux coqs d'azur ; au canton des comtes militaires brochant.[4]

Louis Charles Vincent Le Blond de Saint-Hilaire ( - Ribemont - Vienne (Autriche), des suites de ses blessures reçues à la bataille d'Essling, inhumé au Panthéon (1810)), général de brigade (à titre provisoire le , confirmé le ), général de division (), comte de Saint-Hilaire et de l'Empire (lettres patentes du ), grand officier (décret du Premier consul du 25 prairial an XII : ), puis, grand aigle de la Légion d'honneur (décret impérial du ), commandeur de l'ordre de la Couronne de fer (décret impérial du ),

Coupé : au 1, parti du quartier des comtes militaires de l'Empire et d'or, au croissant de gueules, accompagné de trois merlettes mal-ordonnées de sable ; au 2, d'hermine, à la barre de gueules, chargée de trois molettes (ou étoiles à cinq rays) d'argent.[5] ,[6]

Louis Leclerc des Essarts (°  - Pontoise - Paris), adjudant-commandant (1803), général de brigade (1808), baron Leclerc et de l'Empire (titre accordé par décret du et lettres patentes du , signées au camp impérial d'Aranda de Duero), comte Leclerc Desessarts et de l'Empire (titre accordé par décret du et lettres patentes du , signées à Paris), légionnaire (15 pluviôse an XII : ), puis, officier (25 prairial an XII : ), puis, commandant de la Légion d'honneur (),

Écartelé au premier des comtes tirés de l'armée, au deuxième d'azur à la pensée d'or surmontée d'un soleil levant d'or. Cantonné à dextre en chef : au troisième d'argent à la tête de maure de sable tortillée et colletée d'or ; au quatrième d'azur à trois têtes de cheval d'argent deux et une.[7],[8]

Claude Jacques Lecourbe ( - Besançon - Belfort), comte Lecourbe () puis comte Lecourbe et de l'Empire (), général de brigade (à titre provisoire le , confirmé le ), général de division (), général en chef ( - ), grand officier (), puis grand cordon de la Légion d'honneur (), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), pair de France ( (Cent-Jours),

D'azur au chevron d'or, au chef cousu de gueules chargé de trois croissants d'argent ; au cantons des comtes militaires brochant.[3]

Charles Lefebvre-Desnouettes ( - Paris - lors du naufrage de l'Albion, au large de Kingsdale, Irlande), général de brigade (), général de division (en Westphalie le , confirmé en France le ), comte Lefebvre-Desnouettes et de l'Empire (), commandant de la Légion d'honneur (, rayé des contrôles de la Légion d'honneur le ), grand-croix de l'ordre de la Réunion (), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), commandeur de l'ordre du Lion de Bavière, grand écuyer de la couronne de Westphalie (1807-1808), pair de France ( (Cent-Jours)),

Ecartelé : au I du quartier des comtes militaies de l'Empire ; au II d'argent à une lion de sable, armé et lampassé de gueules, tenant de sa dextre un drapeau de gueules, bordé, monté et ferré du second ; au III de sable à un lion d'argent rampant le long d'un arbre d'or surmonté d'une étoile aussi d'or ; au IV, de sinople à un cor de chasse d'or posé en fasce, traversé par un sabre d'argent garni du second posé en bande.[2]

Claude Juste Alexandre Legrand (22 février 1762 - Le Plessier-sur-Saint-Just † 8 janvier 1815 - Paris, inhumé au Panthéon), général de brigade (), général de division (), comte Legrand et de l'Empire (, lettres patentes du ), commandant (), puis grand aigle de la Légion d'honneur (), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), grand-croix de l'ordre du mérite militaire de Charles-Frédéric de Bade, sénateur (1813-1814), pair de France (4 juin 1814),

D'argent au cheval cabré de sable ; à la fasce de gueules, chargée d'une étoile rayonnante d'or, brochant sur le tout ; au canton des comtes militaires brochant.[9]

Adelaïde Blaise François Le Lièvre de La Grange (21 décembre 1766 - Paris † 2 juillet 1833 - Paris), général de brigade (décret impérial du ), général de division (), marquis héréditaire de La Grange et de Fourilles, puis, baron de l'Empire (lettres patentes du ), puis, comte de La Grange de l'Empire (lettres patentes du ), légionnaire (19 frimaire an XII : ), puis, officier (décret du Premier consul du 25 prairial an XII : ), puis, commandeur de l'ordre royal de la Légion d'honneur (ordonnance du , chevalier (ordonnance du ), puis, commandeur (ordonnance du ), puis, grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance royale du ),
    • Armes de baron de l'Empire : Ecartelé : au I, d’azur ; aux II et III, de sable au griffon d’or, armé et lampassé de gueules, celui du III contourné ; au IV, d’azur au senestrochère brassardé d’argent, surmonté de la lettre E du même ; sur-le-tout, d’azur au chevron d’or, accompagné en chef de deux roses, et en pointe d’un alérion, le tout d’argent ; au canton des barons militaires de l'Empire brochant.[6]
    • Armes de comte de l'Empire : Ecartelé : au I, du quartier des comtes militaires ; aux II et III, de sable au griffon d’or, armé et lampassé de gueules, celui du III contourné ; au IV, d’azur au senestrochère brassardé d’argent, surmonté de la lettre E du même ; sur le tout d’azur au chevron d’or, accompagné en chef de deux roses, et en pointe d’un alérion, le tout d’argent.[6]
Armand Charles Louis Le Lièvre de La Grange (21 mars 1783 - Paris † 2 août 1864 - Paris), général de brigade (), lieutenant général (), baron de l'Empire (décret impérial de 1808), puis, comte de l'Empire (lettres patentes du ), légionnaire (décret impérial du ), puis, officier (décret impérial signé au palais de Schönbrunn le ), puis, commandant (décret impérial du ), puis, grand officier de la Légion d'honneur (décret du ), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (ordonnance du ), chevalier de l'ordre impérial de Léopold d'Autriche[10] (), commandeur de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière (), grand-croix de l'ordre de la Couronne de chêne du Luxembourg[11], pair de France ( (monarchie de Juillet), sénateur ( - ),
    • Armes de comte de l'Empire : Ecartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, de sable au griffon d’or, armé et lampassé de gueules ; au III, de sable au griffon contourné d’or, armé et lampassé de gueules ; au IV, d’azur au portique d’or ; sur-le-tout, d’azur au chevron d’or, accompagné en chef d’un lambel renversé du même entre deux quintefeuilles d’argent, et en pointe d’une alérion du même.[6]
Jean Léonor François Le Marois ( - Bricquebec - Paris), général de brigade (), général de division (), 1er comte Le Marois et de l'Empire (), Légionnaire (23 vendémiaire an XII), puis, commandant (25 prairial an XII), puis, grand officier de la Légion d'honneur (), commandeur de l'ordre de la Couronne de fer, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), grand-croix de l'ordre de l'Aigle d'or du Wurtemberg, pair de France ( (Cent-Jours)),

Écartelé : au 1 du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au 2, de sinople, à un cheval galopant d'argent; au 3, de sinople, à une fleur de pensée au naturel ; au 4, d'azur, à la croix alésée d'or.[5],[6],[3],[12]

Jean-Marie-Pierre-François Le Paige Doursenne ( - Ardres - Paris : meurt d'une trépanation, suites de ses blessures reçues à la bataille d'Essling, inhumé au Panthéon), général de brigade (), général de division (), comte de l'Empire (, lettres patentes ), grand officier de la Légion d'honneur (décret impérial du ),

Ecartelé : au I, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; au II, de gueules à trois étoiles d'or, 2 et 1 ; au III, d'or à trois pommes de grenade de gueules ; au IV, d'azur à la tour crénelée d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, accostée à dextre d'un lion d'or rampant contre la tour.[13]

Louis Henri Loison (16 mai 1771 - Damvillers (Meuse) † 30 décembre 1816 - Chokier, près de Liège), général de brigade (9 fructidor an III), gouverneur du palais impérial de Saint-Cloud, comte Loison et de l'Empire (décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 14 avril 1810, Compiègne)[7], légionnaire (19 frimaire an XII), puis, grand officier (25 prairial an XII), puis, grand aigle de la Légion d'honneur (après Austerlitz, 1805),

Écartelé au premier des comtes tirés de l'armée, au deuxième de gueules à la tour d'or ouverte ajourée et maçonnée de sable, parti d'argent à l'écusson d'azur au troisième de sinople au pont d'or de trois arches à demi rompu au milieu soutenu d'une rivière d'argent, au quatrième d'azur à la montagne d'argent.[7]

Figure Nom du comte et blasonnement
Nicolas Joseph Maison ( - Épinay-sur-Seine - Paris, inhumé aux Invalides), général de brigade (), général de division (), maréchal de France (), baron Maison et de l'Empire (), puis comte Maison et de l'Empire (lettres patentes du ), 1er marquis Maison (), grand-croix de la Légion d'honneur (), grand-croix de l'ordre de la Réunion (), grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), chevalier de l’ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière, grand-croix de l’ordre royal de Léopold de Belgique, pair de France (, marquis-pair le , lettres patentes du ),

Écartelé : au 1, du quartier des comtes militaires de l'Empire ; aux 2 et 3, d'azur, à la maison d'argent, ajourée et maçonnée de sable, girouettée de deux pièces d'or et surmontée en chef de trois étoiles d'argent; au 4, d'azur, au rocher d'argent, sommé d'un épervier essorant d'or, tenant dans son bec un anneau d'argent. Supports: deux griffons. Devise: APERTE ET HONESTE.[14],[15]

Pierre Martin ( - Louisbourg (Canada) ✝ - Rochefort (Charente-Maritime)), contre-amiral (), vice-amiral (), comte de l'Empire (, lettres patentes du , confirmé le ), grand officier de la Légion d'honneur ( avec effet rétroactif au ), chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (),

D'or à deux ancres de sables posées en sautoir, une épée haute de gueules brochant sur les ancres ; au canton des comtes militaires brochant.[4]

David-Maurice-Joseph Mathieu de La Redorte (1768-1833), général de division, 1er comte Mathieu et de l'Empire (accordé par décret du et lettres patentes signées à Compiègne le ), légionnaire (19 frimaire an XII), puis, grand officier (25 prairial an XII), puis, grand-croix de la Légion d'honneur (), grand-croix de l'ordre de la Réunion (), chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer (), grand dignitaire de l'ordre royal des Deux-Siciles (avant 1811)

Burelé d'argent et de sinople, au comble de gueules chargé de trois étoiles d'or : franc-quartier des comtes tirés de l'armée brochant sur le tout[7].

Gabriel Jean Joseph Molitor ( - Hayange - Paris, inhumé aux Invalides), général de brigade (), général de division (), maréchal de France (), gouverneur des Invalides (1849-1849), 1er comte Molitor et de l'Empire (), baron Molitor (), légionnaire (), puis, commandant (), puis, grand officier (), puis, grand-croix de l'ordre royal de la Légion d'honneur (), grand chancelier de l'ordre de la Légion d'honneur ( - ), grand-croix de l'ordre de la Réunion (), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer, chevalier, puis, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), grand-croix de 1re classe de l'ordre de Saint Wladimir, commandeur puis grand-croix de l'ordre du Mérite militaire de Charles-Frédéric de Bade, pair de France ( (Cent-Jours), baron-pair le , lettres patentes du ),

De gueules à un écusson en cœur d'argent à trois fasces d'azur flanqué des deux épées d'argent garnies d'or, celle en sénestre surmontée de cinq épis de blé cousus de sable, disposés en étoile et liés par la tige ; au canton des comtes militaires de l'Empire brochant.[2]

Louis Pierre Montbrun ( - Florensac - bataille de la Moskowa), général de brigade (), général de division (), 1er baron de Montbrun et de l'Empire (, lettres patentes du ), puis 1er comte de Montbrun et de l'Empire (, lettres patentes du ), Légionnaire (), puis, officier (), puis, commandant (), puis, grand officier de la Légion d'honneur (), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer (), commandeur de l'ordre royal des Deux-Siciles, grand-croix de l'ordre du Mérite militaire de Wurtemberg,

Écartelé : au 1, du quartier des comtes militaires ; au 2, de sable, à un lévrier assis et contourné d'or ; au 3, d'azur, à deux tourterelles d'argent ; au 4, de sable, à une cuirasse antique, surmontée d'un casque d'or.[3],[2],[6],[5]

Charles Antoine Louis Alexis Morand ( - Montbenoît - Paris), général de brigade (), général de division (), 1er comte Morand et de l'Empire (lettres patentes du ), commandeur (an XII), puis, grand officier (), puis, grand-croix de la Légion d'honneur (), grand-croix de l'ordre de la Réunion (), commandeur de l'ordre de la Couronne de fer, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), radié de l'ordre de la Légion d'honneur et de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le jour de sa condamnation à mort, par contumace (), commandeur de l'ordre de Saint-Henri de Saxe, colonel général des chasseurs à pied de la Garde impériale (Cent-Jours), pair de France ( (Cent-Jours), (monarchie de Juillet)), conseiller général du Doubs,
    • D'azur bandé de cinq pièces d'argent ; au canton des comtes militaires de l'Empire brochant.[2],[5]
    • On trouve également : Coupé, au I, parti du quartier des comtes militaires de l'Empire et d'or à trois tête de maures de sable tortillées d'argent, au II, d'argent à six bandes d'azur.[3]
Georges Mouton

Écartelé: au 1, d'azur, à une épée d'argent, garnie d'or; au 2, de gueules, à un mouton heurtant d'argent; au 3, de gueules, au pal d'or, ch. de trois chevrons de sable; au 4, d'azur, à un édifice carré-long à trois étages, d'argent, ouvert et ajouré de trois rangs de fenêtres de sable, mouvant du flanc, le toit embrasé de gueules, ledit édifice posé sur une terrasse de sinople sur laquelle ou voit à dextre une bombe allumée senestrée d'un boulet, tandis qu'une grenade allumée tombe à dextre de l'édifice.[5]

Aucun comte dans cette catégorie.

Figure Nom du comte et blasonnement
Philippe Antoine d'Ornano ( - Ajaccio - Paris VIIe, inhumé aux Invalides), général de brigade (à titre provisoire le , confirmé le ), général de division (), maréchal de France (), gouverneur des Invalides (1853-1863), 1er comte d'Ornano et de l'Empire (), officier (), puis, commandant (), puis, grand officier (), puis, grand-croix de la Légion d'honneur (), grand chancelier de l'ordre de la Légion d'honneur ( - ), grand-croix de l'ordre de la Réunion (), grand dignitaire de l'ordre de la Couronne de fer, chevalier (), puis, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), médaille militaire (), médaille de Sainte-Hélène, grand maître de l'ordre de la Couronne de Westphalie, pair de France ( (monarchie de Juillet)), député d'Indre-et-Loire (1849-1852), sénateur inamovible ( - ),
    • Armes de la Famille d'Ornano sour l'Ancien Régime : Écartelé : aux 1 et 4, de gueules, à la tour donjonnée d'or maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ ; aux 2 et 3, d'or au lion de gueules, au chef d'azur chargé d'une fleur-de-lis d'or. Devise: DEO FAVENTE COMES CORSICAE (armoiries des descendants de Sampiero Corso d'Ornano).[2],[5]
    • Armes du Comte sour l'Ancien Régime : Coupé: au 1, parti: a) du quartier des comtes militaires de l'Empire ; b) d'hermine plain (alliés à la famille impériale) ; au 2, de gueules, à un griffon d'or.[2],[5]
    • Armes de sa descendance : Écartelé : aux I et IV, de gueules, à une tour d'or ; aux II et III, d'or au lion de gueules ; sur-le-tout, coupé: au 1, parti: a) du quartier des comtes militaires de l'Empire ; b) d'hermine plain ; au 2, de gueules, à un griffon d'or.[5]
Nicolas Charles Oudinot ( - Bar-le-Duc - Paris, inhumé aux Invalides), maréchal d'Empire (1809), comte d'Empire (1808) puis duc de Reggio (1810), général de brigade (à titre provisoire le , confirmé le ), général de division (), maréchal d'Empire (), comte de l'Empire (décret du , lettres patentes du ), 1er duc de Reggio et de l'Empire (), gouverneur des Invalides (1842-1847), légionnaire (), puis, grand officier (), puis, grand aigle de la Légion d'honneur (), grand chancelier de l'ordre de la Légion d'honneur ( - ), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer, chevalier (), puis, commandeur (), puis, grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (), chevalier de l'ordre du Saint-Esprit (), grand-croix de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière, commandeur de l'ordre militaire de Saint-Henri de Saxe, député du département de la Meuse au Corps législatif (1803), membre du Conseil d'État provisoire (), ministre d'État (), pair de France ( (Première Restauration), (Seconde Restauration), confirmé le mais sans majorat ni lettres patentes, donc avec rang de baron), membre du Conseil privé (),
    • Armes de comte de l'Empire : De gueules, au lion d'or, tenant un grenade du même, à trois étoiles d'argent en chef ; au canton des comtes militaires de l'Empire brochant.[2]
    • Armes de duc de Reggio et de l'Empire : Parti : 1, de gueules, à trois casques d'argent ; 2, d'argent, au lion de gueules, tenant une grenade de sable enflammée de gueules ; au chef des ducs de l'Empire brochant.[5],[2]
Figure Nom du comte et blasonnement
Pierre-Claude Pajol (3 février 1772 - Besançon † 20 mars 1844 - Paris), général de brigade (8 février 1807 sur le champ de bataille d'Eylau, confirmé par décret impérial du 10 mars 1807), général de division (7 août 1812), baron de l'Empire (décret impérial du 19 mars 1808, lettres patentes du 18 juin 1809), 1er comte Pajol et de l'Empire (25 novembre 1813).
  • Armes de baron de l'Empire : Écartelé : au I, d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux molettes et en pointe d'une épée haute, le tout d'argent ; au 2, du quartier des Barons militaires ; au 3, de pourpre, au lion d'or, la tête contournée, tenant un drapeau du même ; au 4, de sinople, à un senestrochère, mouvant du canton senestre de la pointe, la manche d'argent, le parement d'azur chargé de trois chevrons d'argent, la main de carnation tenant un foudre d'or[16].
  • Armes de comte de l'Empire : Écartelé : au 1°, de comte militaire, qui est d'azur à l'épée haute en pal d'argent monté d'or ; au 2°, d'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux molettes et en pointe d'une épée haute, le tout d'argent ; au 3°, de pourpre, au lion rampant, la tête contournée d'or, tenant trois drapeaux du même ; au 4°, de sinople, au dextrochère d'argent rebrassé d'azur et d'argent, tenant un foudre d'or[16].

Aucun comte dans cette catégorie.

Figure Nom du comte et blasonnement
Jean Rapp ( - Colmar - Rheinweiler, Bad Bellingen), général de division (), 1er comte Rapp et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Paris le ), légionnaire (19 frimaire an XII), puis, commandant (25 prairial an XII), puis, grand officier (), puis, grand cordon de la Légion d'honneur (), grand-croix de l'ordre de la Réunion (), chevalier de l'ordre de la Couronne de Fer (), grand-croix de l'ordre de la Fidélité, grand-croix de l'ordre du Lion de Bavière, grand-croix de l'ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière

Écartelé, au premier des comtes tirés de l'armée ; au deuxième de gueules au vol ouvert d'or surmonté de trois étoiles deux et une d'argent ; au troisième de gueules au cavalier monté, armé, cuirassé, et casqué à l'antique, d'or, soutenu d'une terrasse de sinople et surmonté d'un comble d'or au lion passant de sable lampassé de gueules ; au quatrième d'azur au palmier d'or terrassé de sable brochant sur un crocodile passant d'argent et accosté d'un ibis d'or tenant au bec un serpent de même.[7]

Honoré Charles Reille ( - Antibes - Paris), général de brigade (), général de division (), maréchal de France (), 1er comte Reille et de l'Empire (), baron Reille (sous la Restauration), grand cordon de la Légion d'honneur (), médaille militaire (), grand-croix de l'ordre de la Réunion (), chevalier de l'ordre du Saint-Esprit (), chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (), commandeur de l'ordre du mérite militaire de Maximilien-Joseph de Bavière, chevalier de l'ordre de la Couronne de fer, chevalier de l'ordre de Saint-Henri de Saxe, chevalier grand-croix de l'ordre des Séraphins de Suède, aide de camp de Napoléon Ier ( - ), pair de France ( (Cent-Jours), annulé le , « restauré » le , baron-pair, lettres patentes du 13 mars 1820), gentilhomme de la chambre du roi de France (1820), sénateur inamovible ( - ),

Coupé : au I parti des comtes militaires et de gueules à trois bandes d'argent chargées de cinq étoiles d'azur posées, trois sur celle du milieu et une sur chacune des autres; au II de sinople au centaure passant, l'arc tendu du même et décochant une flèche d'or.[17]

Jean Louis Ebénézer Reynier (14 janvier 1771 - Lausanne ✝ 27 février 1814 - Paris), adjoint à l'état-major (1792), adjudant-général (1793), général de brigade, chef d'état-major à l'armée du Rhin, général de division, gouverneur de Naples, ministre de la Marine et de la Guerre du royaume de Naples, comte Reynier et de l'Empire, Grand officier de la Légion d'honneur,

D'or, à trois pals d'azur, à la bande d'azur, brochant sur le tout et ch. d'une étoile d'argent traversée d'une épée du même, posée dans le sens de la bande[5] ; au canton des comtes militaires brochant.[18]

Charles Étienne François Ruty[19] ( - Besançon - Paris), général de brigade (), général de division (), baron Ruty et de l'Empire (), 1er comte « de » Ruty et de l'Empire (), légionnaire (19 frimaire an XII), puis officier (25 prairial an XII), puis Commandant (1807), puis grand officier de l’ordre royal de la Légion d'honneur (), chevalier (), puis, commandeur de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis (), directeur général des Poudres et Salpêtres au ministère de la Guerre ( - ), pair de France (baron-pair le , lettres patentes des et ),
    • Armes de comte de l'Empire : Écartelé : au I, du quartier des comtes militaires ; aux II et III, d'azur à un palmier sur une terrasse isolée d'or ; au IV, de gueules à une étoile d'or, surmontée d'un chef du même.[4]
    • Armes sous la Restauration : Parti : au I, coupé de gueules à l'épée haute en pal d'argent et d'azur, au chevron d'or accompagné en pointe d'une étoile d'argent ; au II, d'argent au palmier terrassé de sinople.[14],[3],[5]
Figure Nom du comte et blasonnement
Horace François Bastien Sébastiani de La Porta ( - La Porta-d'Ampugnani - Paris), général de brigade (), général de division (), maréchal de France (), comte Sébastiani de La Porta et de l'Empire (), grand-croix de la Légion d'honneur (), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis (),
    • Armes anciennes : D'azur au griffon d'or.[9],[5]
    • Armes de comte de l'Empire : De gueules à la porte de ville flanquée de deux tours (parfois donjonnées) crénelées et soutenues d’or, à la herse de sable, surmontée d’un comble, parti de deux traits, formant trois quartiers, le premier des comtes militaires de l’Empire, le deuxième de gueules au lion d’or, le troisième de sinople au croissant d’argent, les pointes à dextre embrassant un étoile du même.[9]
Nicolas Marie Songis des Courbons (23 avril 1761 - Troyes † 27 décembre 1810 - Paris, inhumé au Panthéon (caveau III)), général de brigade (à titre provisoire le ), général de division (, sans avoir été confirmé dans son grade de général de brigade), comte Songis des Courbons et de l'Empire (), grand aigle de la Légion d'honneur (), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer (),

Écartelé : au I, du quartier des comtes militaires ; au II, de sable à une colombe d'argent ; au III, d'argent à un serpent d'or entortillé autour d'un obélisque de sable ; au IV, d'azur au canon d'or sur une terrasse isolée d'argent.[4]

Louis Gabriel Suchet ( - Lyon - Marseille), général de brigade (3 germinal an VI ()), général de division (22 messidor an VII ()), maréchal de l'Empire (8 juillet 1811), 1er comte Suchet et de l'Empire (19 mars 1808, lettres patentes du 24 juin 1808), 1er duc d'Albufera et de l'Empire (11 janvier 1813), légionnaire (19 frimaire an XII : 11 décembre 1803), puis grand officier (25 prairial an XII : 14 juin 1804), puis grand aigle de la Légion d'honneur (8 février 1806, confirmé grand-croix de l'ordre royal de la Légion d'honneur le 16 août 1816), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer (23 décembre 1807), commandeur de Saint-Louis (24 septembre 1814), chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, commandeur de l'ordre de Saint-Henri de Saxe (22 septembre 1808), pair de France (4 juin 1814, 2 juin 1815 (Cent-Jours), révoqué le 24 juillet 1815, réintégré par lettres patentes du 5 mars 1819, duc et pair avec dispense de majorat par autres lettres du 9 novembre 1824),
    • Armes du 1er comte Suchet et de l'Empire : Coupé, au 1, parti, du quartier des comtes militaires de l'Empire et d'or à un demi-vol d'aigle renversé de sable ; au 2 de gueules au pont d'or, sommé d'un lion passant du même tenant de la patte dextre un rinceau de grenadier d'or.[2],[5],[15],[4],[14]
    • Armes du duc d'Albufera et de l'Empire : Parti de trois traits, coupé d'un autre, qui fait huit quartiers : au 1, d'or, à quatre vergettes de gueules, à trois fers de pique d'argent, 2 et 1, brochant sur le tout; au 2, d'argent, à une tour sommée de trois tourelles de sable; au 3, contre-écartelé, de gueules à une tour de sable, et d'or à un arbre de sinople; au 4, d'argent, à trois pals ondés d'azur; au 5, d'azur, à une galère d'argent de six rames, surmontée des lettres S A G, et acc. en pointe d'un dauphin et d'une coquille d'argent; au 6, d'or, à quatre vergettes de gueules, et un lis d'argent, brochant sur le tout; au 7, d'azur, à une tour sommée de trois tourelles de sable, sur une terrasse de sinople; au 8, d'or, à cinq étoiles d'azur, 2, 1 et 2. Sur le tout: coupé, au 1, parti, à dextre, d'azur à une épée d'argent, montée d'or; à sénestre, d'or à un demi-vol d'aigle renversé de sable; au 2 de gueules au pont d'or, sommé d'un lion passant du même tenant de la patte dextre un rinceau de grenadier d'or. Au chef des ducs de l'Empire brochant. Supports: deux léopards lionnés[2],[5],[15],[4],[14].
Figure Nom du comte et blasonnement
Louis Tascher de La Pagerie, dit Fanfan (1er avril 1787, Fort-Royal – 3 mars 1861, Paris), cousin de l'impératrice Joséphine, sous-lieutenant (1806), lieutenant (1807), capitaine après Friedland (), officier d'ordonnance de Napoléon Ier (27 octobre 1807), chef d'escadron (1809), colonel et aide de camp du prince Eugène (1814), général de division (Bavière), grand-croix de la Légion d'honneur (1853), comte de l'Empire (), chambellan du roi de Bavière, sénateur du Second Empire (), grand maître de la maison de l'impératrice Eugénie (25 janvier 1853).

D'argent, à trois fasces d'azur chargée chacune de trois sautoirs alézés du champ et surmontés de deux ombres de soleil de gueules, franc-quartier des comtes tirés de l'armée[7].

Jean-Henri Robert Tascher de La Pagerie, dit l'Amour (20 juin 1785, Fort-Royal (Martinique) – 17 janvier 1816, Paris), colonel au service du royaume de Naples (), maréchal de camp au service du royaume d'Espagne (), colonel au service de la France (), aide de camp du roi Joseph (), maréchal de camp ( avec effet rétroactif au ), comte de l'Empire (lettres patentes de 1810), chevalier de l'ordre royal d'Espagne ().

D'argent à trois fasces d'azur, chargées chacune de deux sautoirs du champ, surmontées de deux ombres de soleil de gueules : franc-quartier des barons [comtes] tirés de l'armée.[7].

Jacques Louis François Delaistre de Tilly, (2 février 1749, Vernon – 10 janvier 1822, Paris), général de division, comte de l'Empire en 1814.

Écartelé ; au premier des comtes tirés de l'armée ; au deuxième de sinople à la tour donjonnée, d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable ; au troisième d'or au lion rampant, de gueules ; au quatrième d'azur à la fasce d'argent accompagnée de six croiettes d'or, trois en chef, trois en pointe, rangées en fasce : pour livrées les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement.[7]


Charles Trelliard (, Parme, Charonne), général de brigade, baron (lettres patentes du ) puis comte de l'Empire (décret impérial du ), légionnaire () puis commandant de la Légion d'honneur ().

D'azur au sautoir d'argent chargé en abîme d'une tête de lion arrachée de sable, allumée et lampassée de gueules ; au franc-quartier brochant des comtes militaires.

Henri-Amédée-Mercure de Turenne (1776-1852), chef d'escadron, chambellan de l'empereur, maître de la garde-robe, comte de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Saint-Cloud le ), légionnaire (), officier (1812), commandeur (Cent-Jours) puis grand officier de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre de la Réunion, chevalier de l'ordre du Mérité militaire de Maximilien-Joseph.

Bandé de gueules et d'or de dix pièces ; franc-quartier des comtes tirés de l'armée, brochant au neuvième de l'écu[7].

Aucun comte dans cette catégorie.

Figure Nom du comte et blasonnement
Dominique-Joseph René Vandamme ( - Cassel - Cassel), général de brigade (), général de division (), comte d'Unebourg et de l'Empire (, lettres patentes du ), grand aigle de la Légion d'honneur (), grand-croix de l'ordre du Mérite militaire du Wurtemberg, pair de France ( (Cent-Jours)),

De gueules à un château d'argent terrassé de sinople, ouvert et ajouré de sable, la porte surmontée d'une renommée d'or ; au chef tiercé en pal : au I, le canton des comtes militaires de l'Empire ; au II, d'or à un écusson d'azur chargé d'un S d'or dans un orle du même ; au III, de sable à quatre grenades d'or, enflammées de gueules, posées à plomb et rangées en bande.[20],[6]

Dominique Honoré Antoine Marie de Vedel (2 juillet 1771 à Monaco et mort le 30 mars 1848), général de division (3 novembre 1807), comte de Lichtenberg et d'Empire (28 juin 1808), commandeur de la Légion d'honneur (14 mai 1807) et chevalier de Saint-Louis.

Ecartelé au premier d’azur à l’épée d’argent, la pointe en haut ; au deuxième et troisième d'argent, au lion rampant, lampassé et armé d'un sabre, le tout de gueules; au quatrième de pourpre chargé en chef de trois étoiles d'argent posées une et deux, en face de deux serpents contrepassant d'or; en pointe d'un serpent de même se mordant la queue ; sur le tout, en cœur, un écusson de sable, au buste sans tête ni bras d’idole saxonne, d’argent, à trois seins, surmonté d’un soleil d’or.

Charles Henri Ver-Huell (11 février 1764 - Doetinchem ✝ 25 octobre 1845 - Paris), capitaine de vaisseau (Provinces-Unies, le ), contre-amiral (République batave, 1803), vice-amiral (République batave, ), maréchal de Hollande avec le titre d'amiral (), vice-amiral (Empire français, ), ministre de la Marine (Hollande, 1805-1807), ministre plénipotentiaire de Hollande en Russie (1807), ambassadeur de Hollande à Paris (1808-1810), député de l'Yssel-supérieur au Corps législatif (19 février 1811-1814), commandant en chef de l'armée navale de Hollande (1812-1813), grand officier de l'Empire (inspecteur général des Côtes de la mer du Nord (1813), puis, premier inspecteur général de la Marine (1814), Pair de France (Baron-pair le , lettres patentes du ), comte de Sevenaër (royaume de Hollande, 29 avril 1810) puis comte de Sevenaër et de l'Empire (), grand officier (25 prairial an XII : 14 juin 1804), puis grand aigle de la Légion d'honneur (11 juin 1806), grand-croix de l'ordre de la Réunion (1812), Chevalier de l'ordre du mérite militaire (18 août 1814),

Écartelé : au 1, de gueules, à l'ancre d'argent au 2, d'azur, à trois crampons d'argent ; au 3, d'or, à la barre de sable, chargée de trois coquilles d'argent ; au 4, d'or, à trois fermaux antiques de sable ; au canton des comtes militaires brochant.[21],[22],[23]

Figure Nom du comte et blasonnement
Frédéric Henri Walther ( à Obenheim, Alsace, France - à Kusel, Rhénanie-Palatinat, Allemagne), inhumé au Panthéon (caveau IV), noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Est, 15e et 16e colonnes, comte Walther et de l'Empire (), général de division dans l'armée française en 1803, commandant en chef des grenadiers à cheval de la Garde impériale (), grand aigle de la Légion d'honneur (), commandeur de l'ordre de la Couronne de fer.

Franc quartier de comte sorti de l'armée, entouré d'une orle de sable, au deuxième quartier tiercé par une bande de gueules, au troisième quartier plein d'argent, quatrième d'azur avec deux grenades d'or placées au-dessus d'un éperon; et pour livrées : azur nuancé, blanc, rouge, jaune et noir.[24].

Jean-Guillaume Winter ( à Kampen (Pays-Bas) - Paris, inhumé au Panthéon (caveau IV)), comte de Huessen (en Hollande, le ), comte de Winter et de l'Empire (), général de brigade (à titre provisoire dans l'armée française, le ), vice-amiral (dans l'armée de la République batave, le ), commandant en chef de la flotte batave (1795-1797, 1799-[1806]), maréchal de Hollande (1806), commandant en chef des armées de Hollande (1806 - ), commandant en chef de l'escadre du Texel ( - ), grand officier de l'Empire (comme inspecteur général des Côtes de la mer du Nord : - ), grand officier de la Légion d'honneur (),

Écartelé : au I, du quartier des comtes militaires ; aux II et III, d'argent, à une tige fruitée à dextre de trois glands pendants, l'un sur l'autre, et à senestre de trois feuilles de chêne pendantes, l'une sur l'autre, posée sur une terrasse, le tout au naturel ; au IV, de sinople à un vaisseau d'or.[4]

Charles de Wrede (, Heidelberg, Ellingen), colonel (1795), lieutenant général dans l'armée bavaroise (), feld-maréchal (), commandant de l'armée bavaroise (1815), comte de l'Empire (1809), grand-officier de la Légion d'honneur ().

D'or, à une couronne de laurier de sinople, fleurie de cinq roses de gueules ; au canton des comtes militaires de l'Empire[5],[15].

Aucun comte dans cette catégorie.

Aucun comte dans cette catégorie.

Aucun comte dans cette catégorie.

Notes et références

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  1. Source : www.heraldique-europeenne.org
  2. a b c d e f g h i j et k Source : www.heraldique-europeenne.org
  3. a b c d e et f Source : www.labanquedublason2.com
  4. a b c d e f et g La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr
  5. a b c d e f g h i j k l m n et o
    Source
  6. a b c d e f et g « Les amis du patrimoine napoléonien - Premier et Second Empire », Salon Biographique des Deux Empires, sur lesapn.forumactif.fr (consulté le ).
  7. a b c d e f g h et i « Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial. », 1808-1815., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ).
  8. Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, (lire en ligne).
  9. a b et c Source : FranceGenWeb
  10. Voir Ordre Impérial Autrichien de Léopold sur : www.phalerae.org
  11. Voir Ordre de la Couronne de Chêne sur : www.phalerae.org
  12. www.genheral.com
  13. Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique, de Jacques Declercq, d'après L’héraldique napoléonienne, de Philippe Lamarque Ed. du Guy.
  14. a b c et d Source : Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) sur www.heraldica.org
  15. a b c et d Source: Armorial du Premier Empire, Vicomte Albert Révérend, Comte E. Villeroy
  16. a et b de Lamathière (Théophile), Panthéon de la Légion d'honneur, volume 2, Paris, Dentu, , 576 p. (lire en ligne), p. 31
  17. Nobiliaire de Provence : Armorial général de la Provence, du Comtat Venaissin, de la Principauté d'Orange..., de René Borricand, Éditions Borricand, Aix-en-Provence, 3 vol. : 1974-1976, (ISBN 2853970027) (ISBN 9782853970020) (ISBN 2-85397-002-7) (ASIN B0000E7KFZ).
  18. Jean Louis Ebénézer Reynier sur roglo.eu
  19. Les Comtois de la Chambre des pairs héréditaires de la Restauration (1815-1830) : revue 139 de "Regards sur le Haut-Doubs".
  20. Source : www.lillempire.fr : Lille et le Nord, du Consulat au Second Empire
  21. Source : www.armorial-general.org
  22. Source : www.luz-herald.net
  23. VerHuell sur www.napoleonbonaparte.nl
  24. Titre de comte, accordé par décret du 19 mars 1808 , à Frédéric, Henry Walther. Bayonne ( 26 avril 1808 )