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Babowaï

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Babowaï
Fonction
Patriarche de l'Église apostolique assyrienne de l'Orient
Biographie
Décès
Activité

Babowaï, Babaeus (forme latine), Babuaeus, ou encore Mar Babwahi fut catholicos de l'Église de l'Orient, élu en 457[1], mort en 484[2].

Ancien mazdéen converti au christianisme, il fut en butte à l'hostilité du roi Péroz Ier et du clergé des Mages, et passa une partie de son pontificat en prison. Il fut d'autre part en conflit avec l'évêque Barsauma de Nisibe, qui, lui, entretenait semble-t-il de bonnes relations avec le roi Péroz. Barsauma et ses partisans tentèrent de le déposer lors du concile de Beth Lapat en 484, et il répondit en les excommuniant. Peu après, pendant une vague de persécutions anti-chrétiennes ordonnée par Péroz, il fut compromis par une lettre qu'il adressa à l'empereur byzantin Zénon pour lui demander d'intervenir auprès de Péroz, et dans laquelle il comparait le roi perse à Nabuchodonosor, « roi impie » ; cette lettre aurait été interceptée et envoyée à Péroz par Barsauma et ses partisans. Babowaï fut condamné à être suspendu par le doigt portant l'anneau par lequel il avait scellé la lettre, et on le laissa mourir dans cette position. Ensuite, Barsauma et ses partisans revinrent sur les accusations qu'ils avaient portées contre Babowaï[3]. Son successeur fut Acace de Séleucie.

Notes et références

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  1. Željko Paša. “Martyrdom of Babowai the Catholicos and Patriarch, and the Confession of the Faith of Barṣawma of Nisibis: Critical Edition and Translation”
  2. Sources canoniques de Droit oriental, J. Deslandes, 1934
  3. Nina G. Garsoïan, L'Église arménienne et le grand schisme d'Orient, Peeters, coll. « Corpus scriptorum Christianorum Orientalium » (574), Louvain, 1999 (ISBN 9789042906747), p. 73, note 107 [lire sur Google livres], citant Jean-Baptiste Chabot (éd. et trad.), Synodicon orientale : ou recueil de synodes nestoriens, Imprimerie nationale, Paris, 1902, Barşauma, Lettre I, p. 532 : « Nous avons entièrement et complètement détruit et annulé le volume que nous fîmes dans le Beit Houzayê, et dans lequel se trouvent des murmures, des blâmes, des chefs d'accusation et des témoignages contre le malheureux Baboui catholicos ».