Astu
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Astu ou asty (en grec ancien ἄ
Par la suite, le nom de polis s'est généralisé pour toutes les bourgades rurales qui vivaient à l'ombre de cette ville haute. Puis, par une progression inévitable, il s'est étendu à tout le pays qui obéissait à l'autorité du même chef[1]. Le mot, qui désignait d'abord une acropole, finit par désigner une cité.
La chôra désigne par contre la zone périphérique qui l'entoure. C'est le plus souvent une zone rurale qui peut être néanmoins composée de petites villes qui n'ont pas le statut de cité, et de sanctuaires importants pour les citoyens.
Clisthène imagina la division suivante dans la zone géographique de l'Attique : l’astu regrouperait dix trittyes qui comprenaient la ville intra muros d'Athènes, les Longs Murs, le Pirée et les zones environnantes. La chôra, elle, regroupait les dix trittyes de la zone côtière (Paralia) et les dix trittyes de la zone intérieure (Mesogée).
Références
[modifier | modifier le code]- Gustave Glotz, La cité grecque, Albin Michel, collection L'Évolution de l'Humanité, 1970, p. 19-20