Astaillac
Astaillac | |||||
Le château d'Estresse. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Brive-la-Gaillarde | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Midi Corrézien | ||||
Maire Mandat |
Bernard Reynal (RES) 2020-2026 |
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Code postal | 19120 | ||||
Code commune | 19012 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Astaillacois, Astaillacoises | ||||
Population municipale |
210 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 57′ 09″ nord, 1° 49′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 128 m Max. 306 m |
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Superficie | 7,35 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Biars-sur-Cère - Saint-Céré (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Midi corrézien | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Astaillac (Astalhac en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Astaillacois et les Astaillacoises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]La commune est limitrophe du département du Lot.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 037 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Camps-Saint-Mathurin-Léobazel à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 432,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Pour la partie limitée à la rive gauche de la Dordogne, Astaillac est la seule commune de la Corrèze, avec Liourdres, concernée par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « La Dordogne quercynoise », comprenant de nombreuses espèces déterminantes (soixante-six animales et cinquante végétales)[9],[10].
Cette ZNIEFF est comprise dans une autre ZNIEFF de type II : la « vallée de la Dordogne quercynoise » (8 758 ha), couvrant 28 communes[Note 1] : deux en Corrèze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Astaillac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (63,5 %), forêts (31,6 %), eaux continentales[Note 3] (3,7 %), terres arables (1,1 %), cultures permanentes (0,1 %)[16].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Astaillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1994, 1999 et 2001[19],[17]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Astaillac - Bassin de la Dordogne », approuvé le [20].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[21]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 72,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 185 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 133 sont en aléa moyen ou fort, soit 72 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Concernant les feux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[17].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]La commune est en outre située en aval des barrages de Bort-les-Orgues, du Chastang, de Marcillac, d'Enchanet, de Hautefage et de Saint-Étienne-Cantalès, des ouvrages de classe A[Note 4] soumis à PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[25].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2021, la commune comptait 210 habitants[Note 5], en évolution de −8,7 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château d'Estresse
- Église Saint-Étienne
- Belvédère en hommage à un ancien membre du conseil municipal sur la place de l'église
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur au chevron écoté d'or accompagné de trois roquets de même, 2 en chef et 1 en pointe. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de la Corrèze
- Anciennes communes de la Corrèze
- Communauté de communes Midi Corrézien
- Liste des monuments historiques de la Corrèze
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel de la commune
- Astaillac sur le site de l'Institut géographique national
- Astaillac sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Pour cette ZNIEFF, l'INPN compte 30 communes dont trois en Corrèze et 25 dans le Lot mais le territoire de la ZNIEFF ne fait que tangenter ceux d'Altillac en Corrèze et de Puybrun dans le Lot, comme le montre la carte du site.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[24].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Astaillac et Camps-Saint-Mathurin-Léobazel », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Camps » (commune de Camps-Saint-Mathurin-Léobazel) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Camps » (commune de Camps-Saint-Mathurin-Léobazel) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- [PDF] - La Dordogne quercynoise (Identifiant national 730014505), Antoine Chapuis, Bureau d'études Biotope, agence régionale Midi-Pyrénées, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF « La Dordogne quercynoise», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- « ZNIEFF la « vallée de la Dordogne quercynoise » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune d'Astaillac », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « PPRI Astaillac - Bassin de la Dordogne », sur le site de la préfecture de Corrèze (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Risque de feu de forêt près de chez moi, sur la commune d'Astaillac », sur Géorisques (consulté le )
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.